Les Bréves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SOMMAIRE
FRANCE-CORÉE ACTUALITÉS - Les News de la presse électronique
Histoire contestée : rage anti-japonaise en Corée du Sud : Des touristes pris à partie après le refus d'indemniser les «femmes de réconfort». Il ne faisait pas bon, ce week-end, être touriste japonais à Séoul. Dans le quartier d'Insadong, très fréquenté par les visiteurs nippons, plusieurs groupes d'étudiants sud-coréens se sont vengés à leur façon du camouflet infligé le 29 mars par la Haute Cour de Hiroshima à un collectif d'anciennes «femmes de réconfort». La cour a rejeté en appel la condamnation de l'État nippon, prononcée en 1998 par le tribunal japonais de Yamaguchi qui avait, pour la première fois, accordé une indemnisation à une dizaine de femmes (dont trois Coréennes) utilisées comme esclaves sexuelles par l'armée japonaise durant la guerre. Cette décision, qui devrait faire jurisprudence et rendre plus difficile encore les autres demandes de réparation, a aussitôt provoqué la colère dans les universités de Séoul. Des pirates informatiques sud-coréens ont paralysé samedi le site Internet du ministère de l'Éducation à Tokyo et attaqué celui du Parti libéral démocrate au pouvoir. Des poignées d'étudiants ont de leur côté pris à partie dimanche des touristes nippons, jetant sur eux des cotons imbibés de peinture rouge et barrant les ruelles pavées d'Insadong avec des banderoles proclamant «Honte au Japon» et «Fuck Japan!». Que le sentiment antijaponais se manifeste de manière aussi spectaculaire en Corée du Sud n'est pas nouveau. Ancienne colonie nipponne de 1905 à 1945, la péninsule continue de nourrir un profond ressentiment à l'égard de son puissant voisin. Mais le fait que des touristes soientvisés est plus inédit. A Insadong, où les commerçants haranguent d'ordinaire en japonais les nombreux - et dépensiers - visiteurs de l'archipel, les étudiants de l'université des beaux-arts de Séoul avaient érigé un barrage constitué d'une carcasse de voiture éclaboussée de peinture rouge, et d'une série de draps blancs tendus sur lesquels les passants étaient invités à écrire leur message de réprobation. La photographie du Premier ministre Yoshiro Mori, maculée de rouge, était collée sur les portières : «Les Japonais qui viennent ici doivent comprendre que ce passé reste pour nous une blessure atroce. Faute de pardon et de réparation, les yens qu'ils viennent dépenser en Corée sont pour moi une insulte», explique Kim Oung jee, l'un des meneurs. L'ébullition antijaponaise des universités est aussi attisée, depuis le début de l'année, par la controverse qui entoure la publication des livres scolaires nippons pour la rentrée 2001. Plusieurs ouvrages du secondaire, en cours de révision, contenaient dans leur version initiale des références à la «légitime» annexion de la Corée par le Japon et niaient le massacre de Nankin (Chine) commis par l'armée impériale en 1937-1938. Pékin et Séoul ont protesté, conduisant Tokyo à ordonner plus de 120 modifications. Mais cela n'a pas calmé les esprits. Les «hackers» qui ont torpillé le site du ministère japonais de l'Éducation ont juré de recommencer. Ils ont aussi menacé de s'attaquer au site du Jawoc, le comité japonais d'organisation du Mondial de foot 2002, qui aura lieu au Japon et en Corée du Sud. La police coréenne, restée passive jusque-là, a toutefois promis de les en empêcher. International - 2 avril 2001 from : D.Avril (Racines Coréennes) Relais de KOBEL Retour Actualités
La Corée du Nord considère la FRANCE comme ultime point de résistance dans ses efforts diplomatiques en direction de l'UNION EUROPÉENNE: Un émissaire nord-coréen de haut niveau doit se rendre très prochainement en France dans le but d'obtenir des relations diplomatiques complètes avec l'Union Européenne, laquelle cherche à jouer un rôle en faveur de la paix dans la péninsule. Un officiel du gouvernement de Séoul qui vient d'avoir des échanges avec un de ses collègues français affirme que CHOE Su-hon, adjoint au ministre des affaires étrangères de Corée du Nord sera à Paris du 2 au 4 avril pour des entretiens en vue de forger des liens. Cet officiel aurait déclaré que si le Nord y réussissait il en résulterait un "jackpot diplomatique". La France et l'Irlande sont les deux derniers pays européens à ne pas avoir de relations convenues avec la Corée du Nord. Le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne ont constitué une première rafale de pays de l'Union Européenne à nouer des relations avec Pyongyang l'an dernier à la suite d'un sommet historique Inter-Coréen. Certains analystes et diplomates spéculent sur le fait que la Corée du Nord voudrait user de liens renforcés avec l'U.E. pour se rapprocher des États-Unis, son ennemi depuis la guerre de 1950-1953. Washington reste l'objectif diplomatique principal de Pyongyang, bien qu'on s'en soit sensiblement éloigné depuis que la nouvelle administration du président George W. BUSH ait gélé les contacts. Le Premier ministre suédois Goearn PERRSON avait déclaré le 24 mars qu'il conduirait prochainement une délégation de trois pays membres de l'U.E. à Pyongyang et à Séoul afin de rechercher un engagement concret du leader nord-coréen KIM Jong-il sur les Droits de l'Homme et la non-prolifération des armes. Alors que les États-Unis avaient suspendu toute conversation avec la Corée du Nord sur le programme des armes et les autres sujets, l'émissaire nord-coréen, au cours des conversations de Stockolm cette semaine, offrait d'engager des conversations sur le problème des missiles avec l'Union Européenne. CHOE effectue un périple européen tenu secret dans le but d'effectuer une percée diplomatique avec l'U.E. et certains diplomates prétendraient qu'il ait eu des contacts en sous-main avec l'Irlande. Mais le régime de Pyongyang penserait qu'il n'y aurait pas de progrès de sa part sans un contact avec la France, dernière nation européenne majeure restée en dehors de toute vélléïté d'accord. L'annonce en octobre dernier de la volonté de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne d'établir des liens avec la Corée du Nord a mis en lumière les divergences de politique au sein de l'Europe à cet égard, le président Jacques CHIRAC maintenant que la France restait particulièrement ferme sur le préalable des Droits de l'Homme et de la non-prolifération des armes. "Si la Corée du Nord arrivait à passer des accords avec l'ensemble des 15 nations européennes, celà lui permettrait d'obtenir une représentation à la Commission de Bruxelles et d'avoir ainsi accès à une nouvelle source possible d'aide étrangère", aurait dit un représentant de l'Union. "Mais le Nord est aussi bien capable d'user de ses relations avec l'Europe pour peser sur une reprise des conversations par les États-Unis" affirmait de son côté un officiel Sud-coréen désireux de garder l'anonymat. Ajoutant que "Le Nord peut toujours proposer à l'Europe des discussions sur les missiles, mais, en ce domaine, ce sont les États-Unis qui sont, à l'évidence, impliqués". (d'après AFP - KOREASCOPE 30/03/2001) Retour Actualités
Projet de liaison Corée/Japon par câble à fibres optiques : L'établissement public, le géant KOREA TELECOM, a déclaré le 28 mars travailler à un réseau de fibres optiques et de câble conjointement avec NTT Communications et JAPAN TELECOM pour faire face à la demande croissante de transmissions de données entre les deux pays. Ce projet est d'un coût évalué à 40 millions US$ et reliera le port de Busan (Pusan) à Kitakyushu et Fukukoa au sud-ouest du Japon.
