Les NEWS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Table actualités Brèves de la presse électronique coréenne et européenne (4)
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RKI30315 - L'université de Berkley organise une conférence internationale sur la crise nord-coréenne
Une conférence du Comité pour la sécurité et la coopération en Asie-Pacifique s'est ouverte aujourd'hui 15 mars à l'université de Berkley, aux Etats-Unis, en présence de représentants des deux Corées. Au menu des discussions organisées par cette ONG canadienne, la situation dans la péninsule, les mesures à prendre par les pays voisins et la coopération pour garantir la sécurité régionale. Plus de 40 représentants des pays concernés, notamment des Etats-Unis et du Japon, participent à cette conférence.
Côté nord-coréen, l'ambassadeur adjoint aux Nations-Unies Han Seong-ryol et deux autres responsables figurent sur la liste des participants.
Les Quinze se préparent à dénoncer la situation des droits de l'homme en Corée du Nord
Si l'Union européenne présente à l'ONU une résolution dénonçant la situation des droits de l'homme en Corée du Nord, la Corée du Sud ne s'y opposera pas.
C'est la position sur laquelle se sont mis d'accord le ministère sud-coréen des Affaires étrangères et le réprésentant de la Grèce, qui occupe la présidence tournante des Quinze, alors que la commission des Nations-Unies pour les droits de l'homme doit tenir sa prochaine session à Genève le 17 mars prochain. Le gouvernement sud-coréen a pourtant exprimé son inquiètude sur l'éventuelle aggravation des relations entre la Corée du Nord et l'Union européenne en cas d'adoption de la résolution.
Les responsables des droits de l'homme des Quinze se sont réunis au début du mois pour discuter de la situation nord-coréenne et ont convenu d'adopter cette résolution appelant à l'amélioration des droits de l'homme dans le pays communiste.
Le Figaro : les Etats-Unis mettent Pékin au pied du mur
Washington fait pression sur Pekin afin de régler le problème nord-coréen le plus tôt possible : c'est ce qu'affirme un article publié hier 14 mars dans Le Figaro.
Selon le quotidien français, des demandes pressantes de l'administration américaine ont été communiquées au gouvernement chinois, à la fois par le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et par le secrétaire d'Etat Colin Powell, récemment en visite à Pékin. Selon Le Figaro, les Etats-Unis ayant déjà joué leur rôle pour assurer la non nucléarisation de la péninsule coréenne et du Japon, ce serait désormais à la Chine de prendre le relais en empêchant Pyongyang de développer des armes atomiques.
Le journal souligne également que la question nord-coréenne est devenue une pomme de discorde entre le Parti communiste et l'armée chinoise, Pékin s'inquiétant d'éventuelles actions militaires des Américains contre la Corée du Nord une fois la guerre en Irak terminée.
ADIT - BE Corée N°22 11/3/2003 - Projet de création d'une cité du futur (Digital Media City) dans un quartier de la ville de Séoul
Le Premier Ministre, M. Goh Kun, ancien maire de Séoul, a relancé son projet de création d'une nouvelle cité, miroir des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Ce projet, fortement soutenu par le gouvernement actuel, sera piloté par le Ministre de l'information et de la communication nouvellement élu, M. Chin Dae-Je, ancien président de la 'digital media business' de la société Samsung Electronics.
Après une analyse des initiatives similaires (Singapour, Japon, Taiwan, Malaisie,...), le nouveau gouvernement coréen relance le projet d'une 'Digital Media City' (DMC) à Séoul intégrant des nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Il s'agit d'une ville du futur qui sera implantée dans le quartier de Sangam a proximité du stade de la coupe du monde 2002 de football. La superficie utile sera de 33 hectares sur une surface totale de 57 ha.
M. Goh Kun, ancien maire de Seoul, nomme récemment Premier Ministre, avait établi le programme directeur de la DMC en fevrier 2001. Il avait mis en avant le multimedia et les télécommunications sans fil au service d'une ville entière qui sera opérationnelle en 2010.
Les premieres entreprises ciblées pour s'implanter dans cette DMC, seront celles qui créeront ces nouvelles technologies de l'information et qui développeront des logiciels multimedias et des systèmes embarqués (le slogan est - Internet et Communication sans fil, Partout -). Pour assurer la diversité, d'autres entreprises de services seront également accueillies comme les banques, les assureurs, les fournisseurs d'accès à différents services de communication, les consultants, les centres de R & D pharmaceutiques et biotechnologiques, etc.
Les entreprises étrangères specialisées en NTIC sont fortement sollicitées par la ville de Séoul pour investir dans la DMC. L'argumentation est de considérer la ville, de par son implantation stratégique, comme un futur centre operationnel pour l'Asie Orientale et un pont entre cultures occidentales et asiatiques.
La ville de Séoul assure la promotion de la DMC avec un fort appui du gouvernement actuel. Le Ministére de l'Information et de la Communication (MIC) est chargé de superviser ce projet au niveau technologique. Pour cela, il a confie a deux opérateurs le soin de piloter d'une part, les aspects R & D au niveau scientifique et technologique, d'autre part, le développement industriel et commercial. L'ETRI (Electronics and Telecommunications Research Institute), un institut public de R & D en télécommunications situé a Daejeon (dépendant du MIC), a proposé des solutions techniques de systèmes embarqués appliqués a la distribution, la sécurité, l'hopital et les transports intelligents (ITS). La société Samsung Electronics a été choisie pour fédérer un ensemble d'entreprises coréennes dans ces domaines. Il est déja cité la participation a ce projet de LG Electronics, Hyundai Mobis, LG CNS, Samsung SDS, Hyu, Dasan Networks, Bit Computer, Pam Pam Tech.
Au niveau des aides aux entreprises, le MIC a prevu un budget d'investissement pour bâtir l'infrastructure du réseau de communication.
Des aides fiscales seront attribuées aux entreprises par le Ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie (MOCIE) et par le Ministère de la Construction et du Transport (MOCT).
L'originalité de cette ville sera aussi de faire co-habiter entreprises et particuliers qui y vivront en symbiose en bénéficiant d'un rèseau intégré de NTIC. Pour cela, les applications seront développées dans un esprit 'Human-Oriented Digital Word' et s'intégreront dans la vie de la cité (supermarchés, hopitaux, sécurité, trafic automobile, kiosques, communications, domotique,...).
