" Dans le sillage des Marins de Lorraine "
Bulletin de liaison de l'Union des Marins de Lorraine (version web)
Juin2009
  

- Sommaire

 
 

Mot du Président

Voici, dans ce bulletin, quelques nouvelles de l’Union des Marins de Lorraine :

Souvenirs et récits, présentations d’articles particulièrement émouvants, petits messages.

Si un Président doit vous représenter en chaque occasion, il ne peut assumer ses fonctions qu’avec votre appui, aussi, je remercie chacun, adhérent ou non, de votre participation, de cette solidarité qui montre votre attachement à votre passé, à votre présent, à vos idéaux et confirme votre dévouement.

Une pensée particulière pour notre correspondant qui sans cesse centralise, coordonne, pour notre webmaster qui sait captiver les « curieux » sur notre site, tout cela malgré la fatigue, le poids des ans, ou les soucis de santé personnels ou familiaux.

L’Union des Marins de Lorraine vogue bien. Elle sera le regroupement final de toutes les entités "Marine" ; je ne veux pas encore parler de "Fondation Lorraine de Marins", quel que soit les Contradicteurs actuels….. « La caravane passe ».

A mon exemple, adhérent à l’AMMAC de METZ, à la FNOM, à l’ACORAM, aux Anciens de l’Emile Bertin, cotisant à l’AEAMMAC, abonné à « SILLAGE », je ne suis pas un cas particulier, mais n’ayez aucune retenue à vous présenter, à nous représenter en toutes circonstances que vous jugerez utiles.

Je vous remercie et souhaite vous rencontrer en toutes occasions.

B. OLIVIER

Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis, joyeux, pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon, se sont évanouis.

"Océano Nox" Victor HUGO

- Daniel THIRION vous raconte son premier embarquement

Après les quelques semaines que nous avons faites à HOURTIN, et en tant qu'engagés volontaires, nous avons été envoyés dans les différentes écoles ou services correspondants à nos demandes de spécialités, où nous devions apprendre le ‘’B A BA’’ de nos futures carrières de marins.

Pour moi, comme j’avais un CAP ajusteur et que j’avais souhaité faire un métier de mécanicien, je fus envoyé, avec d’autres, à l’Ecole de Saint MANDRIER, non pas pour le cursus d’élève Officier Marinier, mais pour participer aux cours généraux de mécanique qui étaient dispensés aux jeunes Marins, qui comme moi, avaient déjà quelques notions de mécanique.

A l’arrivée à Saint MANDRIER, on nous a présenté nos responsables et bien entendu, nous avons eu droit à la lecture du règlement, qui était pour nous assez strict. Nous avons eu droit également à l’attribution de nos chambrées (poste de couchage), plutôt des dortoirs, de notre lit et de notre armoire, où, nous avons dû ranger les quelques affaires que nous avions ramenées d’HOURTIN.

En l’espace de quelques minutes, les lits ont du être faits et tirés au ‘’carré’’, et beaucoup d’entre nous ont retrouvé leur couchette à terre du fait de la venue d’un ’’SM. sacco’’, qui nous avait été affecté, et qui n’appréciait pas notre façon de plier draps et couvertures. Plusieurs jours d’essais malheureux ont été nécessaires pour que nous n’ayons plus à refaire nos couchettes.

Il a fallut aussi, après la remise de notre habillement, s’exercer à présenter notre sac, que ce soit, chaussettes, slips, chemises, caban, pantalons…., le tout plié au carré, 25 X 25, marqué à notre matricule à l’encre noire ou blanche indélébile.

Pour la plupart d’entre nous, il a fallut apprendre à laver, repasser et ranger tout notre équipement de telle manière à ce que, à la moindre inspection, nous n’ayons pas à ramasser le tout par terre.

En plus, on nous a distribué les ‘’postes de lavage’’ que nous devions faire entre le petit déjeuner et les cours. Chacun de nous avait une partie du centre à nettoyer (la chambrée, les escaliers, l’entrée la cour…….) et avait, donc, la responsabilité de sa propreté.

Chaque semaine on avait le ‘’programme’’ des gardes du Centre, car en plus des cours, nous devions participer, et souvent de nuit, à la garde dans les différents coins de l’Ecole de Saint MANDRIER..

Les cours étaient donnés dans des classes et nous avions beaucoup de devoirs à remettre souvent pour le lendemain. Il y avait l’extinction des feux qui était sonné à 22 heures et qui ne permettait pas, à certains d’entre nous de finir leurs devoirs. Aussi, étant donné que l’éclairage des chambrées était éteint, ils devaient les terminer, assis dans les escaliers, ce qui n’était pas autorisé, mais toléré.

En plus, certains des nôtres avaient été de garde dans la nuit et avaient du mal à tenir les yeux ouverts pendant les cours.

Quand tout allait bien, et pour ceux qui avaient financièrement les moyens, on pouvait passer l’aprés midi du dimanche à TOULON, aux conditions suivantes : pas de devoirs, pas de punitions et bien entendu, pas de garde. Alors on prenait la chaloupe qui traversait la rade et nous amenait directement sur le quai de TOULON. Par contre, il ne fallait pas louper la dernière ‘’barcasse’’.

A plusieurs reprises, nous sommes allés dans les dunes, où il y avait un champ de tir, et où on nous a montré et fait tirer au fusil MAS, à la mitraillette MAT et à la mitrailleuse (je ne me rappelle plus de quel type était cette mitrailleuse qui faisait peur à tous les participants).

Cette formation a duré 3 mois, pendant lesquels nous avons beaucoup appris et qui a permis de nous tester. De ce fait un examen a terminé ces cours, et tous, comme de bons élèves, nous avons été notés pour connaître notre niveau et déterminer le choix de nos embarquements.

En effet, une liste de bâtiments et de postes à terre nous a été proposée et bien entendu, c’est dans l’ordre décroissant des notes que les postes ont pu être attribués. Pour ma part, en tant qu’élève de bonne moyenne, j’ai pu choisir le bâtiment que j’avais vu au départ, dans la liste proposée, et qui était encore disponible : le croiseur antiaérien ‘’DE GRASSE’’ (en l’honneur de ma grand mère qui avait comme nom de jeune fille ‘’De Grace’’).

Après cette ‘’distribution’’, certains (les derniers) n’étaient pas satisfaits, car il ne restait que des postes à terre, principalement dans les arsenaux, qui n’étaient pas, au premier abord, très alléchants. Aussi, quelques-uns se laissèrent à faire des commentaires sur la façon de les remercier pour ces quelques mois d’étude et d’activités déjà faits.

Me voici, après une permission et avec le bon d’embarquement, en route pour BREST où ‘’mon bâtiment’’ était en carénage dans l’arsenal de BREST.

J’arrive en vue du croiseur, à quelques centaines de mètres du Pont de Recouvrance, où j’aperçois le bâtiment, en cale sèche, complètement désossé, avec de grosses ouvertures sur les flancs, les tourelles, les machines et un imbroglio de matériel épars sur le quai et un nombre important de personnes qui grouillent autour de ce mastodonte.

En effet, après mon embarquement, je suis affecté au 3ème tiers, à la chaufferie arrière, que je découvre, et où la plupart du matériel a été débarqué pour réfection ou remplacement. Tous les tuyaux et conduits ont été enlevés et ne restent que les gros collecteurs des chaudières.

Une petite anecdote concernant ces collecteurs. Nouveau dans l’équipe, j’ai du rentrer, par le trou d’homme qui se trouvait à une extrémité, dans un de ces collecteurs d’une cinquantaine de centimètres de diamètre.

Armé d’une balayette et d’une baladeuse, afin d’aller à l’autre extrémité du collecteur qui faisait 5 à 6 mètres de long. Quand, j’en parle, j’en ai encore la chair de poule, car n’étant pas du tout, claustrophobe ,mais se retrouver, seul dans ce conduit, avançant et reculant uniquement par reptation, en faisant attention de ne pas trop faire de poussière pour ne pas trop en absorber, malgré un masque de bouche, je n’en menais pas large.

La même mésaventure m’est arrivée lors de la visite de l’espace compris entre les doubles coques où nous devions contrôler les soudures des renforts qui maintenaient cet espace. Nous passions par les trous d’homme, avec la baladeuse qui nous servait de fil d’Ariane pour retrouver la sortie.

J’ai su par la suite que les anciens faisaient faire ce genre de travail par les jeunes embarqués afin de leur faire subir quelques désagréments (baptême d’embarquement).

La réfection du bâtiment dura 6 mois où après avoir été en cale sèche, le ‘’DE GRASSE’’ fut mis à quai tout près du pont de Recouvrance dans la Penfeld, où les travaux intérieurs purent être terminés.

Vint le jour de ma première sortie en mer, où en tant que ‘’chouff’’, je fis mes premières armes pour la mise en marche des immenses chaudières (il y avait deux endroits qui donnaient de la vapeur aux machines : la chaufferie avant et la chaufferie arrière).

A peine sorti de la rade de BREST ; voilà le bâtiment qui se dérobe sous mes pieds et bien entendu, j’ai du rendre tout ce que j’avais ingurgité depuis la veille. Cette situation a duré quelques heures, bien malade, faisant la risée de mes Amis qui eux avaient plus ou moins navigué, et après quelques moments passés à l’air libre, j’ai repris pied.