"C'est dans le but de faire face à un trafic Internet croissant au delà des besoins de la Coupe du Monde de Football FIFA 2002, que Korea Telecom et ses homologues japonais ont signé un memorandum de partenariat pour la pose de câbles en fibres optiques" a déclaré un officiel KT, LEE Choon-whan. Il a ajouté que cette liaison devrait faciliter la transmission de reportages en temps réel mais aussi pourvoir à une augmentation des capacités du réseau rendue nécessaire par l'accroissement attendu du trafic Internet.
Le projet prévoit le passage du câble sous-marin sur le plancher océanique à l'endroit le plus étroit entre les deux voisins entre Pusan et Fukukoa, soit 250km.
Les douze paires de câbles à fibres optiques devraient avoir une capacité de transmission estimée à 3,84 térabits par seconde (Tbps), soit l'équivalent de la transmission de 6,4 million de pages de journal par seconde. La fin des travaux est planifiée pour la fin de mars 2002, c'est à dire juste à temps pour le coup d'envoi de la Coupe, le 31 mai 2002 à SÉOUL.
NTT Communications est l'opérateur longue distance de Nippon Telegraph and Telephone. La Fédération des Industries de Corée et son homologue Japonaise à Kyushu ont signé une lettre d'intention confirmant leur participation au projet. (KOIS 10328) Retour Actualités
Daewoo Motors va supprimer 14% de ses effectifs à l'étranger : Le constructeur automobile sud-coréen en faillite a décidé de couper dans ses effectifs à l'étranger. Très lourdement endetté, le groupe a déjà procédé à des licenciements massifs en Corée du Sud. Daewoo Motor a annoncé la suppression de 6.500 emplois hors de Corée du Sud, soit 14% de ses effectifs à l'étranger. D'ores et déjà le constructeur automobile a mis en place un programme de réduction drastique de ses dépenses et a déjà vendu ou fermé des concessionnaires au Japon, à Hong Kong, en Thaïlande et en Birmanie. Pour les responsables de Daewoo Motor, les entreprises à l'étranger devront pouvoir se prendre en charge elles-mêmes, faute de quoi elles seront fermées.
En Pologne, la filiale locale de Daewoo Motor, Daewoo-FSO, a décidé le mois dernier de supprimer 1.294 postes sur les 4.900 que compte son usine de Varsovie. En Inde, Daewoo Motors India a renvoyé 865 de ses 2.880 employés. Il y a quelques jours, la presse sud-coréenne se faisait l'écho d'un rapport du cabinet d'audit Andersen qui conseillait au constructeur automobile sud-coréen de "réduire de moitié ses capacités de production, de 1,05 million à 560.000 unités". Le rapport suggérait au groupe de se spécialiser dans les petites cylindrées, d'abandonner les utilitaires et de se retirer d'Inde et de Pologne. Le cabinet préconisait également la cession de la plus grosse unité de production de Daewoo Motor, l'usine de Pupyong, pour rembourser une partie de sa dette. Enfin, le rapport concluait sur la nécessité pour Daewoo Motor de se défaire de six sociétés de distribution non viables en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Autriche, en Slovaquie et au Canada.
En Corée du Sud, Daewoo Motor a déjà supprimé 6.884 emplois cette année, soit un tiers de ses effectifs. Ces décisions ont provoqué de violentes émeutes mais ces restructurations sont jugées nécessaires à Séoul pour permettre à Daewoo Motor d'être repris par l'américain General Motors, associé à Fiat. Fin novembre, la dette de Daewoo Motor était évaluée à 18 milliards d'euros pour des actifs estimés à 17 milliards. La situation semble avoir refroidi les appétits de GM au point que le président sud-coréen, Kim Dae-Jung, rencontrant il y a deux semaines le président du constructeur américain, lui a lancé un ultimatum lui donnant jusqu'à la fin avril pour s'engager à reprendre Daewoo Motor. Economie (19 mars2001) - (relais KOBEL -D.A. 10325-) Retour Actualités
Regrets du Président Clinton pour le massacre de No Gun Ri : Le président américain Bill Clinton a exprimé jeudi 11 Janvier 2001, dans un communiqué, ses "profonds regrets" pour la mort de réfugiés sud-coréens tués par des troupes américaines lors de la guerre de Corée. "Au nom des États-Unis d'Amérique, j'exprime mes profonds regrets pour les civils coréens morts à No Gun Ri en juillet 1950", a déclaré le chef de l'État américain. Selon la déclaration écrite qui reste en deçà d'une présentation d'excuses officielles, les gouvernements américain et sud-coréen ont été dans l'incapacité de déterminer avec précision ce qui est arrivé à No Gun Ri en 1950. Bill Clinton a indiqué que les deux parties sont convenues, dans une déclaration commune, qu'"un nombre non confirmé de réfugiés coréens innocents ont été tués et blessés" lors de cet action. "Pour les Coréens qui ont perdu un de leurs proches à No Gun Ri, je présente mes condoléances. Plusieurs Américains ont éprouvé l'angoisse à cause de victimes de guerre innocentes. Nous comprenons et sympathisons avec les sentiments de perte et de chagrin qui perdurent même un demi-siècle après", a ajouté Bill Clinton. Le nombre exact des personnes tuées à No Gun Ri, au début de la guerre de Corée (1950-1953), n'a jamais été défini, mais des survivants parlent de 400 morts. Séoul avait insisté depuis plusieurs années pour obtenir des excuses de la part des États-Unis sous une forme ou une autre. Selon un rapport publié jeudi par le Pentagone, les officiers américains n'ont pas donné d'ordre de tirer sur les civils, et ont agi dans la confusion lors d'une retraite devant une offensive de l'armée nord-coréenne. "Les soldats n'ont pas reçu l'ordre d'attaquer et de tuer des réfugiés civils dans les alentours de No Gun Ri", selon le rapport qui reconnaît toutefois l'existence de deux documents faisant référence à des demandes faites à l'armée de tirer sur des colonnes de réfugiés. Un avocat, représentant des survivants du massacre, a qualifié d'"insulte au peuple coréen" les regrets de M. Clinton. Michael Choi a accusé l'armée américaine d'avoir dissimulé des preuves sur les ordres donnés aux troupes américaines pour qu'elles ouvrent le feu sur les civils. Selon l'avocat basé à Philadelphie (est), 48 anciens combattants ont depuis témoigné que de tels ordres de tirer avaient bien été donnés. M. Choi a ajouté que les survivants envisageaient maintenant de porter plainte contre les États-Unis devant la Cour internationale de Justice de La Haye. Le secrétaire à la Défense William Cohen a annoncé que les États-Unis allaient mettre en place un fonds pour des bourses d'études et ériger un monument aux victimes de No Gun Ri en tant que symbole des "profonds regrets" américains quant à cette "tragédie". Mais les responsables américains ont rejeté toute indemnisation pour les familles des victimes. - 12 janvier 2001 - (relais KOBEL -KBA N°89-) Retour Actualités
