UNION des MARINS de LORRAINE
 
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U.M.L. ACTUALITÉS - (1)

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- 30 novembre 2007 : Messe pour les Marins disparus et réunion UML à Épinal

C'est à l'initiative du dynamique président de l'Amicale des Marins d'Épinal Dominique ROLLOT, Délégué Paroissial, que s'est tenue la célébration annuelle de la Messe pour les Marins disparus en la crypte de l'église de Notre-Dame de Gallilée à 18heures 30 en ce jour de la Saint André.

L'Officiant était le Curé BELIGNÉ, ex Lieutenant de Vaisseau sous-marinier.

L' assistance, recueillie et nombreuse, regroupait des marins de plusieurs amicales de la région et de l'UML , ainsi qu'épouses et veuves. On notait en particulier la présence du nouveau président de l'UML Bernard OLIVIER, Officier des Équipages Principal (h) Aéro, par ailleurs président de l'Association des Anciens Poilus d'Orient T.O.E. et A.F.N. (P.O.-T.O.E.-A.F.N.) de Meurthe et Moselle.

L'épître a été lu par Daniel PRÉVÔT, vice-président P.O.-T.O.E.-A.F.N.

La liste des Marins défunts ("Rôle d'Honneur") a été lue par le président ROLLOT

 

Une réunion informelle a rassemblé ensuite tout le monde avec repas pris en commun au restaurant Spina' Grill. Devant le succès rencontré par notre Union auprès des anciens marins de la Région Lorraine différents projets d'avenir ont été évoqués. Une brève communication a été donnée sur le navrant épisode créé par la Fédération parisienne.

Le président OLIVIER a ensuite remercié les Autorités et l'Assistance en ces termes:

Mesdames et chers Amis Anciens Marins,

Un grand merci à ceux qui nous ont réunis ce soir dans le souvenir des marins diisparus :

Ceux que nous avons connu, ceux qui nous étaient proches, mais aussi les Anciens de toutes les guerres nationales sans oublier les participants aux Opérations Extérieures actuelles.

Nous nous sommes réunis à l'initiative de Dominique ROLLOT, président des Anciens Marins d'Épinal, dans l'office célébré par Monsieur le Curé Denis BELIGNÉ, ancien LV sous-marinier. Ce qui me rajeunit car en 1964, affecté à Paris, j'ai connu un Lieutenant de Vaisseau quitter le Service Central Aéronautique por rejoindre la Trappe, LV GUILLEMEHU si mon souvenir est bon.

Aujourd'hui, la délégation Marine des Anciens Poilus d'Orient est avec vous.

Dans quelques jours, nous seront à nouveau réunis avec vous dans l'Union des Marins de Lorraine, association dont je prends la présidence officielle à partir du 1er janvier 2008.

En cette fin d'année, formulons ensemble vœux de prospérité dans l'union et l'amitié de la Lorraine, notre province qui a tant donné à la "Royale", tôle d'acier de nos bâtiments et équipages, Hommes de tous grades et de toutes spécialités.

Alors, bonne soirée et bienvenue à bord.

La couverture de l'évènement a été assurée par les journalistes de l'Est Républicain d'Épinal.

Texte et Photos (DR) Léon C. Rochotte, U.M.L.

 

- 28 novembre 2007 : La marine va recruter près de 3800 personnes l'an prochain (article de Mer et Marine)

La Marine nationale vient de lancer sa campagne de recrutement annuel. En 2008, près de 10% des effectifs militaires devraient être renouvelés. Forte de 54 000 personnes, dont 18% de civils, la flotte française rassemble plusieurs dizaines de professions, généralement très techniques : «Nous avons pratiquement tous les métiers de l'armée de Terre, sauf conducteur de chars, tous ceux de l'armée de l'Air et, en plus, nos propres métiers sur des domaines très pointus. Le challenge consiste donc à gérer une multitude de compétences et nécessite une vigilance constante. En effet, si mon flux d'infirmiers hyperbaristes éternue, c'est toute la marine qui s'enrhume», explique le vice-amiral d'escadre Pierre Devaux, directeur du personnel militaire. Sur les 3 à 4000 hommes et femmes intégrés chaque année, un maximum de profils sont recrutés «sur étagères», les compétences spécifiques provenant de centres spécialisés, comme l'Ecole navale, le centre d'instruction naval de Saint-Mandrier, ou encore l'Ecole des météorologistes-océanographes de Toulouse. «Les formations coûtent très cher, un million d'euros, par exemple, pour un pilote de chasse. Nous cherchons donc à faire des économies au travers de regroupements interarmées. C'est le cas de l'Ecole des applications militaires de l'énergie atomique à Cherbourg, des systèmes d'informations à Rennes, de la maintenance aéronautique à Rochefort...» De nombreux partenariats existent avec les grandes écoles, permettant de toucher des jeunes très qualifiés, sans compter une présence croissante de la marine dans les forums et salons étudiants. Depuis neuf ans, la flotte a également recours aux Engagés Initiaux de Courte Durée (EICD), souvent issus de milieux sociaux difficiles. Après des débuts délicats, cette politique, qui réalise de bons résultats en matière de réinsertion, permet d'accueillir 500 jeunes chaque année, pour des contrats de 3 ans, renouvelables 2 fois.