Un site Web presente cette vision futuriste : http://dmc.seoul.kr/penta_flash/
Contacts :- daniel.thiel@diplomatie.gouv.fr - Source : Ministère de l'Information et de la Communication ; Ville de Séoul ; Mail Economics Daily, 02/2003 ; Digital Times, 02/2003 - Source : ADIT -BE Corée N°22. Ambassade de France à Séoul / Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par email : subscribe.be.coree@adit.fr
¤ RKI30310 - Séoul enverrait des troupes du génie en cas d'attaque contre Bagdad
La Corée a décidé d'envoyer plusieurs centaines de soldats du génie en support des Américains en cas d'attaque contre l'Irak. Cette décision est intervenue lors d'une réunion hier du Conseil de sécurité nationale. L'envoi d'unité médicale et de matériel sera discuté plus tard. Le gouvernement avait initialement envisagé de déplacer au Proche-Orient les 150 hommes de son corps du génie, actuellement en Afghanistan. Mais, en considération des relations avec Washington, refroidies récemment, il a finalement décidé d'envoyer un plus gros effectif.
Le conseiller présidentiel à la sécurité Ra Jong-il avait annoncé lundi que les Etats-Unis avaient demandé l'envoi de renforts coréens.
Des députés coréens se prononcent contre une guerre en Irak
Trente-cinq députés sud-coréens ont publié aujourd'hui un communiqué s'opposant à la guerre en Irak. Dans ce communiqué, les parlementaires ont affirmé qu'une action militaire des Etats-Unis sans accord préalable de l'ONU pourrait remettre en cause la paix mondiale et l'ordre international. Ils ont aussi souligné que les alliés traditionnels des Etats-Unis comme la France et l'Allemagne s'y opposaient et que Hans Blix, le chef de la commission de contrôle de l'ONU, avait annoncé que ses experts pourraient achever leur mission d'ici quelques mois. Ils ont cependant reconnu craindre que leur opposition à la guerre ne pèse sur le réglement du contentieux nord-coréano-américain.
¤ RKI30306 - Goh Kun préconise l'intervention automatique des forces américaines en cas de conflit : Le Premier ministre Goh Kun a exposé les trois principes qui selon lui doivent guider le déplacement des bases américaines en Corée alors qu'il recevait aujourd'hui l'ambassadeur des Etats-Unis Thomas Hubbard. Il a précisé que le déménagement des bases ne devrait pas diminuer la force de dissuasion américaine. Selon lui, ce processus ne devra être entamé qu'après le réglement de la crise nucléaire nord-coréenne. De plus, il ne devra pas remettre en cause le principe d'intervention automatique des forces américaines en cas de conflit dans la péninsule. Pour que celui-ci reste opérationnel, une importante unité de combat devra être maintenue entre Séoul et la ligne de démarcation. Le représentant américain a répondu que ces principes devraient être discutés entre les deux pays, mais que le déplacement des bases n'affaiblirait pas la force de dissuasion. A ce propos, le ministre de la Défense Cho Young-gil a annoncé que la Corée et les Etats-Unis n'avaient pas pour l'instant évoqué le déménagement de l'unité basée entre la capitale et la frontière intercoréenne.
Première réunion sur la sécurité extérieure du président Roh Moo-hyun : Le président Roh Moo-hyun a convoqué aujourd'hui sa première conférence consacrée à la sécurité et à la réunification depuis son arrivée au pouvoir. Les discussions d'aujourd'hui ont non seulement porté sur le dossier nucléaire nord-coréen, mais également sur l'incident aérien survenu dimanche au-dessus de la mer de l'Est et sur le déplacement des bases américaines en Corée. Le président Roh et les ministres participant à la conférence ont manifesté leur inquiétude face à la réactivation du réacteur nucléaire nord-coréen et à la menace faite par Pyongyang de dénoncer l'armistice de 1953. Ils ont également réaffirmé l'engagement de Séoul à promouvoir une solution négociée à la crise.
Les Etats-Unis démentent qu'ils sont prêts à accepter le programme nucléaire de Pyongyang : La Maison Blanche a démenti hier l'information selon laquelle les Etats-Unis et certains de leurs alliés asiatiques auraient décidé de tolérer la possession d'armes nucléaires par la Corée du Nord. Son porte-parole Ari Fleisher a expliqué que le président George Bush s'était, à plusieurs reprises et ouvertement, déclaré contre la nucléarisation de la péninsule coréenne et que cela était la ligne diplomatique de son administration. Il a également affirmé que toutes les options restaient ouvertes, mais que le président Bush poursuivait ses efforts pour trouver une issue diplomatique au contentieux nucléaire nord-coréen. L'explication d'Ari Fleisher est intervenue après la publication hier d'informations contraires dans plusieurs journaux américains. Ainsi, selon le Washington Post, le gouvernement américain penserait que la Corée du Nord lancera inévitablement le retraitement de ses barres de combustible usagé d'ici deux à quatre semaines. La priorité de l'administration Bush serait donc d'empêcher Pyongyang de vendre du matériel nucléaire à d'autres Etats ou à des organisations terroristes. Le quotidien avance en outre que les alliés asiatiques des Etats-Unis dont le Japon soutiennent cette attitude. La Corée du Sud, la Chine et la Russie s'y rallieraient si Pyongyang relançait son retraitement nucléaire. Les quotidiens Los Angeles Times et USA Today ont publié la même analyse en citant des sources du gouvernement et du Congrès américains. A Séoul, un des responsables du gouvernement a annoncé qu'il tentait de connaître la position de Washington par des canaux diplomatiques. Selon lui, il est peu probable que les Etats-Unis aient modifié leur position traditionnelle, qui est de s'opposer aux ambitions nucléaires de Pyongyang.
Réunion de coopération économique entre les deux Corées la semaine prochaine : Séoul a accepté aujourd'hui une proposition de Pyongyang visant à organiser la prochaine réunion de travail du Comité intercoréen de coopération économique entre le 10 et le 12 mars prochain. Cette rencontre, qui se tiendra dans la ville nord-coréenne de Gaeseong, sera consacrée aux équipements nécessaires pour la reconnexion des chemins de fer et des routes de part et d'autre du 38ème parallèle. Une visite des chantiers devrait être également planifiée.
La Banque de Corée prévoit une baisse de la croissance : La banque centrale de Corée prévoit que la croissance économique du pays pourrait tomber à 4 % cette année. Dans une conférence de presse donnée aujourd'hui, son gouverneur, Park Seung, a expliqué que l'économie nationale connaissait des difficultés en raison notamment des éventuelles frappes américaines contre l'Irak et de la crise nucléaire dans la péninsule. Selon lui, les exportations et le secteur du BTP sont pour l'heure en bonne santé, mais la consommation, la production et les investissements dans les biens d'équipement ralentissent. En outre, la hausse du prix de brut a entrainé en février un déficit de la balance commerciale pour le troisième mois consécutif. Toujours selon le numéro un de la banque centrale, si les questions irakienne et nord-coréenne sont réglées d'ici un mois, le taux de croissance pourra se maintenir à 5 %. Par ailleurs, le comité monétaire de la banque réuni aujourd'hui a décidé de geler son taux directeur à 4,25 % pour le mois de mars afin de limiter l'inflation.