Chrétienté: le jubilé porte un fruit de réconciliation. La réconciliation, une tâche pour ce millénaire : En Corée, le Jubilé a d'ores et déjà commencé à porter un fruit de réconciliation, comme l'a confié à Fides le prof. Thomas Hong-soon, membre du Conseil Pontifical pour les Laïcs, et professeur d'Économie à l'Université Hankuk à Séoul. "La réconciliation des 70 millions de Coréens du Nord et du Sud, reste une tâche pour ce millénaire, explique Fides. L'Église Catholique du Sud est prête à assumer cette responsabilité. Depuis plusieurs années, une École pour la Réconciliation a été ouverte à Séoul. L'Année du Jubilé y a vu 1.200 inscriptions. La première leçon que l'on y apprend, c'est que, pour se réconcilier, il faut pardonner et demander pardon". En effet, l'année 2000, rappelle Fides, a été marqué par les rencontres entre les Présidents du Nord et du Sud, la visite d'une Délégation du Vatican, des rencontres pour la réunification des familles. "L'Église du Sud n'a jamais oublié d'être au service de la population du Nord, explique le professeur. Le désir de soutenir l'évangélisation en Corée du Nord a marché de pair avec la recherche de l'unification de la Nation coréenne, divisée par plus de 50 ans, dans un état de paix précaire, pour ne pas dire de guerre. Et alors que Séoul se défendait contre les attaques et même les menaces nucléaires qui venaient du Nord, l'Église a eu la première le courage de parler de "réconciliation et d'unité ". La force nécessaire lui venait de la célébration, en 1984, dans le Sud - avec la visite du Pape -, des 200 ans de l'évangélisation. Depuis lors, l'Église de Corée s'est transformée: d'Église qui recevait des aides de l'étranger, elle est devenue une Église qui apportait de l'aide. Ces aides, matérielles et spirituelles, sont allées avant tout aux frères et surs du Nord. "Ces dernières années ont vu naître différentes initiatives pour aider la population du Nord, avoir plus de contacts avec elle, chercher à obtenir plus de liberté religieuse, qui est un "pilier " des droits de l'homme et une base importante pour la reconstruction de l'Église du Nord. Ces initiatives sont devenues plus nombreuses encore pendant le Grand Jubilé. "Il faut noter que, depuis les années 1950, on ne sait presque rien de l'Église de Corée du Nord. Jusqu'en 1945, il y avait 50.000 fidèles, 2 évêques, un certain nombre de prêtres et 3 Congrégations de religieuses. Mgr Nicholas Cheong, Archevêque de Séoul et Administrateur Apostolique de Pyongyang, a demandé au mois de juin dernier de pouvoir se rendre en visite au Nord, afin de savoir plus de choses sur le sort des prêtres, des religieuses et des fidèles. Dans l'intervalle, les initiatives d'aide se sont multipliées. "Au mois de mars 2000, chaque Diocèse du Sud a pris l'engagement de nouer des relations spéciales avec des Provinces ou des villes du Nord, en se concentrant sur la prière et sur la distribution des aides. Des chrétiens se sont même offerts pour se rendre au Nord afin d'y apporter leurs connaissances techniques en agriculture, pour remédier aux déséquilibres provoqués par la sécheresse, les inondations, et la faim, qui règnent au Nord. Chaque paroisse a décidé de consacrer 3% de son budget au Fonds pour l'Unification. Grâce à cet engagement, un hôpital a été ouvert au Nord dans la région de Rajin-Seonbong. Le diocèse de Séoul a lancé de nombreuses initiatives: recueillir du maïs, des pâtes, du riz, de la farine. La somme totale des aides recueillies par Séoul est de 8 millions de dollars environ: c'est une somme énorme, si l'on pense que le Sud a été lui aussi touché par la crise économique asiatique, et qu'il n'en sort que lentement.
"Mais l'homme ne vit pas seulement de pain". C'est pourquoi les diocèses ont lancé également des campagnes de prière pour soutenir l'évangélisation du Nord. Le 25 juin 2000, il y a eu une grande Journée Nationale de Prière pour l'Unité, dans le Diocèse de Chuncheon. Plus de 7.000 personnes y ont participé, venues de toutes les parties du Pays. "La réconciliation et l'unité ont touché également les rapports cuméniques : le 10 mars 2000, il y avait eu une Journée pour la Paix célébrée avec les Protestants, les Évangélistes et les Bouddhistes. - ZENIT - Cité du Vatican - 10 janvier 2001 (relais KOBEL -KBA N°89-) Retour Actualités
Réouverture du Musée National des Arts Asiatiques GUIMET (PARIS) Le musée Guimet rouvre ses portes : PARIS (AFP) - lundi 15 janvier 2001 - 12h31 Le musée national des Arts asiatiques Guimet, le plus important d'Europe par le nombre de ses oeuvres, rouvre ses portes le 20 janvier à Paris, après trois ans et demi et 350 MF de restructuration. (...) Mais il fallait aussi réequilibrer les espaces attribués à certains pays, comme le Japon ou surtout la Corée, qui ne disposait que de 60m2 et dont le musée conserve de riches collections. Enfin, un des objectifs de Guimet était d'accorder une place importante a des arts majeurs, comme la peinture chinoise, coréenne et japonaise, presque totalement absents dans les anciennes presentations. (...) Le musée, mode d'emploi: - Ouverture : tous les jours, de 10h00 a 18h00. Fermé le mardi. La librairie-boutique est libre d'accès aux mêmes horaires. Le musée est accessible aux personnes à mobilité réduite. - Billetterie : fermeture de la billetterie a 17h30. Billet valable pour la journée, donnant acces aux collections permanentes, à un commentaire par audioguide des collections permanentes (8 langues), aux Galeries du Panthéon Bouddhique, 19, avenue d'Iena, Paris 16e. - Tarifs : Plein tarif, 35 F. Tarif reduit, 23 F de 18 à 25 ans et pour tous le dimanche. Gratuite en permanence pour les moins de 18 ans et pour tous le premier dimanche de chaque mois. - Accès : metro Iéna, Boissière; RER C Pont de l'Alma. Bus 22, 30, 32, 63, 82. - Visites : réservation groupes, visites-conférences tel: 01 56 52 53 45 - Adresse : 6, Place d'Iéna, 75116 Paris. Tel: 01 56 52 53 00, fax: O1 56 52 53 54. - Internet: www.museeguimet.fr (relais KOBEL -KBA N°89-) Retour Actualités
General Motors reste intéressé par Daewoo - DETROIT : Le constructeur automobile américain est "toujours intéressé" par le sud-coréen Daewoo, récemment déclaré en faillite, a indique le PDG de General Motors, Rick Wagoner, au salon de l'automobile de Detroit qui s'est ouvert dimanche. "Nous continuons d'étudier le dossier, mais pour le moment, nous n'avons pas de transaction toute réglée et je ne sais pas si nous y parviendrons ou non", a-t-il indiqué devant quelques journalistes. "Le problème, a-t-il ajoute, est de mettre sur pied un accord qui puisse nous satisfaire ainsi que notre partenaire Fiat, mais aussi d'autres acteurs en Corée, les créanciers de Daewoo, les syndicats et le gouvernement". "Nous devons, si nous faisons affaires, avoir un accord qui n'ait pas seulement un sens industriel, mais aussi financier", a-t-il ajoute en indiquant que le groupe ne s'est fixe, "ni calendrier, ni date limite". Deuxième constructeur sud-coréen, Daewoo Motor a été officiellement déclare en faillite en novembre. Depuis le retrait d'une offre de reprise de Ford, seul Général Motors est sur les rangs. 08 janvier 2001 (Origine Damien Avril - relais KOBEL -KBA N°89-) Retour Actualités
MÉDECINS SANS FRONTIÈRES espère pouvoir ouvrir une antenne en Corée du Nord au cours du deuxième semestre 2001: (17/12/2000) Si la prochaine assemblée générale de MSF, prévue pour Juillet prochain approuve ce projet bien entendu. C'est ce que dit le président Jean-Hervé BRADOL (42 ans) qui adéjà tenu une réunion exploratoire sur le sujet il y a une dizaine de jours. Médecins Sans Frontières est la plus grande organisation indépendante au monde d'assitance médicale aussi bien pour les victimes de conflits armés, d'épidèmies, de catastrophes naturelles, de désastres dûs aux activités humaines etc, que pour les carences sanitaires dûes à un éloignement géographique ou à une situation ethnique défavorisée. MSF, qui a maintenant plus de 30 ans d'existence, est basée à Paris. L'organisation compte environ 15000 membres dans 18 pays, dont trois pays d'Asie: Japon, Hong_Kong et Singapour. MSF a été récompensée pour son action dans le monde par le PRIX NOBEL DE LA PAIX en 1999. (K.I.S.) - Retour Actualités
Les excuses de Clinton seraient souhaitées au sujet du massacre présumé de Nogeun-ri : 30/11/2000 - Séoul pense demander à ce que le Président US Bill CLINTON puisse présenter des excuses en ce qui concerne le massacre présumé de centaines de réfugiés Coréens dans le hameau de Nogeun-ri par des soldats US dans les premiers jours de la Guerre de Corée (1950 - 1953) ceci dès la reprise des pourpalers bilatéraux prévus pour la première semaine de décembre, a déclaré un officiel du gouvernement coréen le 30 Novembre dernier.