Je me rappelle aussi cette journée où nous avons appareillés pour des essais de giration à pleine vitesse. Le bâtiment vibrait de toutes ses tôles et par plusieurs fois, nous avons du nous rattraper à tout ce que nous pouvions pour ne pas glisser vers les parois. En effet, à pleine vitesse (30 nœuds), les essais exigeaient que le bâtiment vire de bord (barre à gauche ou à droite) le plus court possible, ce qui amenait le bâtiment à gîter de 20 à 30 degrés.

Ces moments restent, pour moi, de bons souvenirs. Bien sûr, il y avait les corvées, mais pendant tout le temps de la réfection du bâtiment, j’ai appris beaucoup sur mon métier de mécanicien avec les gars de l’arsenal de BREST.

Le bâtiment étant bon pour le service, nous avons pu appareiller pour de multiples exercices et même pour une escale à PLYMOUTH.

Le ‘’DE GRASSE’’ a ensuite était affecté à l’escadre de la Méditerranée où nous avons rejoint TOULON.

 

  - Carnets de bord de Marcel LEGENDRE - Suite et Fin

 Ce récit est la suite et la fin des souvenirs de la vie maritime de notre Ami Marcel LEGENDRE

Notre Ami Marcel - Photo prise le 8 mai 2007 au Monument aux Morts de METZ

Après une quinzaine d’année dans la Marine, nous retrouvons notre Ami Marcel LEGENDRE, (voir notre bulletin de février 2009), en août 1955, sortant du cadre de maistrance, en affectation sur l’escorteur ‘’Lansquenet’’.

En août 1955, ayant été accepté au cadre de maistrance, je suis affecté sur l’escorteur ‘’Lansquenet’’. C’était un chasseur de sous-marins, d’une cinquantaine de mètres de long, 400 tonnes, 50 hommes d’équipage, un canon de 76 mm à l’avant, un canon de 40 mm à l'arrière, 5 canons de 20 mm et des grenades contre les sous-marins

Je me présentais à bord à l’officier en second ’Le Melec’, un breton de Lorient qui me donna ma fonction ‘’Capitaine d’Armes’’ chargé de la police à bord et responsable de l’artillerie et des grenades anti-sous-marines.

J’embarquais à bord et il y avait : 8 officiers-mariniers, 1 maître chef de la machine, 1 maître manœuvrier, 1 S/M électricien, 1 S/M radio, 3 S/M mécaniciens, 1 S/M canonnier (moi)…….

Nous appareillons de CHERBOURG pour PORTSMOUTH (en Angleterre), faire des exercices avec l’escadre anglaise, puis nous rejoignons BREST, exercice avec la 2ème division d’escorteur de BREST..

Nous rejoignons CHERBOURG, au bout de trois mois d’absence. Quelles retrouvailles à la maison ! ! ! !

Nous allons en Allemagne, à BREMERHAVEN, pour escorter les vedettes que les allemands nous remettent, à titre de dommages de guerre. Nous escortons les vedettes jusqu’à CHERBOURG. Une autre fois, nous allons à ROTTERDAM, en Hollande, escorter les vedettes françaises du Rhin, de ROTTERDAM à CHERBOURG.

C’est l’hiver, une grosse tempête nous assaille dans le Détroit du Pas de Calais. Nous n’arrivons pas à doubler le Cap Blanc Nez, nous sommes obligés de relâcher à CALAIS, en attendant une accalmie.

Nous rejoignons ensuite CHERBOURG. Nous sommes souvent à la mer : exercices divers, amatelotage de matelots provenant des services à terre en Algérie, sorties par tous les temps, avec aussi, 2 fois par an, des réservistes. Il y a aussi des représentations à DEAUVILLE, TROUVILLE, ROUEN, LE HAVRE, FECAMP, le Pardon des Terre-Neuvas appareillant pour les bancs de Terre-Neuve, BOULOGNE SUR MER…… Pendant 3 ans, du 25/08/1955 au 11/12/1957, nous avons beaucoup navigué dans la Manche et dans la Mer du Nord.

En 1956, au mois de mai, mon épouse étant proche d’accoucher, j’avais demandé une permission, pendant l’absence du bâtiment qui était parti en Hollande. A son retour, nous devions appareiller pour BREST. Mon épouse n’ayant pas accouché, j’ai été contraint de rejoindre mon bord, permission terminée.

L’équipage était au poste de manœuvre pour l’appareillage pour BREST. L’officier en second m’a demandé si nous avions eu une fille ou un garçon : je lui répondis que mon épouse n’avait pas encore accouché ; mais que c’était imminent. Il m’a ordonné de quitter le bord et de rentrer chez moi et m’a donné une autre permission, ce qui m’a permis de voir ma femme qui a accouché dans la nuit.

Mon engagement sur le ‘’LANSQUENET’’ se terminait et un beau jour, si je peux m’exprimer ainsi, je reçu le 11/12/1957, l’ordre de rejoindre immédiatement la DBFM (Demi Brigade de Fusiliers Marins).

Je devais d’abord me rendre à PONT REAU, avec huit autres officiers mariniers canonniers, comme moi, chercher des jeunes appelés pour l’Algérie.

Ensuite direction Bordeaux, où à la gare, nous prenions un détachement supplémentaire. Nous prenons le train, direction Marseille pour embarquer sur Alger. Centre de Sirocco qui était l’Ecole des fusiliers-marins.

Pendant six semaines, nous subissons un travail intensif : exercices de fantassins, marches forcées, tirs, close-combat…….. Pas le droit de mettre la casquette, plus de galon pendant le stage. Seul autorisé, le casque léger.

Ce fut dur, mais nécessaire, car venant des bateaux, nous manquions d’exercices. A la fin de ce stage, nous embarquons sur un S.T.(Transport de Troupe) pour débarquer à NEMOURS, près de la frontière marocaine. Chacun recevait son affectation définitive. Moi, j’étais affecté à la 24ème compagnie du 2ème bataillon au Poste du Palmier.

C’était un groupe de mechtas, type arabe, où nous vivions ; l’ensemble clôturé par des barbelés et des miradors armés de mitrailleuses. Nous vivions comme les arabes du secteur, lequel était situé sur une route menant de NEMOURS, BERRAOUM, LE PALMIER, et MARNIA, d’un côté et en direction de la frontière marocaine de l’autre.

Nous étions une compagnie composée d’un lieutenant de vaisseau (3 galons) commandant le poste et quelques autres officiers de 1 à 2 galons, 120 officiers mariniers et marins. Nous étions toujours en patrouille le jour et en embuscade la nuit. Quelquefois, nous partions plusieurs jours en grosse opération contre les fellaghas.

La compagnie était composée de 4 sections de 30 hommes . Dans chaque section, il y avait une ‘’voltige’’, (hommes ouvrant la route) ; elle était armée de mitraillettes, deux fusils mitrailleurs et un fusil lance-grenades.

Ma section était commandée par un jeune premier –maître fusilier commando et moi, je venais juste après. J’étais son adjoint. Chaque section était divisée en groupes de 12 hommes, commandés par un second-maître en général fusilier. La section comprenait 3 groupes.

J’écrivais le plus possible à mon épouse et lorsque je partais en opération de plusieurs jours, je lui disais que je partais en promenade militaire. Elle ignorait ce que nous faisions . Or un jour, elle a pris connaissance, dans un des ‘’Cols Bleus’’, des activités dangereuses que nous avions , et elle a eu conscience du danger que nous côtoyons dans les sorties que nous faisions.

Comme elle me demandait de quitter mon métier de marin, j’ai du batailler pour la rassurer et pour lui faire admettre que je n’avais pas assez d’annuités pour avoir une retraite convenable.

Je suis resté 18 mois au Poste du Palmier. C’était dur, l’été très chaud, lorsque nous marchions, et l’hiver très froid, surtout la nuit en embuscade.

Un jour, j’étais seul, chef de la demi-section avec une quinzaine d’hommes, en fouillant une mechta isolée, nous avons eu un accrochage avec un groupe d’une dizaine de fellaghas, ça claquait sec, les balles….. Ils étaient armés de Mauser allemands et de mitraillettes Berreta italienne et nous lancèrent des grenades qui, je ne sais pourquoi, n’ont pas explosées. Mon adjoint, quartier-maître de 1ère classe fusilier a réussi à les contourner et à les attaquer à la grenade F (cette grenade française est mortelle dans un rayon de plusieurs dizaines de mètres).

Tout le groupe de fellaghas a été tué. Ils venaient du Maroc, tout proche. Nous n’avions aucun blessé, ni tué et nous avons récupéré l’armement, ainsi qu’une somme de pièces d’or, qu’ils avaient substituée aux paysans (impôt révolutionnaire). C’était des louis d’or et beaucoup de pièces d’or espagnoles.

J’étais parti avec ma section pour attaquer un autre groupe de fellaghas, qu’un des leurs, soumis, nous avait indiqué. J’avais laissé les armes récupérées, ainsi que les pièces d’or, après avoir fait le point et indiqué la liste et la somme au P.C., dans un coin d’une mechta, pour que les renforts puissent les récupérer.