Fidéliser et reconvertir

Fidéliser les personnels pour éviter une fuite de compétences est une priorité pour la rue Royale : «On ne fidélise qu'en donnant une perspective de carrière. Nous avons donc des programmes de parcours valorisants grâce à la formation continue». Dans un monde de concurrence où les grands groupes s'arrachent les personnels qualifiés, l'aspect financier est crucial. C'est pourquoi des primes de haute technicité ont été mises en place pour sécuriser les postes les plus sensibles, par exemple dans le nucléaire, où les groupes privés n'hésitent pas à débaucher les militaires. Inciter les marins à ne pas mettre les voiles passe également par l'accompagnement de leurs familles. L'institution se doit de suivre l'évolution de la société. La marine, qui compte près de la moitié du parc de crèches du ministère de la Défense a, par exemple, signé un accord avec un groupe privé, permettant aux conjoints d'être dépannés, dans l'heure et à moindre coût. De même, une ligne « low cost » a été mise en place avec une compagnie aérienne. «Je dois désormais me soucier du problème social du couple, d'autant que 15% du personnel est féminin, et que 80 % des « marinettes » étant en ménage le sont avec un marin. Avec le double salaire et le contexte difficile de l'emploi, on ne déplace plus les gens comme autrefois. Nous assistons à un développement du célibat géographique». Enfin, l'ultime challenge de la marine porte sur la reconversion. Cité en exemple pour son efficacité, le service chargé de cette mission, «MARMOB», ne compte que 80 personnes, dont une moitié de chasseurs de tête et l'autre de consultants en «outplacement». S'appuyant sur un réseau de 5000 PME partenaires, ce service permet de reconvertir plus de 75% des militaires.

Source : Mer et Marine http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=106190&u=5159

Site Marine recrute : http://www.marinerecrute.gouv.fr/

- 20 novembre 2007 : "Et après la Jeanne d'Arc ?" Un ferry ? - question de Daniel THIRION, rédacteur en chef du Bulletin de l'UML

Article de "Défense et Marine" (Remerciements CV(r) Michel BOMONT) :

Le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, navire école de la Marine, subit actuellement son dernier grand carènage chez DCNS, à Brest. En 2010, le bâtiment admis au service actif en 1964, sera désarmé après 46 ans de bons et loyaux services. Alors que la question de son remplacement se pose depuis plusieurs années, l'état-major de la marine étudie l'opportunité d'acquérir un troisième navire du type Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) pour prendre sa relève. "Il faut trouver un bâtiment où les midships et leurs homologues étrangers se regroupent et se côtoient. C'est ce qui va forger l'esprit de corps dans la marine" indique-t-on Rue Royale, où le remplacement de la Jeanne est présenté comme une nécessité. L'état-major ne souhaite pas pour autant, n'importe quel type de bateau. Certains projets, comme la transformation d'un navire civil en bateau-école, sont visiblement mal perçus notamment parce qu'ils n'offrent pas les mêmes capacités militaires et aériennes: "L'entraînement doit être réalisé sur des unités de combat car il ne s'agit pas de faire une croisière autour du monde. De plus, il est souhaitable d'obtenir une utilisation durable du bâtiment, qui puisse intervenir sur d'autres missions, qu'elles soient militaires ou humanitaires. Dans ces conditions le concept du BPC correspond aux besoins", explique un officier supérieur.