¤ RKI30301 La Corée du Nord se prépare à retraîter du plutonium pour fabriquer des armes nucléaires - 1 mars 2003
Les nord-Coréens s'apprêtent à retraiter du plutonium à Yongbyon, a annoncé hier le journal japonais Tokyo Shimbun. Selon le quotidien, qui cite des responsables américains, " suite au redémarrage du réacteur nucléaire, la Corée du Nord devrait préparer le fonctionnement des installations de retraîtement des barres de combustible usagé. " Des matières chimiques nécessaires au retraîtement auraient en effet été transférées dans ces installations. Cette information a été confirmée par une source diplomatique japonaise. Celle-ci a déclaré qu'un transfert de charbon sur le site du réacteur avait été détecté début février. D'autre part, le département d'Etat américain a annoncé que le retraîtement de plutonium par les nord-Coréens provoquerait une grave inquiètude de la communauté internationale. Son porte-parole Richard Boucher s'est pourtant refusé à confirmer la réactivation de la centrale nord-coréenne, indiquant que cette information était impossibler à vérifier depuis l'expulsion des inspecteurs de l'AIEA.
Washington ne tolérera pas le retraîtement du plutonium nord-coréen
Dans ce contexte, un haut responsable de l'administration américaine a prédit que le Conseil de sécurité des Nations-Unies pourrait prendre des sanctions contre la Corée du Nord si celle-ci retraîtait des barres de combustible usagé. En visite à Tokyo, ce responsable américain a indiqué que Washington connaissait l'existence de 1 ou 2 missiles nucléaires mais que le retraîtement du plutonium permettrait au pays communiste de fabriquer entre 6 et 9 armes nucléaires supplémentaires. Celles-ci pourraient être utilisées à des fins militaires ou vendues à des terroristes internationaux. Le responsable américain a rappelé que l'administration Bush ne le tolèrerait en aucun cas et qu'elle pourrait envisager un recours militaire contre la Corée du Nord.
NY Times : le Pentagone examinerait le bombardement des installations nord-coréennes
" Le Pentagone examine en secret l'éventuel bombardement des installations nucléaires nord-coréennes ". C'est ce qu'a indiqué hier un éditorialiste du journal américain New York Times. Dans son éditorial, Nicholas Kristof affirme que ce projet serait le plus secret et le plus effrayant de ceux développés par le département américain à la Défense. " Les officiels indiquent que ce n'est rien d'autre qu'un programme d'urgence. Il englobe un vaste éventail d'options militaires, depuis les frappes chirurgicales par missiles de croisière jusqu'aux bombardements massifs, et il est même question d'employer des armes nucléaires tactiques pour neutraliser les positions d'artillerie renforcées qui visent Séoul ", précise l'éditorialiste sans vouloir révéler ses sources.
¤ RKI30228 - L'AIEA et les Etats-Unis confirment le redémarrage du réacteur nord-coréen - 28 février
La Corée du Nord semble avoir redémarré l'un des réacteurs de son complexe de Yongbyon, à 90 km au nord de Pyongyang, mais elle n'a pas encore entamé le retraitement nucléaire. C'est ce qu'a indiqué hier le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Mohammed Elbaradei a tenu ces propos dans un entretien avec le journal américain Newsweek. Pour lui, la nouvelle de la réactivation du réacteur de Yongbyon n'est pas étonnante, puisque la Corée du Nord y faisait depuis quelques temps allusion. Il a ajouté que cette nouvelle n'aurait pas grande signification dans le processus de résolution de la crise nucléaire de Pyongyang. Le département d'Etat américain a lui aussi confirmé la remise en opération du réacteur de Yongbyon. Il a annoncé cependant ne disposer d'aucune information sur le retraitement de barres de combustible usagé.
" Le missile testé par Pyongyang serait une arme à longue portée "
Le vecteur que la Corée du Nord a testé lundi en mer de l'Est serait un nouveau missile de croisière à longue portée, non un ancien modèle des années 50. C'est le journal américain Washington Times qui a publié cette information en citant des responsables des services secrets américains. Cette information diverge de l'annonce faite par le secrétaire d'Etat américain. Colin Powell avait expliqué mardi que l'engin testé n'était pas véritablement menaçant. Le lendemain du test du missile nord-coréen, les médias ont estimé qu'il pourrait s'agir d'un Styx mis au point par la Russie et qu'il aurait une portée d'environ 80 kilomètres. Mais selon le Washington Times, il s'agirait plutôt d'une évolution nord-coréenne du " Silkworm " chinois que le Pentagone désigne sous le nom de " AG-1 ". Le journal a aussi précisé que l'on ne connaissait pas le lieu de l'essai du missile et que les renseignements américains craignaient que Pyongyang ne reprenne ses essais de missile de longue portée. Ces essais ont été arrêtés depuis le tir en 1998 du missile balistique Taepodong-2 au-dessus du Japon. On estime que le nouveau missile de croisière nord-coréen aurait une portée maximale de 160 kilomètres.
Les nord-Coréens s'intéressent à la politique du nouveau président du Sud
Les nord-Coréens portent un grand intérêt au nouveau gouvernement sud-coréen et à sa future politique. C'est ce qu'assure Chosun Shinbo, le journal de l'Association des résidents coréens pro-Pyongyang au Japon dans un article de son correspondant à Pyongyang. Selon ce journal, l'agence officielle nord-coréenne KCNA et le Rodong Shimbun, l'organe du Parti des travailleurs du Nord, ont parlé respectivement mardi et mercredi de l'investiture de Roh Moo-hyun. Ces médias nord-coréens, qui habituellement se limitent à annoncer l'élection d'un nouveau président au Sud, ont cette fois-ci également relaté la cérémonie d'investiture. Toujours selon le journal, l'arrivée d'un nouveau chef de l'Etat sud-coréen ne suffira pas dans l'immédiat à changer les relations Séoul-Washington. Certains nord-Coréens s'attendraient toutefois à ce que Roh Moo-hyun soit plus indépendant des Etats-Unis que ses prédécesseurs.
Roh Moo-hyun : "la Corée du Nord n'est pas un Etat criminel, mais un partenaire de négociations"
" La Corée du
Nord est en train de changer et la communauté
internationale doit la considérer comme partenaire
des négociations, non pas comme un pays criminel " a
fait savoir le président élu Roh Moo-hyun dans
une interview accordée au magazine américain,
Newsweek. Roh a indiqué que si la communauté
internationale garantissait au régime
nord-coréen la sécurité, des relations
normalisées et une assistance financière,
celui-ci pourrait abandonner son programme nucléaire.