Les négociateurs Coréens et US sont convenus de conférer ensemble le 6 décembre à Séoul afin de définir la façon de présenter leurs conclusions finales après une année complète d'enquêtes sur la tuerie. Les principaux officiels américains, dont le Secrétaire à l'Armée de Terre Patrick HENRY et son assistant le Sous-Secrétaire d'État à la Défense Charles CRAGIN ont eu préalablement des conversations avec leurs homologues Coréens. Ils ont constaté que les deux pays n'ont pas vraiment pu trouver de documents ou témoignages établissant formellement que les soldats US avaient bien reçu des ordres de tirer sur les réfugiés, d'autant que les faits allégués remontent à 50 ans et que témoignages ou souvenirs se sont progressivement dissous avec le temps. Force est, par exemple, de constater que plusieurs témoignages produits pèchent par manque de crédibilité du fait de confusions quant à la situation géographique exacte du drame etc.
Les enquêteurs US ont interrogé 175 Vétérans qui ont déposé, tandis que les Coréens ont rassemblé 44 témoignages. "Dans l'enquête sur le fait d'établir si oui ou non des soldats US avaient reçu l'ordre de tirer sur des réfugiés, nous avons été amenés à examiner plusieurs mémoires écrits par des officiers américains, y compris celui du colonel ROGERS, mais aucun ne désigne expréssèment le massacre de Nogeun-ri" ont déclaré les officiels.
En conséquence, il existe de grandes probabilités pour que les enquêteurs Coréens et Américains concluent à une "bavure" accidentelle survenue dans la tornade de la guerre. La position de l'Association des Victimes Coréennes est complètement à l'opposé qui prétend que la troupe US a tué les villageois "intentionnellement et de façon inhumaine".
De fait, l'incident est survenu dans la panique d'une retraite précipitée juste après que les troupes Nord-coréennes aient investi la ville de Taejon le 20 Juillet 1950. La guerre avait éclaté le 25 Juin. La révélation de cet incident a eu lieu en septembre 1999 sous la forme d'un communiqué Associated Press, citant des documents déclassifiés des archives militaires US, rapporta que des commandements US avaient donné ordre à leurs troupes de tirer sur les civils, la rumeur faisant état de ce que des commandos Nord-coréens se dissimulaient dans le flot des réfugiés.
Une délégation gouvernementale Coréenne s'est rendue deux fois aux USA (26 au 30 Septembre 2000 et 2 à 7 Novembre) en vue de rechercher comment parvenir à une déclaration commune sur les résultats des enquêtes. Mais les officiels craignent un possible tollé de la part du public coréen du fait que ces résultats ne semblent pas devoir correspondre à ses attentes. Actuellement, les deux pays recherchent comment faire une déclaration simultanée à Séoul et à Washington bien qu'il apparaissent toujours des différences dans leurs résultats et leurs conclusions. Les États-Unis sont particulièrement prudents en ce qui concerne les termes qui seront employés dans cette déclaration, craignant une possible exploitation juridique de la part des victimes coréennes. Il ne serait pas envisageable par Washington de payer des compensations aux victimes car ce pourrait être la porte ouverte à des demandes d'autres pays où l'Armée Américaine aurait pu commettre des "bavures" similaires...
C'est dans cette perspective qu'une association des victimes de Nogeun-ri et de leurs familles ont déjà passé contrat avec un cabinet réputé d'avocats US en vue d'une possible future bataille juridique. (Korean Information Service) - Retour Actualités
Exposition "France Corée 2000" - 17 au 20/10/2000 - Jacques CHIRAC, président de l'U.E. a salué le dynamisme des PME alsaciennes venues en force à cette exposition. C'est, symboliquement, par les stands de l'Alsace et des entreprises régionales que Jacques Chirac a démarré son parcours, ne résistant pas devant le demi de bière de Hochfelden qui lui était tendu.
Le chef de l'État a tenu à souligner la forte proportion des petites et moyennesentreprises présentes à « France Corée 2000» et il a rendu hommage aux Chambres de Commerce et d'Industrie qui les accompagnent et qui, a-t-il dit, «incarnent la France qui ose, la France qui veut, la France qui gagne ».
« Alors que dans cette région, surtout depuis la crise financière de 1997, se pose avec insistance la question d'une plus grande coopération économique et monétaire, la réussite européenne -en matière d'intégration- peut inspirer l'Asie», a-t-il lancé. Cet axe Europe-Asie n'est d'ailleurs pas pour déplaire aux Coréens qui pensent ainsi s'affranchir -du moins sur le plan économique- de la dépendance américaine. A cet égard, le rachat (annulé) de Daewoo Motor par General Motors avait fait grincer des dents et chatouillé le nationalisme coréen. En revanche, la reprise de Samsung Motor par Renault avait été très bien accueillie. Certes, l'assainissement de l'économie coréenne n'est de loin pas achevé, mais le retourà la croissance incite à nouveau des industriels locaux à s'internationaliser : « Je suis actuellement plusieurs sociétés coréennes qui cherchent à s'implanter en Europe, dont trois en Alsace », a révélé Hong Chang, le responsable de l'Alsace Development Agency (ADA) à Séoul. Si les projets aboutissent, l'arrivée du numéro un mondial du casque moto et celle du groupe El Sheet se feront dans une première phase par des bureaux commerciaux, tandis que l'industriel de la mécanique que cible Hong Chang s'établirait probablement dans le bassin potassique. (Dernières Nouvelles d'Alsace) - Retour Actualités
Automobile: Daewoo toujours sans repreneur : 23/10/2000 - Les candidats ne se bousculent pas pour racheter le conglomérat coréen en faillite depuis juillet 1999. Retour sur les erreurs qui ont poussé le deuxième constructeur de Corée du Sud dans une situation inextricable:
Au siège du groupe Daewoo à Séoul, une luxueuse limousine noire trône dans le hall. Rutilante la «Chairman 6» (Président, version 6) rappelle aux visiteurs que des voitures sortent encore chaque jour des chaînes de montage de Daewoo Motors, filiale de ce chaebol sud-coréen en faillite depuis juillet 1999, avec 80 milliards de dollars de dettes. Mais au douzième étage de ce bâtiment grisâtre où se débat sa direction, la vie du deuxième constructeur automobile de Corée du Sud ressemble à un cauchemar. Les 20000 employés de la firme n'ont toujours pas perçu leurs salaires de septembre. Les usines tournent à 60% de leur capacité. Les concessionnaires menacent de tirer le rideau. Les banquiers rechignent à signer la rallonge indispensable pour tenir jusqu'à la fin de l'année. Le symbole de l'impossible restructuration de tout un pan de l'économie au Pays du Matin calme, hôte ces derniers jours du troisième sommet Asie-Europe.