Or ces derniers se sont servis et résultat, au lieu de félicitations, j’ai eu droit à une ‘’engueulade’’ de mon supérieur , vu que j’aurai du laisser un matelot pour garder le trésor récupéré.

Le 15 avril 1959 un message est arrivé au poste, qui annoncé que j’étais rapatriable et que je pouvais rejoindre Cherbourg, ce que je fis dans les plus brefs délais, en prenant le train Marnia-Oran, pour embarquement pour Marseille où un train militaire nous attendait pour rejoindre Paris.

Quelle joie de retrouver à CHERBOURG, où mon épouse et mes deux bambins de 3 et 4 ans résidaient, ainsi que toute la famille qui est venue me voir. C’est à cette permission que j’ai essayé de passer mon permis de conduire que je n’ai eu qu’au deuxième passage.

A l’issue de ma permission, j’ai rejoins le 1er dépôt des Equipages de la Flotte à Cherbourg, où je suis affecté au Bureau Militaire des matricules et centre de mobilisation marine. Tous les soirs à la maison, ainsi que le samedi et le dimanche, sauf à tour de rôle, une présence au bureau, sans travail particulier.

Le commandant est un capitaine de vaisseau que nous voyons peu. Son second, un officier des équipages de 1ère classe avec lequel je m’entends très bien est remplacé par un officier provenant de marine Paris. Cet officier, avec lequel je n’avais pas d’atomes crochus, m’a demandé , un jour d’aller chercher un livre pour son fils à l’école des Fourriers. Comme il pleuvait beaucoup, ce jour là, je lui demandait de me faire une autorisation pour aller chercher ma voiture et il m’a répondu qu’il pouvait prendre la sienne. Je lui ai dit gentiment ‘’effectivement’’, ce qui ne lui a sûrement pas plut. C’est sûrement de ce fait, qu’au bout d’une année de présence dans ce service que j’ai été débarqué et désigné de nouveau pour l’Algérie où j’ai rejoint la Compagnie de fusiliers-marins N° 5 à Alger le 28/12/1960.

Nous étions logés dans des baraques en bois. Notre principale activité était le contrôle des véhicules. En décembre 1961, je suis parti chercher ma famille pour la ramener à Alger, et nous avons été provisoirement logés dans un camp de vacances situé dans la banlieue d’Alger, avant de trouver un appartement dans un groupe d’immeubles d’Alger.

Pendant les événements qui ont amené l’Algérie à demander son indépendance, mon unité était opérationnelle, avec contrôle et fouille des véhicules et de leurs occupants sur le port, et les boulevards du front de mer, jusqu’au mois de juillet 1962, où les accords d’Evian ont donné son indépendance à l’Algérie.

Pendant ces événements, mon épouse et mes enfants étaient à ’’Gai Soleil’’ où j’avais loué un appartement. J’étais souvent absent. Une nuit, les CRS sont venus, en mon absence, fouiller mon appartement. Ils entraient dans les lieux en frappant dans les portes avec la crosse de leur fusil et faisaient très peur à la population. Mon épouse, qui était enceinte, à cette époque en a gardé un très mauvais souvenir. Nous avons déménagé afin de nous rapprocher d’Alger.

Après bien des difficultés, mon épouse a accouché, mais l’enfant n’a pas survécu. La Marine m’a accordé deux heures pour aller l’enterrer, car je devais repartir en opération.

Par la suite, la marine m’a octroyé un grand logement, dans la périphérie d’Alger, mais la vie devenait de plus en plus difficile à vivre : bombes, attentats journaliers…. .. Un soir, la cité a été encerclée par des blindés de l’armée de terre, et les C.R.S. sont venus fouiller les appartements. Ce soir là, j’étais présent, nous étions au milieu de la salle de séjour et 4 CRS à chaque coin de la salle, mitraillettes braquées sur nous. Ils m’ont demandé si j’avais des armes. J’ai répondu que j’avais un revolver 7,65 long et 14 cartouches. Comme je refusais de leur donner,, un officier C.R.S. m’a déclaré qu’il venait de désarmer des généraux « Alors vous ! ! ! ». J’ai du leur remettre mon arme.

Le lendemain, j’ai fait un compte-rendu de ce qui s’était passé à la Marine et le soir même, je récupérais mon arme.

Un jour, en rentrant de patrouille, je feuilletais les pages du ’’Télégramme de Brest’’ et j’ai lu que Sollac recherchait des agents de sécurité et de surveillance en Lorraine. J’ai écrit et la réponse ne s’est pas fait attendre, où j’étais invité à passer trois jours de test à Sérémange.

Le 10 mai 1962, nous avons embarqués, tous les cinq, sur le paquebot ‘’Kairouen’’, pour Marseille, puis le train pour Cherbourg. où nous avions reçu un appartement, plutôt un taudis, dans un quartier en ruine (mais au moins, ma famille était en sécurité).

Après avoir rejoint la Lorraine pour passer les tests, je suis reparti pour Alger. Nous étions en juillet 1962 l’indépendance de l’Algérie a été officielle et le Drapeau Français a été amené. J’ai rejoins l’Amirauté d’Alger qui était encore française et je devais embarquer, sur un L.S.T pour rejoindre Mers-El-Kébir, où nous devions reformer un bataillon de fusiliers-marins.

Quelques jours après, je reçu la lettre d’embauche de la Sollac et arrivé à Cherbourg le 15 août 1962, je quittai la Marine.

Néanmoins, en 1966, la Marine m’a rappelé pour effectuer une période de réserve , qui a durée une dizaine de jours et qui m’a amené à rallier le 5ème dépôt des équipages de Toulon, avec des exercices à Saint Mandrier, embarquement sur un L.S.T. sur lequel nous avons fait des exercices de débarquement , avec la Légion, dans la région d’Ajaccio.

Pour ces 20 ans de Marine, Marcel a eu une carrière exemplaire. Moi qui ai lu son ‘’book’ et qui vous en ai transmis une partie, j’ai été transporté par son ardeur et son courage à vouloir toujours bien faire. D’ailleurs, la Marine l’a remercié en lui accordant diverses décorations méritées par sa volonté de servir son pays.

Marcel a été décoré de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 1939 1945 Etoile de bronze, de la Croix de Guerre T.O.E., Etoile d’argent, de la Croix du Combattant Volontaire 1939/1945, de la Croix de Combattant, des Médailles Commémoratives de la Guerre 39/45, de la Campagne d’Italie, des Opérations de Sécurité et de Maintien de l’Ordre, du Titre de Reconnaissance de la Nation………………………….

Merci à Marcel pour nous avoir permis de faire connaître une partie de sa vie.

 

Daniel THIRION vous remémore l’attaque de PEARL HABOR par les Japonais qui a eu comme résultat, la deuxième guerre Mondiale (Source INTERNET)

- PEARL HARBOR : 7 décembre 1941

Le Japon quitta la SDN (Société des Nations) en 1933, et signe en 1940 un traité d'alliance et d'assistance militaire avec l'Allemagne et l'Italie. Le Japon a envahi la Mandchourie en 1931. Les Japonais voulaient écarter tout risque d'une intervention américaine dans le Pacifique qui gênerait sa politique d'expansion en Asie. Le Japon dispose juste avant l'attaque de 10 porte-avions et de 2 992 aéronefs rattachés à la marine dont 700 embarqués , c'est la première puissance aéronavale du monde.

En décembre 1941, la Marine impériale disposait de 3 500 pilotes dont 1 000 qualifiés sur porte-avions. 600 d'entre eux constituaient l'effectif de la 1ère flotte aérienne embarquée. La 11ème flotte aérienne était composée de 600 équipages. Peu de temps avant l'attaque surprise sur Pearl Harbor 31 bâtiments Japonais se regroupèrent dans la baie de Tankan. On comptait 6 porte-avions : l'’’Akagi’’, le ‘’Kaga’’, le ‘’Sorgu’’, l'’’Hiryu’’, le ‘’Shohaku’’ et le ‘’Zuikaku’’ ; 2 cuirassés : le ‘’Hieï’’ et le ‘’Kirishima’’ ; 2 croiseurs lourds : le ‘’Tone’’ et le ‘’Chikuma’’ ; 1 croiseur léger : le ‘’Abukuma’’ ; 9 destroyers ; 3 grands sous-marins et 8 pétroliers. L'opération avait pour nom de code "Hawaï". La flotte appareilla le 26 novembre 1941.

L’Ile Ford et la position des Navires américains à l(heure de l’attaque japonaise

La guerre avait été décidée par le Japon le 1er décembre 1941. C'est l'amiral Isoroku Yamamoto qui avait dressé les plans de l'attaque. Le vice-amiral Chuichi Nagumo, commandant en chef de la 1ère flotte aérienne Japonaise, et commandant la force de chic de Pearl Harbor, était opposé à l'amiral Husband Kimmel, commandant la flotte du Pacifique, et au général Walter Short, qui commandait l'aviation et la garnison Américaines. Les Japonais avaient engagé les porte-avions ‘’Kaga’’, ‘’Akagi’’, ‘’Soryu’’, ‘’Hiryu’’, ‘’Shokaku’’, et ‘’Zuikaku’’, ainsi que 2 cuirassés rapides, 3 croiseurs, 9 destroyers, 26 sous-marins, 5 sous-marins de poche, des bâtiments ravitailleurs et 360 chasseurs et bombardiers embarqués. Les Américains disposaient de 8 cuirassés, 12 croiseurs, des destroyers et des mouilleurs de mines, 250 chasseurs du corps des marines et 231 de l'Army Air Force(aucun embarqué). Le 26 novembre 1941, la force de choc du vice-amiral Nagumo appareilla des Kouriles, et fit route vers Hawaii, en empruntant la route Nord. Les Américains savaient qu'une attaque Japonaise était imminente, mais ils pensaient qu'elle aurait lieu sur Bornéo, la Malaisie ou les Philippines. Les Américains connaissaient en outre, grâce au cryptographe William Friedman, le code secret des autorités Japonaise, baptisé Purple.