Le nouveau président a assuré que la plupart
des sud-Coréens souhaitaient le maintien des forces
américaines en Corée. "Malgré les
souhaits du peuple coréen, je crois que si les
Américains décident de partir du pays, ils
partiront " a-t-il ajouté. 24/2/2003
Roh Moo-hyun
compte déclarer l'ouverture d'une nouvelle ère en Asie
du Nord-Est
D'autre part, Roh Moo-hyun compte souligner demain dans son discours d'investiture l'ouverture d'une nouvelle ère en Asie du Nord-Est ainsi que l'importance de la paix dans la péninsule coréenne. Il compte déclarer son intention de faire de la région une zone de prospérité et de stabilité, en soulignant que la péninsule coréenne jouera à cette fin un rôle de tête de pont entre le continent euro-asiatique et l'océan Pacifique. Roh Moo-hyun nommera sa nouvelle diplomatie nord-coréenne " politique pour la paix et la prospérité ". Il doit en outre annoncer les quatre principes de son gouvernement, basés sur le dialogue, la confiance entre le peuple et ses gouvernants, et enfin la stabilité et la paix dans la péninsule. Le nouveau président évoquera la fermeté nécessaire vis-à-vis du développement nucléaire nord-coréen et son souhait de régler le problème par le dialogue. Selon son porte-parole, il ne devrait pourtant pas proposer la tenue d'un sommet intercoréen. 24/2/2003 Source RKI
Plus de 200 personnes auraient péri dans l'incendie criminel du métro de Daegu
Bilan toujours provisoire de l'incendie criminel du métro de Daegu. Le nombre des victimes ne cesse d'augmenter et devrait atteindre 200 personnes. Selon l'Institut national des investigations scientifiques, suite à la recherche des corps, le nombre des morts devrait être multiplié par deux par rapport à celui annoncé par la police. Jusqu'à hier, l'institut a ramassé plus de 30 corps supplémentaires dans un seul wagon du métro incendié et a annoncé qu'il fallait s'attendre à retrouver encore plus de 70 corps. D'autre part, la police a demandé un mandat d'arrêt contre 10 suspects. Parmi eux, l'incendaire de 56 ans, ainsi que les responsables du métro impliqués pour homicide par imprudence. Source RKI 24/2/2003
¤ RKI30221 - Le nouveau président fixe les 12 grands projets nationaux
La commission de
transition du nouveau président Roh Moo-hyun a
annoncé aujourd'hui les 12 grands projets que le
prochain gouvernement mènerait tout au long du
quinquennat. Priorité parmi ces 12 programmes, le
prochain gouvernement cherchera à conclure un accord
de paix intercoréen après avoir trouvé
une solution à la question du nucléaire
nord-coréen. Il envisage aussi de créer un
forum de coopération pour la paix en Asie du
Nord-est. Autres projets d'envergure, la
décentralisation, avec l'établissement d'une
capitale administrative au centre du pays, la
réduction de l'intervention étatique dans les
relations entre patronat et syndicats, la promotion des
droits de la femme et des handicapés ainsi que la
poursuite des réformes dans
l'éducation.
La commission de
transition, créée après l'élection du
nouveau président le 19 décembre dernier, a
achevé aujourd'hui ses 50 jours de travaux.
Poursuite de l'audition parlementaire sur la nomination du Premier ministre
Suite de l'audition parlementaire sur la nomination du nouveau Premier ministre Goh Kun. Aujourd'hui, deuxième jour de l'audition, les députés ont interrogé 18 témoins sur l'éthique et les capacités de travail de Goh Kun. L'Assemblée nationale décidera mardi prochain d'approuver ou de rejeter la nomination. Mais cette décision s'annonce laborieuse : l'opposition, majoritaire au Parlement, se montre déjà sceptique sur le choix de M. Goh. Elle met en question les qualités morales et professionnelles du politicien, ancien Premier ministre et ancien maire de Séoul.
Incendie du métro de Daegu : les contrôleurs du trafic et le chauffeur du second métro mis en cause
Une erreur du chauffeur de la seconde rame aurait entraîné la mort de nombreux passagers lors de l'incendie criminel mardi dans le métro de Daegu. C'est ce qu'ont indiqué hier les policiers qui enquêtent sur ce drame dont le dernier bilan s'établit à 133 morts. Lorsque la rame n°1080 est arrivée dans la station où se trouvait le premier métro en feu, ses portes se sont automatiquement ouvertes mais M. Choi, le chauffeur, les a aussitôt refermées en retirant la clef de commande électrique pour s'enfuir. Il pensait, d'après ce qu'il a dit aux enquêteurs, que les passagers étaient déjà sortis. Rappelons que 79 des victimes ont péri enfermées dans la seconde rame. Autre direction de l'enquête, le sytème de contrôle du trafic du métro, qui aurait échoué à indiquer aux chauffeurs les mesures à prendre. Les contrôleurs ont jusqu'à présent refusé de livrer l'enregistrement de leurs communications radios avec les deux rames et la police va demander un mandat l'autorisant à fouiller leurs bureaux. Source RKI 23/2/2003
- Séoul en appelle à la coopération de Londres pour régler le dossier nucléaire nord-coréen
Une délégation de parlementaires sud-coréens en déplacement à Londres a fait appel à une plus large coopération de la Grande-Bretagne pour trouver une solution à la crise nucléaire nord-coréenne. Lors d'un entretien avec les experts de la péninsule de l'Institut britannique pour la stratégie internationale, la mission de Séoul a souligné que la crise nucléaire nord-coréenne devait être réglée de façon pacifique. Selon les députés coréens, il sera souhaitable que le conseil de sécurité de l'ONU adopte une approche multilatérale et évite une action militaire quelles que soient les circonstances. La délégation parlementaire de Séoul doit également se rendre au siège de l'Union européenne à Bruxelles ainsi qu'à celui de l'AIEA à Vienne pour discuter de la menace nucléaire de Pyongyang. Source: RKI 18/2/2003
¤ Pyongyang menace de rompre l'armistice de 1953
La Corée du Nord a menacé de rompre l'accord d'armistice de 1953 qui avait mis fin au conflit fratricide, accusant les Etats-Unis de préparer contre elle une attaque préventive. Un porte-parole de l'armée du peuple nord-coréenne a affirmé que les Etats-Unis renforçaient leur dispositif militaire autour de la péninsule en prévision d'une attaque, selon l'agence de presse officielle de Pyongyang. " La grave situation que créent les actes de guerre non déguisés commis par les Etats-Unis en violation de l'armistice contraint l'armée nord-coréenne à prendre immédiatement toutes les mesures pour y faire face ", déclare ce porte-parole non-identifié. Si Washington continue à violer l'armistice, poursuit-il, Pyongyang n'aura plus besoin de rester fidèle à cet accord. Source RKI 18/2/2003
¤ - Plus de 130 morts dans un métro en Corée du Sud [Français] : Source: Libération relais KOBEL 18 février 2003
Un incendie criminel, qui aurait été allumé par un malade mental, a fait au moins 134 morts, 136 blessés et 99 disparus dans le métro de Taegu (sud-est de la Corée du Sud). Ce bilan a été fourni par un responsable du centre de secours installé sur les lieux à l'agence Reuters. «Nous avons achevé les secours et la récupération des victimes à l'extérieur des wagons. Mais nous avons trouvé un nombre significatif de corps à l'intérieur. Les corps sont dans un état qui rend difficile l'identification», a déclaré le maire de la troisième ville du pays, Cho Hae-Nyong.