Le coup de grâce est venu à la mi-septembre des États-Unis, lorsque Ford a renoncé in extremis à son union annoncée avec la firme coréenne. Depuis un an, le constructeur américain avait pourtant passé au crible les comptes de Daewoo Motors, plombés par 80 milliards de dollars de dettes. Ses équipes avaient écumé les seize usines Daewoo à travers le monde: quatre en Corée du Sud et douze à l'étranger, de la Pologne à l'Ouzbékistan. Chargées de la liquidation, les banques créancières se réjouissaient de ce «deal», le plus important jamais conclu par un investisseur étranger en Corée du Sud. Le gouvernement de Séoul, déjà aux prises avec la revente impossible du groupe sidérurgique Hanbo, croyait avoir enfin trouvé un repreneur. A tort. La gifle de Ford a fait mal: 135 cadres supérieurs ont aussitôt démissionné. «La renaissance de Daewoo Motors semblait acquise et nousvoilà revenus au point de départ», raconte, déprimé, Chang-Won Lee, l'un des rares responsables de la firme à recevoir encore la presse.
Candidats à la reprise après le retrait de Ford, General Motors (GM) et Fiat ont déjà laissé entendre que leur offre serait bien inférieure aux 7 milliards de dollars proposés par leur prédécesseur. Les négociations sont prévues jusqu'au printemps 2001. Une redoutable épée de Damoclès pour le constructeur, asphyxié par sa croissance débridée des années 80-90. En bradant ses voitures, en multipliant, grâce au soutien de la maison mère, les opérations de cavalerie financière pour s'implanter à la hussarde sur les marchés «émergents» de l'Europe de l'Est ou de l'Asie centrale, Daewoo Motors avait tout simplement fini par oublier que le marché a ses lois. Surtout lorsque l'on emprunte à tour de bras. La crise financière de 1998 ayant fait exploser les taux d'intérêt et entraîné le won vers les abysses, la faillite était inévitable.
Le constructeur sud-coréen, seulement devancé dans son pays par le géant Hyundai, lui aussi très endetté, n'est pourtant pas un nain de l'automobile mondiale. Avec plus de deux millions de véhicules l'an, celui-ci garde de très beaux restes. Sur le marché américain, ses ventes ont plus que doublé depuis l'été 1999. Sur le marché coréen, ses petites voitures familiales monocoques Matiz font un carton. Mieux: l'automobile sud-coréenne intéresse. Alors que le pays a renoué l'an dernier avec une forte croissance économique, les prévisions tablent sur une augmentation annuelle des ventes d'environ 5%. D'où l'irruption des grands du secteur.
Après Nissan, Renault a acquis le contrôle de Samsung Motors. DaimlerChrysler a convolé en justes noces avec Hyundai. Pourquoi Daewoo Motors reste-t-il alors en rade? «D'abord parce que l'affaire n'est pas si intéressante que cela sur le plan industriel, affirme un cadre de Renault. Le succès de la marque reste lié au bas prix de ses modèles. Or, pour espérer devenir rentable, Daewoo doit les augmenter. Ce qui les rendra beaucoup moins attractifs.» Ajoutez à cela le vieillissement des chaînes de montage coréennes, l'utilisation de moteurs trop gourmands en essence, la productivité insuffisante, le boulet financier constitué par les usines implantées dans des pays à trop faible clientèle... «La seule solution viable est de vendre Daewoo Motors par appartement, poursuit notre interlocuteur. La Corée intéresse GM. Hyundai a proposé de racheter certaines usines étrangères. Un rachat global n'a pas de sens.» Mais l'ornière dans laquelle se trouve enlisé le constructeur est bien plus qu'industrielle: «Dans une Corée du Sud très nationaliste, les repreneurs étrangers redoutent une véritable guerre de tranchées sociale s'ils entreprennent de restructurer et de licencier, ajoute Ku-Hyun Jung, professeur de management à l'université Yongsei de Séoul.» Sans parler des cadavres financiers laissés dans les placards: «Qui peut faire confiance aux créanciers de Daewoo Motors? poursuit-il. Eux-mêmes n'ont pas encore éclairci toutes les manipulations comptables de l'ex-PDG du groupe, Kim Woo Chong (celui à qui Alain Juppé voulait vendre Thomson Multimédia, aujourd'hui en fuite et inculpé de fraude massive).»
Dossier piégé donc. Sur fond de bras de fer entre le président Kim Dae Jung, partisan des réformes, les banques créancières, et les syndicats, obsédés par le risque d'hémorragie sociale: «Renault a eu la chance, avec Samsung, d'acquérir une marque jeune sur le marché coréen. Daewoo existe depuis les années 60. Le poids de l'histoire est beaucoup plus fort», analyse Eric Morand, de l'ambassade de France à Séoul. Ce que ne conteste pas Kon-Jun Jo, responsable des métallurgistes de la fédération KCTU, réputée la plus dure, à laquelle plus de 50% des ouvriers de Daewoo Motors sont affiliés. Après avoir arraché en 1999 aux créanciers la promesse qu'il n'y aurait pas de licenciement sec durant cinq ans, l'homme combat aujourd'hui la revente. «Que l'on nous donne de l'argent pour développer de nouveaux modèles. Je suis sûr que la population, si on le lui demande, est prête à faire l'effort d'acheter nos voitures.» Vieux refrain de l'autosuffisance, soutenu par quelques économistes locaux, mais balayé par les gens de Renault: «Parce que leurs chaebols ont autrefois conquis le monde, beaucoup de Coréens sont persuadés que le redressement de Daewoo Motors est une question de volonté. Mais l'époque a changé. Daewoo est en faillite. Chaque voiture coûte plus cher qu'elle ne rapporte à l'entreprise.»
Certains, dans ce contexte, n'excluent pas une reculade ultime du tandem General Motors-Fiat, voire une nationalisation déguisée qui verrait d'un côté l'Etat coréen absorber les dettes, et de l'autre les banques recapitaliser l'entreprise avec l'aval des pouvoirs publics. Un montage bien dans la ligne actuelle de l'administration, qui vient encore d'augmenter les impôts afin de renflouer un «fonds d'urgence» mis à la disposition des chaebols pour éponger leurs énormes dettes. Mais un sauvetage en forme d'impasse, sur un marché local de plus en plus concurrentiel: «A l'époque de son expansion agressive, Daewoo symbolisait l'aveuglement des grands conglomérats, assène un PDG français de Séoul. Aujourd'hui, l'enlisement de sa filiale automobile est en train d'ajouter au désastre financier un dramatique gâchis industriel.» Richard Werly, Séoul. ( KOBEL - Racines Coréennes) - Retour Actualités
La France enverra une délégation en Corée du Nord en Novembre 2000 : 21/10/2000 - Samedi 21 Octobre, le Président KIM Dae-jung a déclarer envisager la création d'une "Cyber Route de la Soie" entre l'Asie et l'Europe par un réseau à grand débit tandis que le Président CHIRAC annonçait que la France envisageait d'envoyer dès le mois prochain une délégation en Corée du Nord aux fins d'explorer la possibilité d'établir une relation diplomatique. Les deux dirigeants ont fait conjointement ces déclarations dans une conférence de presse tenue en commun au Centre de Conférences et d'Expositions (COEX) à Séoul en clôture des deux journées de la réunion au sommet "Asia-Europe Meeting" (ASEM) La conférence de presse à eu lieu en la présence du Président de la Commission Européenne Romano PRODI et du Premier ministre thaïlandais Chuan LEEKPAI.
Les dirigeants ont considéré que le sommet de Séoul avait aidé à la crétion d'un cadre de coopération entre l'Asie et l'Europe. "Au plan économique nous nous ommes mis d'accord pour la création d'un réseau de communication Eurasien. En d'autres termes nous allons construire une Cyber Route de la Soie" a dit le Président KIM. Ce réseau d'inforamation trans-eurasie, l'un des principaux projets de coopération définis par l'ASEM, doit avoir des conséquences à long terme sur les échanges entre l'Asie et l'Europe car il est conçu pour stimuler le commerce électronique.