Différentes pistes envisagées

Différentes pistes sont, ou ont été, étudiées pour assurer la succession de la Jeanne d'Arc. Ce fut notamment le cas du "groupe Jeanne d'Arc", un concept basé sur le regroupement de plusieurs unités de la flotte, une à deux frégates et un bâtiement logistique. Cette solution pour laquelle la marine a eu recours pour la campagne 1997/1998 pour cause d'indisponibilité de son porte-hékicoptères, présente un problème de budget. Il faut, notamment, disposer de suffisamment de bâtiments pour embarquer, en plus des équipages, 100 à 130 élèves: "Déployer plusieurs bâtiments de combat qui ne sont pas conçus pour cette mission coûte très cher. De plus, les effectifs de la flotte sont calculés au plus juste et on ne peut pas mobiliser chaque année des bateaux exclusivement pour la formation". Si "tendre vers une formation maritime européenne" est une priorité pour la marine, la constitution d'un groupe-école avec plusieurs membres de l'UE pose également problème, chaque pays disposant d'un mode de formation très différent. Ce concept paraît difficilement envisageable à court terme. Reste donc l'option d'un navire spécialement dédié et, en ce sens, la construction d'un BPC ne manque pas de pertinence. Bâtiment de grande taille (199 màtres pour 21.500 tonnes) et de conception modulaire, ce type de navire dispose d'importantes capacités d'hébergement, permettant l'accueil d'officiers-élèves, de leurs formateurs et de l'équipage, sans oublier les locaux destinés aux cours. Les nombreux logements, prévus pour 150 marins et 450 soldats sur une longue période, serviraient également aux troupes de l'Armée de Terre en cas d'utilisation du navire en dehors de sa mission d'école.

Un impératif : Réduire la facture au minimum

Les "Mistral" et Tonnerre", livrés en 2006 et 2007, ont déjà démontré leur important potentiel en matière de projection de forces , d'opérations humanitaires et d'évacuation de ressortissants (Opération Baliste au Liban en 2006). Conçu par DCNS et les Chantiers de l'Atlantique (désormais Aker Yards) aux normes civiles, le BPC présente par ailleurs des coûts d'exploitation très réduits avec une forte automatisation et un équipage relativement faible (180 marins contre 600 pour la Jeanne d'Arc). La marine est très sensible à son taux de disponibilité, grâce à l'amélioration de la maintenance. L'activité annuelle des BPC atteint 5000 heures, contre 2600 pour les générations précédentes de Transports de Chalands de Débarquement (TCD). Cela représente 210 jours de mer, pouvant être portés à 350 en cas de besoin, une marge de manœuvre très utile pour des opérations imprévues et parfois durables. Enfin, sur la question budgétaire, dans la mesure où les deux premiers navires de la série ont coûté 580 millions d'euros au ministère de la Défense (études comprises), la marine peut espèrer faire baisser la facture d'une troisième plateforme entre 159 et 200 millions d'euros, soit deux à trois fois moins que le prix d'une frégate neuve. À titre de comparaison avec le secteur civil, dans sa fourchette basse, ce budget est à peine plus important (20%) que le prix d'un ferry neuf ou des navires de ce type actuellement proposés sur le marché de l'occasion.

Une ambassade et une capacité d'intervention itinérante

Véritable ambassade flottante, la Jeanne d'Arc parcoure le monde depuis 43 ans, visitant chaque année une douzaine de pays. Avant même le porte-avions Charles de Gaulle, c'est sans doute le navire français le plus connu à l'étranger. Cette fonction de représentation, très importante pour entretenir des relations militaires, politiques et économiques avec les autres pays, est doublée d'une hausse des "missions opérationnelles" réalisées ces dernières années par le Groupe École d'Application des Officiers de Marine (GEAOM). Ainsi en 2004, la Jeanne a participé à l'opération Carbet, déclenchée suite aux troubles qui ont secoué Haïti. Début 2005, le porte-hélicoptères, arrivant en Océan Indien, a été dépêché en Indonésie pour soutenir les populations sinistrées par le tsunami. Le GEAOM a d'ailleurs constitué une très grande partie de l'aide militaire apportée par la France. On notera qu'à cette occasion, en raison de la destruction des infrastructures côtières, une capacité amphibie du porte-hélicoptères aurait été des plus utiles. Au cours de la dernière campagne, le navire école a, de nouveau, été utilisé à Madagascar en mars 2007, pour acheminer des médicaments et du matériel suite au passage du cyclone Indala.