Environ 600 passagers se trouvaient à bord du train quand l'incendie s'est déclaré, vers 10h00 du matin (2h à Paris). Soixante-six véhicules de pompiers et quelque 3.000 hommes sont engagés dans les opérations de secours. Leur intervention est rendue difficile par l'épaisse fumée et des émanations toxiques qui se dégagent du sinistre. Pour descendre dans la station, les sauveteurs équipés de masques à gaz s'attachent les uns aux autres à des cordes. «Nous sommes (inquiets) pour ceux qui se trouvent toujours pris au piège dans le train plein de fumée. S'ils n'ont pas encore été secourus, ils pourraient se trouver dans une situation critique», a estimé un responsable des services d'urgence du CHU de Kyungpook. La plupart des blessés ont été intoxiqués.
Le suspect, placé en garde à vue, serait un certain Kim Dae-Hwan, 56 ans. Selon la chaîne de télévision YTN news, le pyromane présumé a été arrêté alors qu'il était soigné à l'hôpital après avoir été dénoncé par d'autres blessés. «Il a imprégné le sol du métro du liquide et l'a allumé avec un briquet. Le feu s'est répandu rapidement et l'homme a fui les lieux», a dit un témoin, Jun Yung-Nam, 64 ans, cité par l'agence Yonhap. Un autre témoin a raconté que des passagers avaient tenté en vain de l'empêcher de mettre le feu. «On ne sait pas exactement quels sont ses motifs. Nous pensons qu'il s'agit d'un malade mental. On sait qu'il a été soigné dans un hôpital psychiatrique», a précisé un responsable de la police.
Le président sud-coréen Kim Dae-Jung a adressé ses condoléances aux familles des victimes. Le 28 avril 1995, déjà, une explosion au gaz avait fait une centaine de morts et une centaine de blessés sur l'unique ligne de métro de la ville.
[Nederlands] Meer dan 100 doden bij metrobrand Zuid-Korea . Source: ANP
SEOUL (ANP) - Een felle brand in een metrotrein in de Zuid-Koreaanse stad Taegu heeft aan zeker 134 mensen het leven gekost. Zeker 136 mensen zijn gewond en 99 mensen worden vermist. Dat heeft een medewerker van de Zuid-Koreaanse reddingsdiensten dinsdag meegedeeld. In de trein zaten naar schatting zeshonderd mensen. De brand is volgens ooggetuigen aangestoken door een man die in een treinstel een melkpak met een licht ontvlambare stof tot ontbranding bracht. Dat gebeurde toen de trein op het punt stond te vertrekken. Veel passagiers konden de trein niet uit omdat de deuren net dicht waren gegaan. Er is een 57-jarige man aangehouden die van de brandstichting wordt verdacht. De man heeft volgens het Zuid-Koreaanse persbureau Yonhap brandwonden aan zijn armen en benen opgelopen. Volgens een politieofficier is hij geestelijk in de war en is hij in een psychiatrisch ziekenhuis opgenomen. Na drie uur waren brandbestrijders het vuur meester. Dichte rook steeg op uit de trappenhuizen en luchtkokers. Giftige gassen bemoeilijken het reddingswerk in de gang van de ondergrondse. Taegu ligt in het zuidoosten van Zuid-Korea, 200 kilometer van Seoul, en is met 2,5 miljoen inwoners de derde stad van het land.
Nog ruim 70 ongeïdentificeerde lijken in metro
TAEGU (ANP) - In de uitgebrande wagons van de metro van Taegu liggen nog meer dan zeventig lijken die nog niet geïdentificeerd zijn. Dat heeft brandweercommandant Kim Shin-dong van de op twee na grootste stad van Zuid-Korea dinsdag tegen verslaggevers gezegd. De autoriteiten zullen proberen de lijken met behulp van DNA te identificeren. De brand heeft aan zeker 134 mensen het leven
[English] Arsonist kills 130 on S Korea tube. Source: The Guardian
At least 130 people were killed today, with more than 100 missing feared dead, in a suspected arson attack on an underground train in South Korea's third largest city.
The blaze started on the Daegu metro when a man set fire to a milk carton filled with flammable material, police said. A suspect was being questioned but officers have not determined a motive for the attack. Firefighters said they saw 100 bodies in the burned carriages, giving weight to media reports that put the death toll higher than the police. One witness detailed the terrifying scene as the fire ignited: "The man kept flickering a lighter and an old man told him to stop. The man dropped the lighter and the train caught fire," an unidentified male survivor told YTN News. "Several young men seized him, but the fire spread and black smoke rose. Then everyone rushed out."
Kang Yeon-ju, 21, one of the passengers who is still missing, telephoned her mother in a panic when the fire began. "She only said that there was a fire and the train door wasn't opening, so I told her to just break open a window and get out," said Kim Bok-sun, 45. Ms Kim called her daughter back a few minutes later but no one answered the phone. Firefighters said 87 people were missing with toxic fumes impeding rescue operations. Police are interrogating Kim Dae-han, 46, who witnesses said carried a milk carton filled with flammable material into a carriage. "When the man tried to use a cigarette lighter to light the box, some passengers tied to stop him. Apparently a scuffle erupted and the box exploded into flames," a police spokesman said. YTN News aired footage of the frantic scene inside a nearby hospital reportedly showing the suspect being attended to by nurses. The man sat frowning on a bed wearing what appeared to be a hospital smock, his face and hands smudged from soot from the fire.
Yu Heung-soo, a police sergeant in Daegu, said Mr Kim had been burned on both legs and the right wrist, but YTN quoted a doctor as saying that his only injury was toxic gas and smoke inhalation. YTN News, without citing sources, also reported that the suspect worked as truck driver and had once threatened to burn down the hospital where he had received unsatisfactory treatment. Fire department officials said some 3,200 people, including 1,000 firefighters and a large number of police officers, had been mobilised to rescue victims. In the minutes after the fire began, thick black smoke billowed out of the ventilator shafts. City centre traffic came to a standstill as ambulances rushed to the scene. Firefighters in orange suits and oxygen tanks rushed into the subway. Rescuers brought victims, their faces and clothes black with soot, up to the street in stretchers and slid them into ambulances. Daegu, one of the 10 World Cup soccer venues last year, is the third largest city in South Korea with a population of 2.5m. In 1995, a gas explosion in an underground railway construction site in the city killed 101 people and injured 143 others. In South Korea's last major fire disaster, 55 people were killed in a beer hall in Incheon, near Seoul, in October.