En ce qui concerne les relations entre l'Europe et la Corée du Nord, le Président KIM a souligné que trois pays, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne avait profité du sommet ASEM pour annoncer leur projet de normaliser leurs relations avec la Corée du Nord. Le Président CHIRAC pour sa part a réaffirmé que si la France avait elle aussi l'intention de normaliser ses relations diplomatiques avec la Corée du Nord, elle pressait d'abord Pyongyang de satisfaire à plusieurs conditions posées par la France principalement en matière de non-prolifération nucléaire et de droits de l'homme . Il a fait remarquer que la France a quand même maintenu des relations minimales avec la Corée du Nord, en particulier au plan technique et au plan de l'assitance humanitaire, tout en apportant sa contribution à l'Organisation pour le Développement de l'Énergie dans la Péninsule Coréenne, un consortium international en charge de la construction de deux réacteurs à eau légère en Corée du Nord, en échange de la suspension de ses activités nucléaires.
Jacques CHIRAC a en outre déclaré que l'ASEM allait aider à "un monde équilibré et multipolaire" par l'accroissement des échanges entre l'Asie et l'Europe. La création de relations plus étroites entre l'Asie et l'Europe devait être considérée comme "le chaînon manquant" dans les relations avec l'Occident par comparaison avec les liens plus forts existants avec l'Amérique du Nord. CHIRAC devait insister en particulier sur le fait que le Programme d'Échange de l'ASEM était essentiel pour la coopération de ces deux régions du monde : "Environ 5000 jeunes d'Asie et d'Europe devraient faire des visites d'échanges dans les cinq années à venir". (Korean Information Service) Retour Actualités
Manuvres militaires de grande envergure Corée du Sud/USA : 21/10/2000 -Le ministre de la défense sud-coréen a annoncé la tenue d'un exercice militaire de large envergure entre les forces militaires de Corée de Sud et celles des Etats-Unis. Devant débuter le mercredi 25 octobre 2000, pour une durée de 10 jours, "Foal Eagle" devrait constituer le plus important exercice militaire entre ces deux pays depuis 1961, date à laquelle des manuvres militaires combinées furent organisées entre les deux pays chaque année (à l'heure actuelle, près de 37.000 militaires américains sont stationnés en Corée du Sud). Ces manuvres risquent de fragiliser le récent rapprochement entre les deux Corées. Depuis 1961, la Corée du Nord a dénoncé chacun de ces exercices militaires, perçus par les autorités nord-coréennes comme autant de préparations à une invasion de la Corée du Nord. Si l'ampleur exacte de ces prochaines manoeuvres reste indéterminée, celles de 1999 avait mobilisé plus de 500.000 militaires sud-coréens et 30.000 américains. (Korean Information Service) Retour Actualités
La Corée du Sud gagne le soutien de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne: 20-10-2000 - In a signal of European support for reconciliation on the Korean Peninsula, Britain and Germany said Thursday that they would soon open diplomatic relations with the government in North Korea, the International Herald Tribune reported. It quoted Foreign Secretary Robin Cook, speaking in London, as saying Britain would establish relations with Pyongyang for the first time since the North Korean state was set up more than 50 years ago. His announcement came on the eve of a two-day meeting in Seoul of European and Asian leaders, who were expected to appeal to the government in Pyongyang to stay on the road toward normalization of relations with South Korea. "There are momentous developments under way on the Korean Peninsula, Prime Minister Tony Blair of Britain was quoted as saying. Just the absence of conflict is not enough. We have to go further, spreading prosperity, building confidence, bringing people and families together, banishing the prospects of war forever". Chancellor Gerhard Schroeder was quoted as saying Thursday that Germany would also establish diplomatic relations with North Korea, possibly quite soon. It will happen,¡± Schroeder told the German television network ARD in South Korea. ¡°The basics have been decided. It could go very quickly but there's no definitive timetable.¡± North Korea, left isolated after the collapse of the Soviet Union and many other communist regimes a decade ago, has opened diplomatic ties with Canada, Italy and Australia this year in a flurry of diplomatic activity, according to the daily. It said European nations that have established ties with North Korea include Sweden, Finland, Italy, France and Portugal. The president of South Korea is very keen that other countries should help to engage North Korea by bringing it in from the cold, Cook told BBC radio. He added that the opening of diplomatic relations is not in any way an approval of the conduct of the regime in North Korea. But it may well be helpful in resolving the strong tension between it and South Korea, the daily reported. It said Germans take a special interest in the Korean Peninsula since, like Korea, Germany shared the Cold War fate of partition. Communist East Germany, which once had close ties to North Korea, reunited with West Germany 10 years ago this month. Berlin, where North Korea has maintained a presence in its former embassy to East Germany, has played host in recent years to tentative negotiations between officials from Pyongyang and the United States that have led to an exchange of visits. The daily noted Secretary of State Madeleine Albright has scheduled a visit to Pyongyang next week. (International Herald Tribune, Oct. 20) Retour Actualités
La France et la Corée vont parvenir à un accord sur le retour des Archives Royales : 20/10/2000 - Vendredi 19 lors d'un tête à tête à l'occasion d'un lunch à Chong Wa Dae, le Président Français avait indiqué à son Interlocuteur Coréen que les Nations Européennes étaient prêtes à établir des relations diplomatiques normales et complètes avec la Corée du Nord, pour peu que Pyongyang fasse la preuve d'une réelle volonté d'amélioration dans le domaine des conditions des Droits de l'Homme et de transparence dans sa politique nucléaire.
CHIRAC a déclaré que les pays de l'Union Européenne allaient engager le dialogue au plan politique avec la Corée du Nord. Il a en outre indiqué : "En tant que pays présidant la Commission de l'U.E., la France croit que les Européens vont étendre leur coopération avec la Corée du Nord dans de nombreux domaines. Les progrès de cette coopération seront directement liés à la preuve de la réelle volonté que Pyongyang apportera à l'amélioration des conditions des Droits de l'Homme et à l'observation des clauses du Traité de Non-Prolifération nucléaire. Rappelant que les pays de l'Union Européenne sont les plus importants donateurs de la Corée du Nord, CHIRAC ajouta : "De plus, nous avons apporté notre assistance au KEDO (Organisation pour le Développement de l'Énergie dans la Péninsule Coréenne) dans son projet de construction de deux réacteurs à eau légère"
C'est au cours de ce sommet que les deux Présidents ont abordé le problème du retour en Corée dès l'an prochain, des documents de la Dynastie de Choson qui se trouvent en France actuellement. CHIRAC a déclaré "Nous comprenons les aspirations du peuple coréen à préserver son patrimoine et ses vestiges historiques. Des progrès significatifs ont été faits au cours des négociations sur cette question sur la base d'une confiance réciproque" Le Président KIM aurait ajouté que "un bon compromis aurait été trouvé entre lui même et le Président CHIRAC quant à ce problème, qui devrait conduire à favoriser le développement du respect et de l'amitié du peuple coréen envers la France". Le porte parole présidentiel PARK Joon-young a indiqué que les négociateurs des deux pays étaient arrivés à des différences minimes en ce qui concerne la méthode à adopter pour le retour des écrits historiques en Corée. Un officiel du Minisitère coréen des Affaires Étrangères et du Commerce a pour sa part indiqué que les négociations entre les deux pays devaient reprendre le mois prochain dans l'intention d'apporter une solution définitive au problème. En mars dernier, lors de la visite d'État du Président KIM à Paris, le Président CHIRAC avait promis d'aider à une solution amiable du problème; ce qu'il avait déjà proposé à l'occasion de la deuxième Conférence Europe-Asie (ASEM) à Londres en 1998. Une Coréenne qui accompagnait CHIRAC à Séoul a fait remarquer que "c'est à tort que les médias coréens avaient fait croire que la France voulait escamoter l'affaire du retour des archives royales. En fait, les discussions n'ont jamais cessé entre les deux pays, notamment sur la possibilité de prêts croisés entre ces archives et d'autres objets du patrimoine historique coréen."