Le 2 décembre 1941 les radios de l'’’Akagi’’ captèrent un message: "Niitaka Yama Noborre"("Gravissez le mont Niitaka") qui signifiait que les pourparlers en cours à Washington avaient échoué. Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1941(date Japonaise), l'escadre mit le cap vers le Sud à 24 nœuds, droit sur Oahu.

A Pearl Harbor se trouvait alors 91 bâtiments de la Pacific Float (flotte du Pacifique). Les porte-avions ‘’Saratoga’’, ‘’Lexington’’, et ‘’Enterprise’’ ne se trouvaient pas à Pearl Harbor.

Le 7 décembre 1941, entre 00h00 et 4h cinq sous-marins de poche Japonais firent route vers Pearl Harbor (qui n'était pas en état d'alerte) avec pour mission d'entrer dans la rade et d'attendre l'attaque aérienne. Quatre appareils de type Aichi E13A partirent pour une mission de reconnaissance.

A 3h50, un périscope fut repéré par les Américains à l'entrée du port. A quatre heures le capitaine Outerbridge, qui commandait le cuirassé ‘’Ward’’, qui était alors en patrouille aux abords de la rade, envoya un message rapportant qu'il venait de lancer des grenades sous-marines contre un sous-marin de poche.

A 6 heures, les appareils de la première vague d'attaque japonaise, qui étaient commandés par le capitaine Fuchida, décollèrent des porte-avions qui croisaient à 370 kilomètres de la base américaine. Au total il y avait 49 bombardiers B5N2, 51 bombardiers AICHI, 40 autres bombardiers et 41 chasseurs Zéro (deux avions Japonais s'écrasèrent au décollage). A 6h40, le cargo ‘’Antarès’’ signala qu'il était suivi. Le cuirassé ‘’Ward’’ ouvrit le feu sur un sous-marin de poche Japonais et le coula. Immédiatement il envoya un message: "Avons attaqué au canon un sous-marin dans la zone défensive".

A 7h02, une formation aérienne venant du Nord à 250 kilomètres de la rade fut repérée par les deux opérateurs Lockard et Elliot du radar Américain Opana. Ils envoyèrent l'information à l'officier navigateur d'Honolulu, le lieutenant Kermit Tyler. Mais ce dernier pensa que le radar était défectueux et ne donna pas suite à cette alerte.

A 7h15, la deuxième vague d'attaque Japonaise s'envola vers Pearl Harbor. 7h48, les premiers chasseurs Japonais aperçurent la rade. Le capitaine Fuchida donna l'ordre d'attaque: "Tora, Tora, Tora"("Tigre, Tigre, Tigre"). A 7h51, le destroyer Monaghan reçut l'ordre d'aller rejoindre le ‘’Ward’’ dans la zone défensive. A 7h55, un messager, Fuchikama Tadao, se dirigea vers le quartier général militaire de Pearl Harbor pour prévenir qu'une attaque Japonaise était possible. A 7h55, l'attaque commença. 24 avions torpilleurs attaquèrent les cuirassés amarrés deux par deux le long de l'île Ford. 15 autres avions prirent pour cible les croiseurs et les escorteurs Américains.

A 7h58, le contre-amiral Bellinger envoya à tous les navires un message: "Attaque aérienne sur Pearl Harbor. Ce n'est pas un exercice". A 8h05 les bombardiers Japonais volant à 2750 mètres d'altitude larguèrent leurs bombes de 725 kilos. Le cuirassé ‘’California’’ fut atteint par deux torpilles. Vers 8h10, l'’’Arizona’’ fut touché par une bombe de 800Kg. Le navire s'ouvrit en deux et le mazout s'enflamma. Les 1177 membres d'équipage périrent. Le ‘’Tennessee’’ et le ‘’West Virginia’’ furent aussi touchés. Le feu provenant de l'’’Arizona’’ les enflamma. Le cuirassé ‘’Nevada’’ avait été touché par une torpille et deux bombes. Peu après le croiseur ‘’Raleigh’’ fut touché par une torpille. Le cuirassé ‘’Utah’’ fut atteint par deux autres torpilles. Au même moment, le croiseur ‘’Helena’’ explosa et endommagea le mouilleur de mines ‘’Oglala’’. A 8h13, l'’’Utah’’ était touché à son tour par deux torpilles, il chavira. A 8h17, le destroyer ‘’Helm’’ repéra la passerelle d'un sous-marin Japonais. Ce dernier plongea. Il refit surface à 8h19, mais le ‘’Helm’’ ne l'atteint pas.

L’aviation japonaise attaque les aéroports militaires américains

 

A 8h25, les forteresses volantes B-17 Américaines qui devaient être livrées à Pearl Harbor arrivèrent.

A 8h32 le cuirassé ‘’Oklahoma’’ fut touché par 4 torpilles. 400 marins périrent.

A 8h37, le ‘’Monaghan’’ repéra un sous-marin Japonais et se dirigea dessus. Le ‘’Curtiss’’ tira sur le sous-marin et le toucha 2 fois à la passerelle. A 8h40, le ‘’Nevada’’ quitta le quai d'embarquement F-8 et descendit le canal Sud. A 8h40, le bateau de réparation ‘’Vestal’’ arriva pour éteindre le feu sur l'’’Arizona’’.

A 8h40, une deuxième vague d'assaut attaqua. Elle était composée de 40 bombardiers AICHI et de 81 bombardiers d'altitude B5N escortés de 36 chasseurs Zéro. La première vague d'assaut Japonaise se retira. A 8h43, le ‘’Monaghan’’ éperonna un sous-marin Japonais. Il fit marche arrière et lança deux grenades sous-marines.

A 9h06, le ‘’Nevada’’ s'échoua près du ‘’Pensylvania’’. Les croiseurs ‘’Raleigh’’ et ‘’Honolulu’’ étaient touchés. Au même moment les bombardiers AICHI attaquèrent les bases aériennes de l'île Ford et les quais d'hydravions. Plusieurs dizaines d'appareils Américains, qui se trouvaient sur les aérodromes Hickham, Wheeler et Ewa, furent détruits au sol. A 9h45, la deuxième vague Japonaise se retira : l'attaque était finie. Sur les 8 cuirassés Américains, l'’’Arizona’’, l'’’Oklahoma’’, le ‘’California’’, le ‘’Nevada’’, et le ‘’West Virginia’’ furent détruits, et le ‘’Pennsylvania’’, la ‘’Maryland’’ et le ‘’Tennessee’’, ainsi que plusieurs croiseurs et destroyers furent endommagés. Il faut aussi noter que Nagumo refusa de lancer une troisième vague d'assaut sur les réservoirs de carburant Américains, qui se trouvaient en plein air, et qui abritaient plus de 4 millions de barils.

Cette attaque provoqua l'entrée en guerre des Etats-Unis. A cause des pertes subies à Pearl Harbor, les Etats-Unis ne purent empêcher les mois suivants la conquête des Philippines et de l'Indonésie par les Japonais.

 

Hangars en feu

L’Arizona est en train de chavirer

Après l’attaque japonaise, les survivants recherchent les victimes

 

 

Ce texte très prenant transmis par Daniel EBERLE nous raconte la fin d'un combattant qui a voulu mourir pour que l'Algérie reste française. J'ai souhaité vous faire connaître ses quelques lignes avec l'accord de l'auteur, Monsieur José CASTANO.

- L'ASSASSINAT DU LIEUTENANT ROGER DEGUELDRE

" Le jour où les " fells " entreront à Alger, j'espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM" - R.D -

C'est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que de Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement " La mort plutôt que le déshonneur! ", avait justifié son action dans l'OAS par ces mots: " Mon serment, je l'ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre. Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l'Algérie aux mains du FLN, je vous le jure! "

Le lendemain, 6 juillet 1962, à l'aube, au fort d'Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d'exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu'il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d'un bébé, son fils qu'il n'avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

" Dites que je suis Mort pour la France! " s'écria-t-il à l'adresse de son défenseur. Puis il refusa qu'on lui bande les yeux et, au poteau cria: " Messieurs, Vive la France! " avant d'entonner la Marseillaise. Les soldats qui devaient l'exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement: Une seule balle l'atteignit sur les douze qui furent tirées: au ventre dirent certains... au bras affirmèrent d'autres. Quoiqu'il en soit, le fait certain c'est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

 L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.

Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne, parmi les militaires présents, n’en possédait. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant... et il souffrait.