Un navire pour les marins... et l'armée de Terre

Ces quelques opérations démontrent l'intérêt de disposer d'un grand bâtiment doté de capacités importants, notamment aériennes, naviguant six mois par an sur toutes les mers de la planète, notamment dans les régions à risques. Elles expliquent également l'intérêt des marins pour le BPC. Capable d'embarquer 4 chalands de débarquement, 16 hélicoptères, et plusieurs milliers de personnes sur de courtes périodes (comme pendant les évacuations au Liban), le Bâtiment de Projection et de Commandement dispose d'un vaste hôpital embarqué, parfait pour les opérations humanitaires, ainsi que d'impressionnants hangars pouvant permettre le stockage de vivres, de matériels et de véhicules. À l'heure où les évolutions géostétégiques laissent entrevoir une multiplication des interventions à l'étranger, un tel bateau pourrait complèter utilement les capacités de la Défense, et notamment de l'armée de Terre, pour se déployer sur les théâtres extérieurs.

Cette dernière, qui embarque de plus en plus fréquemment sur les navires de la marine, pourrait également bénéficier d'un navire école du type BPC pour assurer la formation de ses personnels, notamment des pilotes de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre. La Jeanne d'Arc embarque d'ailleurs chaque année des léléments de l'ALAT avec leurs hélicoptères Gazelle et Puma.

(Source : Mer et Marine)

En savoir plus sur "Mer et Marine" : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=106095&u=5159

 

- 29 septembre 2007 : Commémoration du 89ème anniversaire de l'Armistice Bulgare (récit de Danie! THIRION)

Cette cérémonie organisée par le Commandant (h) Bernard OLIVIER, Président de l'association des Anciens Poilus d'Orient, T.O.E. et A.F.N. de Meurthe-et-Moselle et par son équipe, s'est déroulée le samedi 29 septembre 2007, sur l'Esplanade du Monument de la Résistance, à LAXOU.

L'Union des Marins de Lorraine, qui était représentée par une douzaine de Membres et pour certains accompagnés de leurs épouses, a été invitée à participer à cette cérémonie, qui a été relevée par la présence de 15 Drapeaux..

Le Commandant Bernard OLIVIER a débuté la cérémonie à 10 heures en remerciant les Portes Drapeaux de leur ainsi que les personnalités présentes:

- Monsieur Jean-Claude CARREAU, Président qui a fondé l' ANPAVI, Association Nationale des Parents et Amis des Victimes des interventions en Yougoslavie, en souvenir de son fils, le Capitaine Gilles CARREAU, tombé le 22 juillet 1995 à SARAJEVO.
- Monsieur René KLARES, Président de l'Union des Marins de Lorraine, qui s'est déplacé avec une forte délégation, dont Monsieur Guy DONNET, Administrateur Honoraire de la F.A.M.M.A.C..
- Monsieur Yvan BOEF, Président de l'Association Vandoeuvre Lorraine Bulgarie, accompagné de Madame SLATOZ, Vice-Présidente et de Monsieur DEBIEF, historien.
- Monsieur Armand MARCHAL, Président de la fédération Nationale des Porte-Drapeaux de France, entouré des Porte-Drapeaux qui nous font I'honneur de leur dévouement
- Monsieur Ernest PERRIN, ancien Légionnaire, en souvenir de son beau-père, dernier P.O.

Selon la tradition, Le Commandant Bernard OLIVIER, a annoncé que nous allions, après l'envoi des couleurs, écouter l'historique écrit par son prédécesseur, le Colonel Bernard ALLAIRE, rendre un hommage par un dépôt de gerbe avant le recueillement dû à la Mémoire de tous nos morts.

Rappelons que si la Bataille des Dardanelles du 18 mars 1915, avec la tragédie du Cuirassé "BOUVET, " est la bataille historique de l'Armée de Mer, du 2 août 1914 au 24 octobre 1919, la "Royale" a compté la disparition en mer de 432 Officiers et 1083 Hommes d'Equipage sur le Front d'Orient.

Au son du clairon entonné par notre Ami Marcel TUREK, les couleurs ont été envoyées par Monsieur Daniel PREVOT, Vice-Président de l'Association des Poilus d'Orient, T.O.E. et A.F.N.