Abordant les problèmes actuels relatifs à la Péninsule Coréenne, le Président CHIRAC n'a pas manqué de souligner "Une quantité d'évènements inimaginable encore dans un récent passé, se sont succédés dans la Péninsule, dont la rencontre au sommet de Juin dernier entr le Président KIM et le Président du Comité de Défense Nationale KIM Jong-il". "Quant au défilé, main dans la main, des athlètes de la Corée du Sud et de la Corée du Nord à l'occasion de l'inauguration des Jeux Olympiques d'Été à Sydney le mois dernier, ce fut un message d'espoir et de fraternité pour tous les Coréens. Cette scène restera gravée à jamais dans la mémoire des Peuples du Monde entier" a-t-il ajouté.
Toujours à l'occasion de ce sommet de l'ASEM, le Président KIM n'a pas manqué d'exprimer sa haute gratitude pour le soutien et l'aide apportés par la France pour le maintien d'une paix durable sur la péninsule. Selon le porte parole PARK, KIM a prié instamment CHIRAC de continuer à jouer un rôle constructif dans la recherche de l'ouverture de relations diplomatiques entre neuf pays d'Europe et la Corée du Nord.
KIM et CHIRAC ont affirmé leur volonté de promouvoir fortement les projets actuels de construction que la France et la Corée développent conjointement dans trois pays d'Asie, notamment en Chine le Train à Grande Vitesse (TGV) PÉKING - SHANGAÏ.
Au titre de la coopération bilatérale en gagée entre la Corée et la France, KIM a confirmé la construction d'un "Parc de Séoul" à Paris. Il a jouté qu'un Hall de la Corée serait réalisé à l'intérieur du Musée Guimet à Paris, ce qui offrira aux citoyens Français la possibilité d'avoir accès aux trésors culturels et au patrimoine de la Corée.
Enfin, Jacques CHIRAC, après le sommet de Chong Wa Dae, rendit visite à l'Exposition France-Corée de Séoul.
En sept ans, c'est la première visite d'État d'un Président Français, depuis 1993, date de la visite du précédent Président François MITTERAND. Jacques CHIRAC et le Premier ministre chinois Zhu Rongji sont les deux dirigeants étrangers à avoir effectué une visite d'État en marge de la 3ème Conférence Asie-Europe (ASEM) tenue au sommet à Séoul. (Korean Information Service) Retour Actualités
Sur le contentieux des Archives Royales, voir aussi : contentieux
Le Prix Nobel de la paix a été attribué au Président KIM Dae-jung : 13/10/2000 - Kim Dae-Jung, prix Nobel de la paix 2000 . Le prix Nobel de la paix 2000 a été attribué ce matin au président sud-Coréen Kim Dae-Jung. Gunnar Berge, le président de l'Institut Nobel, a déclaré que ce "Nobel de la paix avait été attribué à Kim Dae-Jung pour son travail en faveur de la démocratie et des droits de l'Homme en Corée du sud et en Asie du Sud-Est en général, et pour la paix et la réconciliation avec la Corée du nord en particulier". Rompant avec les cinq décennies d'inimitié qui ont suivi la guerre de Corée (1950-53), Kim Dae-Jung s'est rendu en juin cette année à Pyongyang pour un sommet historique avec son homologue nord-coréen, Kim Jong-Il. Cette politique de la main tendue vers le Nord a depuis débouché sur des résultats hautement symboliques, tels le défilé commun des athlètes des deux Corées lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Sydney, en septembre. Âgé de 75 ans, Kim Dae-Jung, ancien dissident, avait pourtant été condamné à mort, contraint à l'exil, et avait même échappé à une tentative d'assassinat. En 1998, il devient le chef de l'État de la Corée du Sud. Et depuis il travaille à la réconciliation des deux peuples.
Chose rare dans l'attribution du prix Nobel de la paix, son interlocuteur dans le processus, le président nord coréen, Kim Jong-il, n'a pas été récompensé. Pourtant tous les deux travaillent, il est vrai sous l'impulsion du Kim Dae-Jung, le sud Coréen, dans le sens d'une meilleure coopération économique.
C'est le début de la fin d'une guerre froide qui dure depuis un demi-siècle, et qui devrait se concrétiser prochainement par l'ouverture de la première ligne ferroviaire entre les deux Corées.
La presse nord-coréenne ne fait aucune mention du prix Nobel de la paix accordé, vendredi, au président de la Corée du Sud, Kim Dae-Jung. Mais le premier ministre chinois, Zhu Rongji, a félicité le lauréat pour sa contribution au dégel entre Séoul et Pyonyang. La Chine et la Corée du Nord étaient alliés contre le Sud lors de la Guerre de Corée de 1950 à 1953, laquelle s'est soldée par la division du pays en deux. Zhu Rongji a exprimé l'espoir d'assister à la réunification des deux Corées dans un proche avenir. Les propos élogieux du dirigeant chinois à l'égard du président sud-coréen contrastent avec la réaction négative de Pékin au sujet du prix Nobel de littérature 2000 attribué à l'écrivain chinois, naturalisé français, Gao Xingjian, un réfugié politique.
Le président sud-coréen avait pris l'initiative, au mois de juin, de se rendre à Pyongyang pour un Sommet historique avec son homologue nord-coréen, Kim Jong-il. Le comité Nobel souligne aussi les efforts de Kim Dae-jung pour l'avancement des droits de la personne. Le prix est accompagné d'une bourse de un million de dollars. C'est à la fois la consécration de la diplomatie de l'audace et somme toute la juste rétribution d'une persévérance peu commune: dans le sillage du sommet historique qui a réuni les deux Corées en juin dernier et des réunions familiales qui ont suivi cette rencontre en août, le président sud-coréen Kim Dae-Jung, principal ouvrier de cet élan en faveur de la réconciliation des deux pays, s'est donc vu attribuer vendredi le Prix Nobel de la Paix 2000. La récompense lui a été décernée pour "son travail pour la démocratie et les droits de l'homme en Corée du Sud et en Asie de l'est en général, et pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord en particulier" a précisé le comité Nobel norvégien qui attribue chaque année le prix depuis 1901. Le président sud-coréen recevra 9 millions de couronnes suédoises soit environ 1,077 millions € le 10 décembre prochain lors de la remise officielle du prix, à Oslo, succédant ainsi à l'organisation non-gouvernementale "Médecins sans frontières" qui avait décroché le prix l'année dernière. ( KOBEL - Archives 2000 de L'Écho: Kim Dae-Jung ) - Retour Actualités
Le prix Nobel de la paix récompense le président sud-coréen Kim Dae-jung (suite) : Le président sud-coréen Kim Dae-Jung, lauréat du prix Nobel de la Paix 2000, a assuré vendredi qu'il continuerait à travailler en faveur de la paix et des droits de l'homme. Le prix Nobel de la paix 2000 a été attribué, vendredi 13 octobre, au président sud-coréen Kim Dae-jung, « pour son travail pour la démocratie et les droits de l'homme en Corée du Sud et en Asie de l'Est, en général, et pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord en particulier ». Il n'était un secret pour personne, à Séoul, que le chef de l'Etat espérait cette récompense. Pour lui-même assurément, mais aussi pour son pays et l'ensemble d'une péninsule divisée depuis plus d'un demi-siècle.