A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; Il fallait que Degueldre soit tué! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écœuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

Décidément, le crime était profondément enraciné !…

José CASTANO


Ce tragique épisode de la guerre d’Algérie est rapporté dans l’ouvrage, « VERITE » - « La tragédie de l’Algérie française » (le siège de Bab-el-Oued_ Alger : 26 mars 1962…_ Le martyr des Harkis_ Oran : 5 juillet 1962…_ Le génocide_ Les disparus de 1962_ Katz… Criminel de guerre) que l’on peut se procurer chez l’auteur : 13, avenue Saint Maurice – 34250 PALAVAS LES FLOTS – Prix : 15 euros, port inclus.

Du même auteur, vous pouvez vous procurer

« Et l’Algérie devint française… » (de l’expédition punitive de 1830 à l’avènement de l’Algérie française) au prix de 20 euros, franco de port.

Deux récits qui ont marqué l’Histoire :

« Les Seigneurs de la Guerre » qui raconte la Légion étrangère au combat de l’Indochine à l’Algérie et l’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutiste en Algérie. au prix 10 euros, franco de port.

« MERS EL KEBIR » le 3 juillet 1940. L’agression britannique sur la flotte française, une tragédie occultée par les livres d’histoire, au prix de 10 euros, franco de port.

 

 

Préface de Charles HERNU, issue du ‘’règlement de discipline générale dans les armées’’ remis a chaque appelé sous les drapeaux en 1975.

La Nation vient de vous appeler à effectuer votre Service National. Vos représentants au parlement ont voté les lois qui l’organisent. J’ai tenu à ce que le règlement de discipline générale dans les armées soit personnellement remis dès votre arrivée sous les drapeaux. Il vous expose les règles qui fixent vos droits et vos devoirs. La discipline militaire, chacun le sait, est nécessaire à toute armée. Elle est l’expression de la volonté de défense de la Nation qui vous demande votre adhésion consciente de citoyenne et de citoyen. Naturellement stricte dans les missions mettant en jeu la sécurité du personnel, des matériels et des installations, cette discipline est plus souple dans la vie de la collectivité et hors service. En participant directement à la vie des armées, vous prendrez mieux conscience que vous préserverez la paix, notre indépendance et nos libertés.

Je vous souhaite un bon service militaire.

Charles Hernu, Ministre de la défense

 

Alain VANDEVILLE nous a fait parvenir le récit des combats qui se sont déroulés en Afganistan les 18 et 19 août 2008 et qui s’est soldé par la perte de 10 de nos soldats et 21 bléssés. C’est un petit hommage que nous leur rendons en faisant connaître leur dévouement et leur courage.

- AFGHANISTAN : l'embuscade de Saroubi

Quelque 100 insurgés ont tendu, lundi, une embuscade meurtrière à une patrouille de reconnaissance française de l'ISAF, (la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN) dans le district de Saroubi, à 50 km à l’est de Kaboul. Dix soldats ont été tués et 21 autres blessés au cours des combats, lors de la journée la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan depuis le début de l’année et depuis l’attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983 (58 morts) pour l’armée française. La présence inédite de talibans dans ce district, témoigne de leur tentative progressive d’encercler la capitale et de multiplier les opérations dans ses environs

CHRONOLOGIE DES COMBATS (durée plus de 26 heures !! - du 18 août 15 h 30 au 19 août 18 h)

Les deux sections françaises (d'une trentaine d'hommes chacune) envoyées dans la vallée d'Uzbeen par le commandement régional-capitale de Kaboul (RC-C Kaboul) contribuaient à une mission composée de trois phases. D'abord, la reconnaissance de la vallée d'Uzbeen au sud du 35ème parallèle. Puis, des patrouilles dans la vallée de Tizin. Et dans une troisième phase, la poursuite des reconnaissances dans la vallée d'Uzbeen jusqu'au 36ème parallèle. Les deux premières phases s'étaient déroulées le 8 août et le 15 août , sans incident particulier.

Un des deux hélicoptères français Caracal, dans son hangar à Kaboul

18 août à 9 heures, commence la dernière phase à partir de la base opérationnelle avancée de Tora. Elle est organisée par deux sections du bataillon français (BATFRA), l'une appartenant au 8ème RPIMA, l'autre au régiment de marche du Tchad (RMT). Elles sont accompagnées par deux sections de l'ANA (Armée Nationale Afghane), formées depuis plusieurs années par des instructeurs français. La première basée à Tora, et la seconde appartenant au HSSB (Headquarters Security Support Brigade) de Kaboul.

Ces quatre sections (une centaine d'hommes au total) sont accompagnées de forces spéciales américaines, dont un JTAC (élément d'éclairage et de guidage des avions d'appui).

Elles font route vers la vallée d'Uzbin, la zone patrouillée se trouve au nord-est de Surobi, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Kaboul. Soit environ 45 minutes, par une route en lacet s'étirant sur 4 à 5 kilomètres. L'ambiance est suffocante, il fait plus de 30 degrés et les fantassins sont ralentis par la poussière orange qui s'infiltre partout et par la lourdeur de leurs gilets pare-balles.

13 h 30 : alors que la section de combat de la 4ème compagnie du 8e RPIma a dépassé Sper Kunday, certains de ses hommes, la section Carmin 2, descendent de leurs VAB (Véhicules de l'Avant Blindé) et partent reconnaître à pied un petit col qui culmine à 2 000 mètres.

15 h 30, les "condés" (pour "combattants débarqués") sont pris à partie par une centaine d'insurgés, embusqués, qui dirigent contre eux des tirs d'armes légères automatiques et de lance-roquettes antichars. Plusieurs hommes sont touchés, blessés ou tués, mais avec méthode : parmi les premiers qui tombent figurent le transmetteur radio, l'adjoint au chef de section, le tireur d'élite et l'interprète Afghan. Un instant plus tard, c'est au tour du sergent infirmier de la Légion, qui porte secours aux blessés, d'être tué par les ‘’snipers’’.

"Lorsque nous sommes arrivés à cinquante mètres de la ligne de crête," raconte un soldat, "les tirs ont commencé. Ils n'ont pas cessé pendant six heures. Parmi les attaquants, il y avait des tireurs d'élite, ils étaient plus nombreux que nous et nous attendaient. On les entendait recharger leurs armes."

15 h 40 , après avoir encerclé l'avant-garde de la section, les talibans, qui sont environ entre 60 et 100, attaquent l'arrière de la colonne, avant de l'encercler. Le régiment de marche du Tchad (RMT) placé en appui, est à son tour encerclé, coupant ainsi la colonne en deux dans le plus parfait schéma tactique d'une embuscade. Le piège s'est refermé et les combats sont intenses.

15 h 52, vingt-deux minutes après le déclenchement de cette "boule de feu" qui anéantit une première partie du groupe français, le chef de section réussit à récupérer la radio et envoie un premier message d'alerte a la base, au RC-C. Les contacts radio ne seront ensuite plus jamais rompus.

15 h 55, la section de réaction rapide est envoyée en renfort. Elle arrive sur place une heure plus tard.

15 h 55, trois minutes plus tard, la base opérationnelle avancée Tora, à Surobi, fait partir une section de réaction rapide en renfort. Elle arrive sur la zone une heure plus tard, avant 17 heures . Entre-temps, les insurgés qui avaient décimé le premier groupe et encerclé les survivants continuent d'agir dans les règles du combat tactique : ils encerclent également la seconde partie du groupe du 8ème RPIMA, puis la section du RMT qui suivait.

16 h 18 , soit 23 minutes après le premier message radio reçu d'Uzbeen, le "TIC" (Troop In Contact) est ouvert, terme militaire signifiant que des tirs visent des forces amies.

16 h 30 , la base opérationnelle Tora, à Surobi, dépêche une seconde section de renfort. Elle emporte des mortiers de 81 mm (ils ouvriront le feu à 18 h 25 ), et comporte un groupe médical, ainsi qu'un JTAC américain (élément d'éclairage et de guidage des avions d'appui). La progression de ces renforts est toutefois ralentie par la crainte que les "talibans" n'aient piégé la route, justement pour frapper les renforts.

16 h 50 , des avions de combat, arrivent. Les F 15 envoyés par l'Otan arrivent sur zone, guidés par les soldats américains au sol. Ainsi que dans un deuxième temps des drones Prédator, deux hélicoptères OH-58 (qui ont effectué des tirs d'appui contre les crêtes voisines), un AC-130 Gunship, deux avions "tueurs de chars" A-10 Thunderbolt. Les deux chasseurs-bombardiers F-15 s'abstiennent de tirer, par crainte de commettre des dégâts collatéraux, les insurgés et les forces alliées étant trop imbriqués - Ils emportent des bombes qui ne peuvent pas être tirées tant les combattants sont imbriqués - Les Prédator vont surveiller l'arrivée de renforts de talibans venant de Tabag, le AC-130 a tiré un obus de 40 mm et 4 de 105 mm. Les deux A-10 n'y sont pas allés de main morte : ils ont tiré 1.340 coups de 30 mm ! Pour autant, et jusqu'à plus ample informé, rien n'indique que des "tirs amis" aient visé les Français, (info confirmée par les blessés et rescapés) qui de plus, selon les informations, portaient des équipements spécifiques permettant de les distinguer. L'Otan a également démenti les rumeurs de "tirs amis" propagées par les médias.