¤ RKI30213 - Kim Dae-jung justifie son rôle dans le transfert de fonds à la Corée du Nord
Le président Kim Dae-jung a reconnu aujourd'hui sa responsabilité dans le transfert d'argent à la Corée du Nord via l'entreprise Hyundai Merchant Marine. La Cour des comptes avait mis à jour le mois dernier un virement de 200 millions de dollars d'argent public effectué juste avant la rencontre entre les chefs d'Etat des deux Corées en juin 2000. " Je sais que cette affaire a provoqué l'inquiétude du peuple. Je suis désolé pour cela et j'en assume toute la responsabilité ", a déclaré le président de la République dans une conférence de presse télévisée. Il a précisé que le groupe Hyundai avait obtenu le droit d'exploitation de sept projets importants en Corée du Nord en échange de cette somme d'argent et que son gouvernement avait accepté cette transaction malgré son illégalité. Les autorités ont agi au nom de la paix et pour améliorer les relations diplomatiques entre les deux pays, a précisé Kim Dae-jung. Le président sortant a reconnu aussi avoir bénéficié, pour organiser le sommet de 2000, de la coopération du groupe Hyundai, qui était en contact avec les autorités nord-coréennes. En revanche, il a nié toute relation entre l'argent versé et le sommet historique intercoréen. Son conseiller pour la sécurité Lim Dong-won, qui était directeur des services secrets à l'époque du transfert de fonds a lui aussi reconnu que son agence avait aidé le groupe à verser les 200 millions de dollars. Ces déclarations contredisent la version précédente fournie par la présidence de la République. Le chef de l'Etat avait démenti dans un premier temps avoir détourné les prêts accordés à Hyundai Merchant Marine. RKI 13/2/2003
Quatre cent personnes traversent la DMZ
Un groupe de 400 sud-Coréens s'est rendu aujourd'hui au mont Geumgang en Corée du Nord en empruntant la route intercoréenne. Des hommes d'affaires, hommes politiques, universitaires ou représentants des ONG, sont partis à bord d'autobus pour traverser la ligne de démarcation. Un peu avant leur départ, la route sur la côte est du pays a été officiellement inaugurée en présence des représentants des deux Corées. Les excursions touristiques dans cette montagne pittoresque de Corée du Nord ont été lancées en novembre 1998 par le groupe Hyundai-Asan, affilié alors au conglomérat Hyundai, mais qu'elles étaient effectuées en bateau jusqu'à présent. Pour la première fois, l'accès terrestre au mont est mis en service. C'est aussi la première fois depuis plus de 50 ans que les civils sont autorisés à traverser la DMZ. La semaine dernière, Hyundai-Asan avait organisé un premier voyage d'inspection du nouveau parcours et il lancera bientôt les excursions régulières pour les touristes du Sud.
Les familles séparées autorisées à emprunter la route intercoréenne
Les familles sud-coréennes qui se rendront la semaine prochaine au mont Geumgang pour retrouver leurs parents restés au Nord pourront s'y rendre en bus en empruntant la route inaugurée aujourd'hui. La Croix-Rouge sud-coréenne a annoncé que son homologue du Nord avait accepté sa proposition d'organiser un voyage en bus pour environ 500 sud-Coréens sélectionnés pour participer aux prochaines retrouvailles de familles séparées qui commenceront le 20 février prochain.
¤ RKI30212 - L'AIEA saisit le Conseil de Sécurité de l'ONU
12/2/2003 - L'Agence internationale de l'énergie atomique a décidé de saisir le Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur le contentieux nucléaire nord-coréen. Réuni hier à Vienne, le conseil des gouverneurs a adopté une résolution pour informer le Conseil de Sécurité et l'Assemblée générale de l'ONU que l'agence était incapable de vérifier l'activité nucléaire de la Corée du Nord qui par ailleurs viole ses obligations en matière de non-prolifération nucléaire. La résolution exprime aussi le souhait d'une solution pacifique de la crise. Le texte a été adopté avec 31 voix pour, aucune contre, et deux abstentions, il s'agit de la Russie et de Cuba. L'adoption de la résolution entraîne la saisine du Conseil de Sécurité, quatre mois donc après que le régime de Kim Jong-il ait reconnu l'existence d'un programme secret d'enrichissement de l'uranium devant les Américains. Selon un responsable du gouvernement sud-coréen, l'organe exécutif de l'Onu devrait se réunir la semaine prochaine pour discuter du dossier et demander à Pyongyang de revenir sur son retrait du Traité de non-prolifération nucléaire.
L'AIEA s'oppose cependant à des sanctions immédiates
L'AIEA a saisi le Conseil de Sécurité mais elle s'oppose à des sanctions immédiates contre Pyongyang. Le directeur général de l'agence Mohamed Elbaradei a précisé que les membres du conseil des gouverneurs avaient clairement annoncé qu'il n'était pas approprié de prendre immédiatement des sanctions contre Pyongyang sans avoir mené des démarches diplomatiques au préalable. Cependant, les Etats-Unis ont laissé entendre que le Conseil de Sécurité passerait en revue toutes les hypothèses disponibles.
" Les missiles nord-coréens peuvent atteindre les Etats-Unis "
Au cours d'une audition au Sénat américain, le directeur de la CIA a annoncé que la Corée du Nord possédait une ou deux armes atomiques et des missiles balistiques pouvant atteindre la côte ouest des Etats-Unis. De son côté, le directeur de l'information de la défense a confirmé que Pyongyang possédait un missile baptisé Daepodong 2 pouvant atteindre la côte ouest des Etats-Unis, mais que cet engin n'avait pas encore été testé. Par ailleurs, un haut responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a annoncé aujourd'hui que son pays était capable d'attaquer tous les objectifs américains du monde entier en cas de provocation.
¤ Lex30203 - Un INSTITUT PASTEUR en Corée du Sud :
Philippe KOURILSKY, le directeur de la fondation parisienne, a signé un accord avec le gouvernement de Séoul prévoyant la création d'un nouveau centre de recherche dans ce pays. Il sera entièrement financé par la Corée du Sud, qui y investira 100 millions de dollars sur 10 ans. Ce sera la première ouverture d'un Institut Pasteur dans le monde depuis celui de Rome en 1976. Source: La Lettre de l'Expansion 3/2/2003
Paul BREY traque le paludisme jusqu'en Corée du Sud
Le scientifique américain Paul BREY a élu domicile à l'Institut Pasteur à Paris en 1986. Il est l'homme clé à l'origine di séquençage (publié cet automne) de l' Anopheles Gambiae , l'un des moustiques vecteur du paludisme. Le directeur du nouveau programme Anophèle de Pasteur sera aussi le directeur du programme phare de recherches sur le paludisme du futur Institut Pasteur qui doit être créé en Corée du Sud en partenariat avec l'Institut coréen des sciences et de la technologie, vient d'annoncer l'Institut Pasteur à Paris. La Corée du Sud consacrera 60 millions de dollars au paludisme sur huit ans. Source: La Croix 5/02/2003.