L'Ordre Général n° 89, du 12 octobre 1918 du Général FRANCHET d'ESPEREY a été lu par le Commandant Bernard OLIVIER :

" Une victoire éclatante, décisive, couronne l'offensive des Armées Alliées en Orient.

Arrachant à l'ennemi des positions qui semblaient inaccessibles, pénétrant dans ses lignes, le traquant sans relâche, elles ont triomphé de tous les obstacles et de toutes les résistances. Sous les coups précipités dont elles l'ont accablé, le Bulgare s'effondre et demande grâce.

En moins de quinze jours, les Alliés ont mis hors de cause une armée de 600000 hommes, solidement retranchée et soutenue par une puissante artillerie. Près de 90000 prisonniers, 800 canons au moins et un innombrable matériel restent entre leur mains et le bloc des empires centraux se disloque enfin.

Cette victoire, qui se classe parmi les plus beaux faits d'armes de cette guerre, cependant fertile en hauts faits, c'est à l'habileté des Chefs et des Etats-Majors, à l'endurance, au courage, à l'esprit de sacrifice des troupes que nous la devons.

Officiers et soldats, tous se sont dépensés dans les attaques et la poursuite, jusqu'à l'extrême limite de leurs forces.

A tous, j'adresse ici mes félicitations:

A l'Armée Britannique, qui après avoir, en de durs combats, affirmé une fois de plus ses qualités traditionnelles de bravoure et de ténacité, a enlevé les murailles du Dub et du mont Beles et foulé la première, le territoire Bulgare.
A l'Armée Serbe, qui les yeux.fixés" vers la patrie", animée d'une indomptable ardeur et confiante dans la justice de sa cause, a fait tomber les retranchements où l'ennemi se croyait hors d'atteinte, et fonçant à travers ses organisations, l'a, en cinq jours, coupé de la vallée du Vadar et contraint à une retraite désastreuse.
Au corps Expéditionnaire Italien, qui, après avoir emporté d'assaut les lignes de la Boucle de la Cernba, la cote 1050 et le Visoko, réputés imprenables, a largement contribué au succès en poursuivant, l'épée dans les reins, les colonnes de la XIème Armée Allemande.
A l'Armée Hellénique, dont les troupes, entraînées par leur fougue légendaires, ont joué un rôle glorieux sur les deux rives du Vadar et de la Cerna, et apporté à leurs aînés, l'appoint de leur jeune vaillance.
A l'Armée Française, enfin, qui a magnifiquement rempli la tâche que la Patrie lui a confiée sur cette terre d'Orient:
Divisions d'assaut, qui avez rompu les formidables défenses de l'ennemi.
Divisions de poursuite, qui l'avez forcé, sans trêve, sur les pics abrupts de la Dznaa, dans les défilés de Murgas, de Gopes et de Resna, dans le chaos des montagnes de l'Albanie et du Gradec
Cavaliers, qui, par votre audacieuse manœuvre à travers un massif où d'autres que vous ne seraient jamais passés, avez, en atteignant Uskub, coupé la retraite à l'ennemi et a acculé toute une armée à la capitulation.
Pilotes et Observateurs, qui avez éclairé la marche de nos colonnes et jeté la panique parmi les troupes qui tentaient de leur échapper.
Services de tous ordres, dont le dévouement fut inlassable.

A tous, je dis la fierté que j'éprouve à commander vos vaillantes Armées.

Votre héroïsme vous égale aux camarades du Front de France. Entre ceux d'ici et de là-bas, la Victoire ne distingue pas et vous avez prouvé que vous étiez dignes de partager leur gloire. "

Général FRANCHET d'ESPEREY

 Deux gerbes ont été déposées, l'une par Monsieur René KLARES, Président de l'U.M.L. et par Monsieur Marcel LEGENDRE, un des plus anciens Membres de l'U.M.L. La seconde a été déposée par Monsieur Jean Claude CARREAU, Citoyen d'Honneur de la Ville de SARAJEVO, ainsi que par Monsieur Yvan BOEV, président de l'Association Lorraine Bulgarie.

 A l'issue du dépôt de gerbes, le clairon a envoyé la sonnerie aux morts qui a donné à cette cérémonie une atmosphère de recueillement. La cérémonie s'est terminée par les remerciements aux autorités présentes qui ont salué nos Porte-Drapeaux.

 

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