Patron de l'armée de terre, le général Elrick Irastorza a estimé à Paris que les témoignages ou faits relatés par certains combattants devaient être relativisés : Des combats et tirs s'étant déroulés de nuit et la charge émotionnelle qui découle d'un accrochage ou "baptême du feu" conduit un petit peu chacun à avoir sa vérité, ce qui est largement compréhensible.

17 h 50, deux hélicoptères américains d'évacuation médicale (MEDEVAC) arrivent sur la zone pour évacuer les blessés, mais ne peuvent se poser. Les tirs trop nourris les empêchent d'atterrir. Toute la zone est à feu et à sang. Ils rebroussent chemin.

17 h 58, huit minutes plus tard, deux hélicoptères français EC-725 Caracal de transport et d'appui-feu appartenant aux forces spéciales françaises, qui viennent de relever les 2 Cougar de l'ALAT (1er RHC Phalsbourg) et qui sont les seuls appareils français de ce type présents sur le sol afghan, décollent de Kaboul. Bravant les tirs ils déposent dans la zone de combat à 18 h 15, sans atterrir, un médecin et dix commandos qui préparent une ZPH (zone de poser d'hélicoptères) pour embarquer les blessés.

18 h 15 , après avoir stoppé d'autres missions en cours, le BATFRA de Kaboul fait convoyer sur zone par les Caracal une section d'infanterie. Trois autres partent par la route.

18 h 25 : les mortiers de 81 mm arrivés en renfort ouvrent le feu.

18 h 40 : les Caracal renforcent l'équipe médicale, et commencent à déposer des munitions. Ils en apporteront plus de deux tonnes au cours de la bataille.

20 heures, les hélicoptères Caracals réussissent à évacuer plusieurs blessés, les insurgés continuent leurs attaques contre la patrouille. Ils sont bien équipés et semblent bénéficier d'énormes réserves de munitions.

21 h 30, le feu se calme. Des groupes d'infanterie se dirigent dans la vallée d'Uzbin pour reprendre le contrôle de la zone. Leur travail est compliqué par la tombée de la nuit. Des unités françaises se lancent à la poursuite des insurgés, alors que la nuit tombe et que le terrain est très accidenté. Quelques blessés sont évacués.

23 heures, des munitions sont à nouveau acheminées sur les lieux pour aider les forces françaises à répliquer aux insurgés. Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent jusque tard dans la nuit. Mais les hommes peinent. L'obscurité est totale. L'ensemble des corps ne sera retrouvé que le matin.

19 août 4 h 20, au lever du jour, un véhicule de l'avant blindé du RMT qui se rend en renfort sur la zone de combat pour participer aux évacuations de blessés, tombe dans un ravin à cause d'un effondrement de terrain. Un soldat français, un Calédonien du 1er régiment de marche du Tchad est tué et trois autres sont blessés. L'évacuation des blessés se poursuit toute la nuit.

9 heures , les "talibans" recommencent à tirer et attaquent à nouveau au mortier les unités françaises, mais cette fois brièvement et sans faire de blessés. Les mortiers de 81 (acheminés en renfort) ayant aussitôt riposté. 42 coups seront tirés. Le désengagement se poursuivra ensuite toute la journée sous la protection d'un Predator .

18 heures, toutes les unités françaises sont (enfin !! ) en sécurité sur leurs bases. (Les missions de reconnaissance dans la vallée de l'Uzbeen devaient reprendre ce jeudi)

Pendant toute la durée des combats, les drones de combat Predator de l'Otan ont surveillé les alentours pour prévenir l'arrivée éventuelle de renforts talibans. Deux avions tueurs de chars A 10 Thunderbolt ont ouvert le feu : ils ont tiré 1 340 coups en 30 minutes. Les unités françaises ont aussi bénéficié du soutien rapproché aérien des avions américains, qui ont été guidés par les forces spéciales américaines.

Bilan de l'embuscade : 10 morts français au combat et 21 blessés. Les talibans auraient perdu 39 ou 40 hommes, dont un de leurs chefs. L'armée afghane déplore deux blessés. Un interprète afghan a aussi été tué.

La section Carmin 2 de la 4ème compagnie du 8ème RPIMA commandée par l'Adjudant EVRARD, lui même blessé à l'épaule au tout début de l'accrochage, a été décimée. Sur les 31 hommes qui la composaient, 26 ont été mis hors de combat !

Neuf d'entre eux ont été tués et dix-sept d'autres blessés. Neuf de ces derniers, plus gravement touchés, ont été évacués dès mercredi et deux autres devaient encore l'être. Finalement, le commandement a pris la décision de rapatrier l'ensemble des personnels de la section qui ont survécus, y compris les huit personnels plus légèrement touchés (traumatismes sonores) ainsi que les cinq hommes sortis complètement indemnes de l'embuscade. Ils devraient arriver à Roissy en début d'après-midi ce jour.

Ces pertes sont les premières depuis le renforcement de la présence militaire française en Afghanistan, actuellement de l'ordre de 3.000 hommes, annoncée par le Président Nicolas Sarkozy lors du sommet de l'Otan à Bucarest en avril. Avant ces combats, quatorze militaires français y avaient été tués dans des accidents, opérations ou attentats fin 2001, selon l'état-major français. Le dernier en date avait péri le 21 septembre 2007, dans un attentat suicide à la voiture piégée à Kaboul.

Cette attaque a été la plus meurtrière pour des soldats français depuis l'attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983 où 58 militaires avaient péri.

L'année 2008 risque d'être la plus meurtrière pour les forces internationales présentes en Afghanistan depuis l'invasion de 2001. Quelque 184 soldats étrangers, dont 96 Américains, sont morts dans le pays depuis le début de l'année, selon un comptage de l'Associated Press. A ce rythme, le bilan des 222 morts au sein des forces internationales enregistré en 2007 devrait être dépassé

Une petite histoire transmise par notre Président Bernard OLIVIER

Récemment, dans une école de LYON, la directrice a été confrontée à un problème particulier. Plusieurs filles de CM2, qui commençaient à utiliser du rouge à lèvres, l'appliquaient dans les toilettes de l'école. Jusque là, pas de problème ; mais après l'application, elles laissaient une empreinte, avec leurs lèvres, sur le miroir. Ce dernier se retrouvait donc avec des douzaines de petites empreintes de rouge à lèvres.

Tous les soirs le concierge les enlevait, et le lendemain, les filles embrassaient de nouveau le miroir. Face à cette situation, et afin de corriger ce problème grandissant, la directrice convoqua le concierge et les filles concernées dans la toilette. Elle leur expliqua que les empreintes causaient beaucoup de travail au concierge qui devait nettoyer le miroir tous les soirs. Afin de démontrer l'ennui que les marques causaient, elle demanda au concierge de faire une démonstration des difficultés qu'il avait à nettoyer le miroir.

Celui-ci prit une éponge, la trempa dans une cuvette de WC et nettoya le miroir.

Depuis, aucune empreinte n'est réapparue sur le miroir...

Il y a des professeurs... Et il y a des éducateurs !

Certains d’entre nous, Anciens Marins, qui ont navigué sur l’Océan Indien, ont sûrement fait escale aux COMORES. Alain MICHAUX, Président de l’AMMAC de MIRECOURT et Environs nous donne quelques informations sur ce territoire qui deviendra en 2011, le 101ème Département français et le 5ème Département d’Outre-Mer

- L’histoire de MAYOTTE et des COMORES

Au cœur de l’Océan indien, MAYOTTE est située à mi-chemin, dans le Canal de Mozambique, entre Madagascar et la cote africaine. D’une superficie de 376 km², elle comprend deux îles principales : la Petite Terre et la Grande Terre, et une trentaine de petits îlots parsemés dans un lagon de plus de 1500 km².

260160 personnes vivent dans ces îles de l’Archipel des Comores. MAYOTTE possède l’un des plus grands et des plus beaux lagons du monde, délimité par une barrière de corail, longue de plus de 160 km, elle-même coupée par une dizaine de passes.

Les COMORES

MAYOTTE a été la première des îles comoriennes à devenir française, dès 1841 ( mais il faudra encore un demi-siècle pour que le reste de l’Archipel passe sous le giron français). Puis, pendant un siècle, la France a traité MAYOTTE, comme une des 4 îles de l’Archipel des COMORES (avec la GRAND COMORE, ANJOUAN et MOHELI) avec un statut de protectorat, puis Territoire d’Outre-Mer.

En 1974, lors du Référendum d’autodétermination organisé dans l’Archipel, MAYOTTE vote seule à 64% pour rester française, alors que les trois autres îles choisissent massivement l’indépendance.

Valéry Giscard d’Estaing, alors Président, décide de la séparer de ses trois sœurs, allant à l’encontre des principes internationaux, qui militent pour le respect des frontières héritées de la colonisation..

L’île de MAYOTTE

Cette décision historique vaut, à la France, des condamnations régulières des Nations Unies : la résolution 3385 du 12 novembre 1975 affirme ainsi ‘’ la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’Archipel des COMORES, composé des îles d’ANJOUAN, de la GRANDE COMORE, de MAYOTTE et de MOHELI’’.