¤ RKI30206 - Pyongyang redémarre ses installations nucléaires pour la production d'électricité
La Corée du Nord a annoncé hier avoir commencé les opérations pour relancer l'activité du réacteur nucléaire de la centrale de Yongbyon. Selon le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, le pays a redémarré normalement ses installations nucléaires dans le but de produire de l'électricité, mais les Etats-Unis qualifient cette mesure de provocation et de menace pour la communauté internationale. Les interprétations divergent sur cette décision. Pour certains, la Corée du Nord produit déjà de l'électricité après avoir remis en service le réacteur, pour les autres, elle " normalise " les opérations destinées à le réactiver. Pourtant, hier, après l'annonce de Pyongyang, les agences étrangères comme AFP et AP ont fait état, dans les titres de leurs articles, du " redémmarage des installations nucléaires ". Séoul juge qu'il est trop tôt pour vérifier si la centrale de Yongbyon est réellement en activité ou pas, il faudra encore quelques jours pour le vérifier.
Washington demande à Pyongyang de revenir sur sa décision
De son côté, Washington a demandé à Pyongyang de revenir sur sa décision de réactiver ses installations nucléaires. Un responsable du département d'Etat a déclaré que si cette mesure était confirmée, ce serait un développement très grave. Cette source anonyme a ajouté que les Etats-Unis appelaient la Corée du Nord à faire marche arrière. Le responsable américain n'a pas pu confirmer si les renseignements américains avaient vérifié la réactivation ou non de la centrale nucléaire nord-coréenne. Un peu plus tôt, le porte-parole de la Maison Blanche Ari Fleisher s'est lui aussi refusé à commenter l'information donnée par l'agence nord-coréenne.
¤ RKI30203 - Newsweek : la diplomatie américaine est dans l'impasse
" La Corée du Sud, la Chine et la Russie empêchent l'AIEA à présenter le dossier nord-coréen au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Et la diplomatie américaine est dans l'impasse ", a publié le magazine américain, Newsweek. Si l'on en croit son dernier numéro, la tentative de l'agence internationale de l'énergie atomique de régler l'affaire nord-coréenne au sein de l'ONU rencontre l'opposition des 3 pays voisins de la péninsule coréenne. Par ailleurs, la tentative de Washington de créer un front commun de la communauté internationale devrait se solder par un échec, a conclu le magazine.
Le gouvernement sud-coréen n'a pas d'information sur les activités à Yongbyon
" Aucune information officielle sur le transfert de barres de combustibles usagés n'a été donnée et le gouvernement sud-coréen est en train de vérifier cette information ", a fait savoir un haut responsable à Séoul. Selon ce dernier, même si le mouvement des camions autour des installations nucléaires en Corée du Nord a été détecté par le satellite américain, il est difficile de verifier si les barres de combustible ont été chargés. Et l'administration américaine s'est montrée inquiète pour une déclaration protocole de sa position. Je vous rappelle que selon le New York Times du 30 janvier, les satellites américains ont détecté des camions transportant les 8 000 barres de combustibles usagés entreposés dans la centrale nucléaire de Yongbyon.
¤ RKI30202 - Activités suspectes à la centrale de Yongbyon
Les satellites américains ont repéré des activités suspectes autour de la centrale nucléaire de Yongbyon, en Corée du Nord. Selon le New York Times, les Etats-Unis possèdent des photos satellites du site de Yongbyon qui montrent des mouvements autour des entrepôts où se trouvent les stocks de combustible usagé. Le va-et-vient des camions pourraient indiquer que la Corée du Nord s'apprête à retraiter ces 8 000 barres pour en extraire du plutonium et fabriquer une bombe atomique. Depuis la signature de l'accord de Genève en 1994, le combustible irradié était entreposé dans des containers sous scellés de l'agence internationale de l'énergie atomique. Après l'annonce de la reprise de ses activités nucléaires, le régime communiste avait décidé le 22 décembre dernier de retirer les sceaux de l'AIEA.
Les Etats-Unis mettent en garde la Corée du Nord contre le retraitement de son combustible nucléaire
La réaction américaine ne s'est pas faite attendre. La Maison Blanche a mis en garde la Corée du Nord contre toute provocation destinée à faire monter la tension autour de ses activités nucléaires. " Le retraitement des barres de combustibles usagés serait considéré comme un chantage pour intimider la communauté internationale " a averti le porte-parole de la présidence américaine. Selon Ari Fleischer, " Cette mesure aurait pour effet d'isoler un peu plus la Corée du Nord sur la scène internationale alors que nous cherchons une solution pacifique à la situation ". Par ailleurs, les Etats-Unis ont appelé la Corée du Nord à respecter sa promesse de ne pas fabriquer d'armes nucléaires. Le régime de Pyongyang a toujours dit que la remise en route de ses centrales nucléaires devait servir à produire de l'électricité.
La Corée du Nord va boycotter la réunion de l'AIEA
L'ambassadeur de Corée du Nord à Moscou a annoncé vendredi que son pays n'avait pas l'intention d'assister à la réunion de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, prévue le 12 février. Cette rencontre des 35 pays membres de l'AIEA sera consacré à l'examen du dossier nord-coréen. A cette occasion, l'agence de Vienne devrait annoncer la saisine du Conseil de Sécurité de l'ONU, première étape vers de possibles sanctions contre la Corée du Nord. Un peu plus tôt, le directeur de l'AIEA avait déclaré que le régime communiste violait ses engagements en matière de nucléaire. Mohamed ElBaradei avait aussi confirmé le transfert du dossier au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Par ailleurs, l'ambassadeur de Pyongyang a également dénoncé les menées guerrières de Washington. Pour le diplomate, la présence du porte-avion américain Kitty Hawk près de la péninsule coréenne prouve les intentions hostiles de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis renforcent leurs effectifs militaires autour de la Corée (CBS)
D'ailleurs, on apprend par la télévision américaine que la Flotte du Pacifique a appelé le département d'Etat à renforcer sa présence militaire dans la péninsule coréenne. Selon la chaîne de télévision américaine CBS, il s'agit de près de 2 000 soldats notamment dans l'armée de l'air. Cette demande n'a pas encore été approuvée par Donald Rumsfeld, mais l'administration Bush pourrait ne plus s'appuyer sur le dialogue pour désamorcer la crise nucléaire, selon l'analyse de CBS.