Même réaction de la part de l’Union Africaine.

L’histoire post-coloniale de l’Archipel des COMORES (NGAZIDJA / GRANDE COMORE, MWALI / MOHELI, NDZOUANI / ANJOUAN et MAORE / MAYOTTE) est indissociable des interventions du mercenaire Bob DENARD.

Un nouveau département français

Jusqu’à présent, l’île possédait le statut de Collectivité départementale Française. Le dimanche 29 mars 2009 a eu lieu un référendum pour savoir si MAYOTTE devait devenir un Département français. Le ‘’oui’’ l’a emporté avec plus de 95,2 % des suffrages exprimés.

En 2011, MAYOTTE deviendra le 101ème Département Français et le 5ème département d’Outre-Mer, après la GUADELOUPE, la MARTINIQUE, la GUYANE et la REUNION.

En 35 ans, la population de MAYOTTE a été multipliée par 5, pour atteindre 160265 en 2002 ,( plus de 190000 à nos jours). La densité moyenne sur l’Archipel s’élève à 428 habitants au km². Précisions : un tiers de la population est clandestine, proportion qui représenterait en France pour donner une certaine idée de l’ampleur, 25 millions de sans-papiers.

Le racisme des noirs envers les blancs est omniprésent.

Cette population est de plus en plus concentrée autour d’un pôle urbain : MAMOUDZOU, chef-lieu de l’île. MAYOTTE qui absorbe plus de 45000 habitants, soit 28% de la population totale.

La natalité élevée et l’immigration en provenance des îles voisines sont à l’origine de cette croissance démographique. Même si l’on assiste à une baisse de la natalité, celle-ci reste encore forte, avec un indice synthétique de fécondité de 5 enfants par femme (1,7 enfant par femme en Métropole).

Majoritairement musulmans, avec la pratique d’un islam sunnite, les Mahorais, issus de différentes migrations se retrouvent aujourd’hui dans deux grands groupes ethniques. D’origine malgache, dans le sud et l’ouest de l’île où se pratique la langue Shibushi, et plus africaine au nord, où l’on parle le Shimaore, un dérivé du Swahili.

La société mahoraise reste traditionnellement attachée au village, dont le centre est symbolisé par la mosquée.

- US NAVY

Il n’a y a pas que le ‘Triomphant’ et le ‘Charles de Gaulle’ qui ont des problèmes!!!!!! (Informations transmises par Alain MICHAUX)

Les américains font toujours plus grand et mieux que les autres...

Tout d’abord l’échouage du croiseur USS Port Royal . . .

Le croiseur Port Royal a endommagé les pales de ses hélices, le dôme de son sonar et abandonné des ancres, leurs chaînes et d’autres débris sur le fond de l’océan au cours des 3 jours pendant lesquels il est resté échoué sur un récif près de l’aéroport d’Honolulu, a annoncé la Navy.

Le croiseur a rejoint lundi le quai Mike 3 de la base de Pearl Harbor pendant que des plongeurs de la Navy utilisaient un véhicule téléguidé pour rechercher des dégâts supplémentaires.

Le Port Royal venait juste de terminer une période de 4 mois en cale sèche lorsqu’il s’est échoué jeudi soir après sa première journée d’essais en mer. sommes très heureux que le bâtiment ait été dégagé la nuit dernière” (lundi matin), a déclaré Walsh.

Les responsables de la Navy avaient espéré dégager le Port Royal lors de la 3è tentative, dimanche matin, mais la mer agitée les a empêchés de débarquer 200 t de carburant et d’eau.

A la place, les ingénieurs ont vidé 500 t d’eau de mer venant de ballast dans l’océan, jeté les ancres du navire et leurs chaînes à la mer, et utilisé 9 navires de sauvetage pour finalement sortir le Port Royal du récif, lundi matin.

Le commandant du croiseur, le Capt. John Carroll, a été temporairement relevé de ses fonctions lundi après-midi en attendant les résultats de l’enquête sur ce qui s’est passé.

Il retournera en cale sèche à la fin de la semaine pour être réparé, a déclaré le contre- amiral Joseph A. Walsh, adjoint au commandant et chef d’état-major de la Flotte du Pacifique.

. Il ne pouvait pas fournir une estimation du coût des dégâts ou des actions menées pour déséchouer le Port Royal : on le sait depuis entre 25 et 40 millions de dollars…

Evidemment, nous sommes très heureux que le bâtiment ait été dégagé la nuit dernière” (lundi matin), a déclaré Walsh.

Les responsables de la Navy avaient espéré dégager le Port Royal lors de la 3è tentative, dimanche matin, mais la mer agitée les a empêchés de débarquer 200 t de carburant et d’eau.

A la place, les ingénieurs ont vidé 500 t d’eau de mer venant de ballast dans l’océan, jeté les ancres du navire et leurs chaînes à la mer, et utilisé 9 navires de sauvetage pour finalement sortir le Port Royal du récif, lundi matin.

Le commandant du croiseur, le Capt. John Carroll, a été temporairement relevé de ses fonctions lundi après-midi en attendant les résultats de l’enquête sur ce qui s’est passé.

. . . et puis la collision dans le détroit d’Ormuz entre un SNA et un bâtiment de débarquement flambant neuf :

Le sous-marin (voir photos du kiosque plié) et le navire amphibie américains qui étaient entrés en collision le 20 mars dans le détroit d’Ormuz, sont arrivés le 21 dans le port de Bahreïn. L’USS Hartford et l’USS New Orléans sont arrivés au quai Mina Salman pour investiguer et évaluer les dégâts subits suite à leur collision en mer. Une enquête est actuellement en cours sur les circonstances de l’incident. Les dégâts subis par les 2 navires sont actuellement évalués. La propulsion du sous-marin n’a pas été touchée par la collision. Un des réservoirs de carburant du New Orléans s’est rompu, 95.000 l de diesel ont fui à la mer.

Rions un peu...

Une petite fille demande un jour à sa mère : « Maman, comment la race humaine est-elle apparue ? ». La maman répond : « Dieu fit Adam et Eve et ils eurent des enfants. C’est ainsi que la race humaine est apparue ».

Deux jours plus tard, la petite demande à son père la même question. Le père répond :  « Il y a très longtemps existaient les singes. Au fil des années, ils se transformèrent pour devenir des hommes. C’est ainsi qu’est apparue la race humaine ».

Confuse, la petite fille retourne voir sa mère et lui demande : « Maman, comment se fait-il que tu m’ai dit que la race humaine a été créée par Dieu et que papa m’affirme qu’elle vient du singe ? ».

« Chérie, répondit la maman, c’est que moi, je t’ai parlé de l’origine de ma famille et ton père de la sienne. (envoi de Guy DONNET)

- Promotion dans l'Ordre du Mérite

Début avril 2009, Madame Thérèse BLOTT, Marraine du Drapeau de l’Association des Anciens Poilus d’Orient, T.O.E. et A.F.N. a été élevée, par Monsieur André ROSSINOT, Maire de NANCY et ancien Ministre, au grade d’Officier dans l’Ordre National du Mérite.

 

Cette médaille lui a été remise en présence des Porte-Drapeaux des P.O.,T.O.E. et A.F.N. (NANCY ET LUNEVILLE), nos Amis Raymond CAVIN et Marcel TUREK.

 

Les Membres de l’Union des Marins de Lorraine adressent à Madame Thérèse BLOTT leurs sincères félicitations.

 

Notre Président Bernard OLIVIER nous a transmis un récit poignant concernant la valeur que certains hommes donnent à leurs Drapeaux

A la sanglante journée de WOERTH (6 août 1870), le 2ème régiment de tirailleurs algériens fut un des plus éprouvés : sur 2200 hommes et 76 officiers, il perdit 1820 hommes tués, blessés ou disparus et 70 officiers.

Quant au Drapeau, qu’on crut un moment tombé aux mains de l’ennemi, il fut sauvé dans les circonstances suivantes : vers la fin de la bataille, lorsqu’une partie du corps du Maréchal de Mac-Mahon était déjà en déroute et que les turcos du 2ème régiment luttaient avec courage et désespoir, ne voulant pas abandonner leurs positions, le colonel avait donné l’ordre au porte-drapeau, le lieutenant. VALES, de se retirer et de gagner au plus vite Reischoffen.

Cet officier, escorté de quelques tirailleurs, s’engagea dans la forêt et parvint, après mille difficultés, à se dérober, à la vue de l’ennemi qui l’environnait, et à atteindre le village que canonnaient déjà les Allemands. Surpris sur la route par un peloton de Ulhans, il put leur échapper, grâce aux nombreux fuyards, parmi lesquels, quelques-uns firent feu sur les cavaliers ennemis qui passèrent ventre à terre.

Arrivé à Strasbourg dans la journée du 7 août, il porta le Drapeau au bureau de l’Etat-major ; le commandant de la place le déploya aussitôt du haut du balcon donnant sur la place Kléber, devant une foule considérable qui l’accueillit par les cris de ‘’Vive la France ! Vive les turcos !’’la vue de cet insigne glorieux, sauvé de l’ennemi, enthousiasmait tous les cœurs.