Le Premier ministre japonais veut poursuivre la normalisation avec Pyongyang
Le Premier ministre
japonais Junichiro Koizumi a déclaré que son
pays voulait normaliser ses relations avec la Corée
du nord sur la base de l'accord du 17 septembre. Le chef du
gouvernement a tenu ces propos devant les
députés nippons à l'occasion de son
discours de politique générale. Dans ce texte,
signé lors de la visite historique du chef du
gouvernement nippon à Pyongyang, le Japon s'excuse
pour la colonisation de la péninsule et promet une
aide économique au régime communiste
après la normalisation. De son côté,
l'homme fort de Pyongyang Kim Jong-il s'était
engagé à se conformer à tous ses
engagements internationaux et à prolonger son
moratoire sur les essais de missiles au-delà de 2003.
Cependant, le processus de rapprochement des deux pays avait
été suspendu en raison de la polémique sur les
enlèvements de japonais par Pyongyang dans les années
70 et 80. Par ailleurs, Junichiro Koizumi a rappelé dans son
discours que son pays souhaitait éliminer les armes
nucléaires de la péninsule coréenne.
" La Corée du Nord refuse de faire des concessions pour le dialogue "
L'échec de la mission de l'émissaire spécial du président Kim Dae-jung à Pyongyang n'est pas surprenant car le régime communiste ne veut pas faire de concession pour ouvrir un dialogue. C'est ce qu'a estimé hier l'Association des résidents coréens pro-Pyongyang au Japon. Selon le Chosun Sinbo, le gouvernement sud-coréen a eu tort de se faire des illusions sur le voyage de Lim Dong-won. Le journal prétend que l'union des deux Corées par le biais du dialogue nord-sud et du projet de coopération intercoréenne est un atout visant à empêcher la tension dans la péninsule coréenne au lieu de recourir à un soutien étranger.
¤ Thalassa > 20 h 50, France 3 : Escale en Corée du Sud. Vendredi 31 janvier 2003.
Le magazine donne
à découvrir les Îles
sud-coréennes. Chacune d'elles constitue un univers
bien différent. Ainsi celle d'Udo abrite- t-elle
d'étranges sirènes: 4000 femmes qui, chaque
jour, pendant six heures, enchaînent apnée sur
apnée pour récupérer les coquillages
disséminés au fond de l'océan.
L'île de Paen- gnyong-do, défigurée par
les canons et les barbelés, vient, elle, rappeler que
les relations avec son voisin nord-coréen sont plus
que tendues. Un voyage singulier dans un pays
déchiré entre ses traditions, un essor
économique certain et des tensions à sa
frontière. (EXP-mag30123)
THALASSA - Programme : Magazine proposé par Georges
Pemoud. Escale en Corée du Sud. Entre la Chine et le Japon, la
Corée s'offre, avec ses 1700 kilomètres de côtes,
une ouverture unique sur la mer et sur le monde :
Les petites sirènes d'Udo : Sur les îles d'Udo et de Cheju Do, ce sont les femmes qui plongent pour pêcher coquillages, poissons et poulpes - Corée du Nord / Corée du Sud : une histoire de réconciliation. Le souhait des pêcheurs de l'île de Paengnyong- do est de voir tomber la frontière entre les deux pays. Un ferry privé est le seul à emmener des touristes au Nord - Les sommeliers de la mer : Dans l'archipel de Shin Ann, des hommes se sont spécialisés dans la pêche de minuscules crevettes qui, une fois conditionnées, valent de l'or - Le pays où naissent les bateaux : Aujourd'hui dans le monde, près d'un bateau sur deux sort des chantiers navals sud-coréens - Le trésor d'Ullung Do. A la nuit tombée, des centaines de bateaux quittent cette petite île, équipés de lucioles pour attirer les calmars. (TéléZ30125)
¤ RKI30121 - L'émissaire russe a rencontré Kim Jong-il
Le représentant de Moscou envoyé en Corée du Nord a qualifié de " fructueux " ses entretiens avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il. C'est la première fois qu'un responsable étranger est reçu par le numéro un du régime. Selon l'agence de presse russe Itar-Tass, le leader nord-coréen a manifesté son intérêt pour le plan de compromis proposé par Moscou pour régler la crise nucléaire. Ce projet prévoit le respect des traités internationaux en échange de garanties sur la sécurité et de la reprise d'une aide énergétique apportée par Washington. Le diplomate russe s'est dit " optimiste " quant à l'issue du bras de fer entre les Etats Unis et la Corée du Nord mais il n'a pas détaillé le contenu de ses six heures d'entretien avec Kim Jong-il.
Pékin plaide pour la reprise immédiate du dialogue nord-coréano-américain
De son côté, le gouvernement chinois a appelé la Corée du Nord et les Etats-Unis à engager le plus tôt possible des négociations directes. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Tang Jiaxuan, a fait valoir que seul ce dialogue permettrait de trouver une solution à la crise.
La délégation australienne fait état de sa visite à Pyongyang
Les ministres des Affaires étrangères sud-coréen et australien ont évoqué hier les résultats de la visite en Corée du Nord d'une délégation australiennne. La mission conduite par un responsable du ministère des Affaires étrangères était à Pyongyang de mardi à samedi derniers et a rencontré les leaders nord-coréens dont le chef de la diplomatie nord-coréenne Paek Nam-sun. A cette occasion, la délégation australienne a fait part à ses interlocuteurs des inquiétudes de la communauté internationale sur les récentes décisions de Pyongyang. Les nord-Coréens sont restés fidèles à leur position selon laquelle la question nucléaire devrait être résolue de façon bilatérale entre Pyongyang et Washington.
La Corée et le Chili pourraient signer l'accord de libre-échange le 15 février
La Corée du Sud et le Chili ont finalement convenu de signer leur accord de libre échange le 15 février prochain, a annoncé hier le ministère sud-coréen des Affaires étrangères. Cet accord devrait entrer en vigueur au premier semestre de l'année. Toujours selon le ministère sud-coréen, le pacte entre les deux pays sera conclu à l'occasion de la visite à Séoul du président chilien Ricardo Lagos. En vertu de cet accord, la Corée du Sud va faire disparaître les tarifs douaniers sur les produits manufacturés chiliens, à l'exception d'un article électronique. Séoul prendra des mesures similaires sur plus de 200 produits agricoles chiliens durant la première moitié de l'année. De son côté, le Chili va abaisser les droits de douanes sur 2300 marchandises coréennes, soit 66% du total de ses importations, y compris les voitures, les téléphones mobiles, les ordinateurs et les produits sidérurgiques.
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