D’après le tableau de Dujardin-Beaumetz
La brigade Lapasset brûle ses Drapeaux le 26 octobre 1970
En dépit des ordres reçus, les Drapeaux sont brûlés devant les soldats rassemblés. Une poignante émotion étreint les hommes.

Vinrent le siège et le bombardement que tout le monde sait, puis hélas ! la capitulation. Dans la nuit qui précéda la reddition de la place (28 septembre), le chef de corps remis au lieutenant Vales, le Drapeau de son régiment, lui demandant ce qu’il pensait en faire. « Le sauver » lui répondit-il. Il tint parole.

Brisant la hampe et la jetant au feu, il roula le Drapeau autour de son corps et cacha l’aigle en lieu sûr. Le lendemain, il défilait devant les lignes allemandes avec la précieuse relique sur sa poitrine.

Il resta six mois prisonnier en Allemagne, sans que les prussiens se soient jamais doutés que ce noble insigne était au milieu d’eux.

Enfin, à peine rentré en France, le Lieutenant Vales remit au Ministre de la guerre la glorieuse épave qui flotta au milieu du valeureux régiment.

NOTRE DRAPEAU (de Claude GESRET)

Il est né sur les barricades,
Il est composé de trois couleurs.
En haut du mât, tous le regardent,
Notre emblème national cher dans nos cœur,
Il a sa garde d’honneur.
Toujours en tête de nos régiments,
Il est l’objet de la cérémonie des couleurs.
Au sein des combats, c’était lui le point de ralliement.
Il a sillonné les mers et les océans.
A la poupe de nos navires,
Le monde entier le connaît et le respecte.
C’est notre ambassadeur.
Il est présent pour nos deuils,
Il accompagne jusqu’à la tombe ses défunts serviteurs.
A la veille d’être européens, dans un avenir peut-être assez proche,
Quand nous aurons le drapeau bleu étoilé,
Je m’adresse particulièrement aux jeunes générations,
Pour que son souvenir ne soit pas effacé,
J’espère que vous aurez toujours une pensée pour notre drapeau

- La ‘’Jeanne d’Arc’’ et le ‘’Georges Leygues’’ font la chasse aux pirates

En transit entre la Réunion et Djibouti, le porte-hélicoptères ‘’Jeanne d'Arc’’ et la frégate ‘’Georges Leygues’’ participent, depuis vendredi, à Atalante. Cette opération européenne est destinée à lutter contre la piraterie au large de la corne d'Afrique. Les deux navires, qui constituent le groupe école d'application des officiers de marine (GEAOM) de la Marine Nationale, mèneront cette mission jusqu'au 27 mars. « La ‘’Jeanne d'Arc’’ et le ‘’Georges Leygues’’ vont ainsi conduire des patrouilles au profit de l'opération européenne dans les zones de travail des thoniers européens au large de la côte orientale de la Somalie », précise l'Etat-Major des Armées.

C'est la seconde fois que le GEAOM est engagé dans la lutte contre la piraterie. En janvier, lors de son transit entre Djibouti et Abu Dhabi, il avait également apporté leur concours aux forces d'Atalante. L'EMA rappelle que l'opération Atalante a été lancée le 8 décembre 2008

par l'Union européenne pour lutter contre les actes de piraterie au large des côtes somaliennes et dans le golfe d'Aden.

La force maritime européenne est actuellement composée des frégates ‘’Psara’’ (Grèce), ‘’Rheinland-Pfalz’’ (Allemagne), ‘’Floréal’’ (France), ‘’Victoria’’ (Espagne), du patrouilleur ‘’Bettica’’ (Italie) et d'un avion de patrouille maritime espagnol (P3B basé à Djibouti). L'ATL2 français (TF 57) est placé en soutien associé.

Source : Mer et Marine - Crédits : Marine Nationale

- Les Anciens Marins et Marins Anciens Combattants de MIRECOURT et Environs embarquent pour leur 35ème Assemblée Générale

C’est le dimanche 29 mars 2009, dans une salle du restaurant « Le Mirage », à MIRECOURT (Vosges), que le Pacha de l’amicale, Alain MICHAUX souhaite la bienvenue à bord à son équipage. Créée en février 1973, par une poignée de copains anciens marins, l’AMMAC de MIRECOURT et Environs y reçoit son Drapeau à l’occasion de l’Assemblée Générale de 1979 des mains du Maître Principal KIRMAN, du BICM de NANCY. Jean Marie LAHALLE en a été le premier Président.

Les Membres ont eut une pensée particulière pour Roger THOUVENIN et PERRY Maurice, qui ont appareillé pour leur dernière croisière.

Le Président a remercié Michel CANTON, pour son dévouement, sa disponibilité et sa tenue en qualité de porte drapeau. Il a adressé les félicitations à René ANDRE, pour la médaille du Titre de Reconnaissance de la Nation, pour sa participation à la guerre d’Algérie.

L’équipage est fort de 21 Membres avec l’embarquement de quatre nouveaux matelots de MIRECOURT et des Environs.

« Restons solidaires et continuons à faire perdurer notre réseau de camaraderie et de solidarité dans ce monde égoïste et appliquons la devise qui est celle de la FAMMAC ‘’Unis comme à bord’’. D’autres vont venir nous rejoindre, il nous faut nous faire connaître et maintenir l’esprit des traditions de la Royale en contribuant au rayonnement de nos marines et provoquer ainsi les vocations des jeunes. La marine recrute cette année 3 500 postes. » dira le Pacha.

Petit rappel des rendez-vous de l’Amicale en 2009

- 3 mai : sortie des familles d’une journée en Alsace
- 7 juin : journée champêtre au Haut du Savon à HYMONT.
- Entre le 28 octobre et le 11 novembre : participation a une exposition-animations à la bibliothèque municipale de MIRECOURT pour faire connaître la lecture sur le thème des mers et océans.
A l’issue des élections le bureau se compose ainsi :
Président : MICHAUX, Alain.
Vice-présidents : DROUVOT Jean Pierre et BOCQUET Michel.
Trésorier : VOIRIN, Jean Paul, Suppléant : BAILLY, Maurice.
Secrétaire : RIEUX, Jean Laurent, Suppléant : LOTTE, Gérard.
Porte drapeau : CANTON, Michel, Suppléant : CHENEY, Maurice.

Avant de clôturer cette réunion, le Président a exprimé sa satisfaction et a remercié l’équipage de la confiance dont ils l’ont honorée en le nommant «Pacha» du navire et a souhaité avec tous, « bouchons gras » « Pontus » et autres « pingouins », maintenir un cap conservateur, perfectible et évolutif.

Rendez vous était donné au Carré pour un repas de clôture qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale.

MICHAUX, Alain,
Président de l'AMMAC MIRECOURT et Environs
6, Allée Pré le Duc
88170 CHATENOIS
Tél. fixe : 03 29 94 55 12 Portable : 06 24 33 47 84
N° ADSL : 09 75 49 76 65

michauxalain@wanadoo.fr

 

Courrier reçu : - De Pierre BECKER, fils de notre regretté Membre

De : Pierre BECKER - Date : 05/04/09 12:12:42 - A : Daniel Thirion; Guy J.M Donnet

Sujet : Recherche photos

Messieurs,

Je tiens tout particulièrement à vous remercier pour vos réponses aussi rapides.

J'ai pu voir sur le site de l'UML les photos de mon père lors de ses premiers embarquements. (Beaucoup d'émotion).

Je mesure encore l'importance qu'à joué son séjour dans la Marine Nationale. Relevant un peu du même caractère que celui de mon père, ne regrettant rien de mon passage dans cette armée et songe également à rejoindre cette Amicale afin de partager un peu de souvenir avec des "Anciens".

Venant de faire connaissance avec votre site internet, je le visiterai régulièrement et lors d'un déplacement en Lorraine je n'hésiterai pas si cela est possible de vous rencontrer.

En P.J. vous avez le "E.L.M. DUCHAYLA" rentrant de la première guerre du Golf et passant pour la dernière fois le pont de Recouvrance avant son désarmement en 1991.(surement mon meilleur embarquement).

Croyez, Messieurs à tous mes meilleurs sentiments

Pierre BECKER

- Assemblée générale de l’U.M.L. 21 mars 2009 - Taverne du Brasseur à AMNÉVILLE (Moselle)

 

Un très bon repas, une très bonne ambiance, et une nombreuse participation...

 Davantage de photos sur notre blog : uml-blog.skyrock.com

 

Ce bulletin a été réalisé par Daniel THIRION. Nous remercions Marcel LEGENDRE, Daniel EBERLE, José CASTANO (écrivain), Alain VANDEVILLE, Bernard OLIVIER, Alain MICHAUX, Guy DONNET et les sites INTERNET qui nous ont permis d’établir ce Bulletin. Si vous aussi, vous avez des souvenirs, des récits ou des informations sur la Marine que nous pourrions diffuser dans ce bulletin, n’hésitez-pas, faites nous les parvenir.

 
Le Bulletin "Dans le Sillage des Marins de Lorraine" distribué à nos membres est réalisé par Daniel THIRION, Rédacteur en Chef, aidé des différents auteurs signataires

L'adaptation pour le web est réalisé par Léon ROCHOTTE, webmestre

 

 

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