Le processus de rapprochement entre les deux Corées lancé à la suite du sommet entre leurs dirigeants, à Pyongyang (Nord) en juin, est largement le fruit de la politique d'ouverture (Sunshine policy) menée par Kim Dae-jung depuis son arrivée à la présidence en 1998. En dépit de provocations de Pyongyang et des vives critiques de l'opposition à Séoul, Kim Dae-jung s'y est tenu. Une constance qui, conjuguée au changement de la donne géopolitique mondiale et aux graves difficultés du régime nord-coréen, a permis un dégel spectaculaire dans la péninsule. Un de ses effets est le réchauffement des relations entre Pyongyang et Washington, dont témoigne la prochaine visite en Corée du Nord de la secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright. Une visite prévue avant fin octobre et qui pourrait être le prélude à une autre encore plus spectaculaire : celle, peut-être dès le mois suivant, de Bill Clinton. A Washington, où il vient d'effectuer une visite, le vice-maréchal Jo Myong-rok, commandant en chef adjoint des forces armées et numéro deux du régime, qui est la plus haute personnalité nord-coréenne à s'être rendu aux Etats-Unis, a été reçu à la Maison Blanche.
Comment réagira Pyongyang à la consécration du seul Kim Dae-jung, laissant dans l'ombre le dirigeant du Nord, Kim Jong-il ? La Corée du Sud, pour sa part, ne peut qu'être fière de la distinction de son président. Certains pourront toutefois juger prématurée la récompense décernée à Kim Dae-jung. Le processus de réconciliation entre les deux Corées, dont la division est le plus spectaculaire stigmate de la guerre froide, est certes engagé. On voit cependant mal, pour l'instant, s'il aura des résultats concrets.
UN ANCIEN DISSIDENT : La réconciliation avec le Nord est la tâche à laquelle Kim Dae-jung veut que son nom reste attaché dans l'histoire nationale. Sa sunshine policy est un projet auquel il y a réfléchi et travaillé pendant des années, en particulier au cours de sa « traversée du désert » à la suite de son échec dans la course à la présidence en 1992. Bien que l'opinion y soit globalement favorable, l'opposition ne lui ménage pas ses critiques, faisant valoir qu'il néglige les problèmes internes. Sous sa présidence, la Corée s'est dégagée de la crise économico-financière de 1997 et elle a procédé à des réformes structurelles profondes. Mais leur rythme s'est ralenti alors que beaucoup reste à faire comme en témoigne, entre autres, la crise du conglomérat Daewoo.
La récompense attribuée à Kim Dae-jung est méritée. Mais certains ressentiront sans doute une certaine amertume. Le Prix Nobel de la paix 2000 n'est plus le dissident qu'ils admiraient, l'homme courageux qui pendant quarante ans de sa vie politique paya de sa personne - il faillit être assassiné après avoir été enlevé, fut emprisonné, condamné à mort - la défense des idéaux démocratiques. Au pouvoir, Kim Dae-jung s'est avéré un politicien manuvrier, oublieux parfois de ses amis des temps difficiles ou de ses engagements passés. De Ph.Pons, Tokyo - (KOBEL & Racines Coréennes Paris) - Retour Actualités
Prix Nobel de la paix : Lionel Jospin félicite le Président coréen : 13/10/2000 - À la suite de sa désignation comme prix Nobel de la paix 2000, le Premier ministre a tenu à féliciter le Président de la Corée du sud, Kim Dae-Jung, dans une lettre qui lui a été adressée vendredi 13 octobre.
Monsieur le Président,
J'apprends à l'instant que le Comité Nobel vient de vous décerner le Prix Nobel 2000. Je tiens à vous faire part de ma joie et de mon émotion et à vous adresser, en mon nom personnel et au nom du gouvernement français, mes plus vives félicitations et mes sentiments d'amitié sincère. L'attribution de cette distinction est un moment important pour tous ceux qui se sont associés, pendant ces dernières années, à l'action courageuse et à la détermination dont vous avez fait preuve pour défendre les droits de l'Homme et les valeurs de la démocratie que nous avons en partage.
Les avancées impressionnantes du processus de réconciliation entre votre pays et la Corée du Nord, que salue la communauté internationale, constituent un admirable succès et suscitent un immense espoir en Asie et dans le monde.
La construction de cet avenir confiant et prospère est très largement due, je le sais, à votre engagement personnel, auquel je souhaite aujourd'hui rendre hommage. Le bonheur que je ressens est, soyez-en persuadé, partagé par tous les membres du gouvernement français et, au delà, par mes compatriotes.
Une longue tradition d'amitié et de coopération unit la France et la Corée. Elle trouve aujourd'hui, à la veille du Sommet de l'ASEM que présideront nos deux pays et que vous accueillez, une nouvelle impulsion à travers le partenariat privilégié qui nous lie.
Avec l'expression renouvelée de toute mon admiration personnelle et du profond respect qu'inspire le chemin que vous avez parcouru, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération. Lionel Jospin - (KOBEL & Racines Coréennes Paris) - Retour Actualités
Le Prix Nobel de littérature a été décerné au dissident chinois GAO Xingjang : 13/10/2000 - De son côté, l'écrivain Gao Xingjian, qui s'est vu décerné jeudi le prix Nobel de littérature, est le premier Chinois à recevoir le prix. Le dissident réside en France depuis 1980. Cet homme de 60 ans a été récompensé par le comité Nobel pour «une oeuvre de portée universelle, marquée d'une amère prise de conscience et d'une ingéniosité langagière qui a ouvert des voies nouvelles à l'art du roman et du théâtre chinois». Écrivain, dramaturge, metteur en scène, critique et même illustrateur, Gao Xingjian a été persécuté pendant la Révolution culturelle lancée en 1966 par le président Mao Zedong contre les élites du pays. Il a été réhabilité durant la période relativement plus libérale qui a suivi, après 1976, la fin du maoïsme avec l'accession ultérieure au pouvoir de Deng Xiaoping. Mais il a de nouveau déplu aux autorités communistes en 1986 avec sa pièce de théâtre "L'autre rive", qui a été interdite. Depuis, aucune de ses pièces n'a été jouée dans son pays d'origine. Gao Xingjian a quitté la Chine en 1987 pour s'établir à Paris. Il a rendu sa carte du Parti communiste en 1989 après la sanglante répression de la place Tiananmen. Gao Xingjian est maintenant persona non grata dans son propre pays. Il a écrit un roman, "La fuite", ayant pour toile de fond le massacre de Pékin. - (KOBEL) - Retour Actualités
PARIS - La France et la Corée d'accord pour la création d'une super autoroute de l'information entre l'Europe et l'Asie : 7/3/2000 - Le Président KIM Dae-jung et le Président CHIRAC sont tombés d'accord sur le principe de la construction d'un réseau au cours de la rencontre au sommet qu'ils ont tenu à l'occasion de la visite d'État du Président Coréen en France. CHIRAC a particulièrement bien accueilli la proposition de KIM d'interconnecter les économies européennes et asiatiques au moyen d'un "e-network" . Les deux leaders considèrent que le lancement du Réseau Trans Eurasie devra être mis au rang des priorités à traiter à l'occasion de la 3ème Conférence Asie-Europe (ASEM) qui doit se tenir à Séoul en Octobre prochain.
Évoquant l'entretien de 80 minutes des deux présidents qui s'est tenu à l'Élysée, le porte parole de Chong Wa Dae, PARK Yoon-young a indiqué que KIM Dae-jung n'a pas manqué de rappeler à Jacques CHIRAC l'extrême importance qu'il accordait au retour en Corée des archives royales de la Dynastie de Choson actuellement détenues par la France. À leur rencontre à Londres il y a deux ans lors de la 2ème ASEM, KIM et CHIRAC avaient bien décidé de désigner chacun un médiateur en vue de négocier la restitution des précieuses archives prises par la Marine Française dans les derniers jours de l'ancien Royaume de Corée.
KIM s'est déclaré enchanté de l'intention de CHIRAC de profiter de la 3ème ASEM pour rendre une visite d'État à la Corée. Le président coréen a voulu aussi montrer sa gratitude quant au soutien de la France dans ses efforts pour se sortir de sa récente crise économique.
Jacques CHIRAC a confirmé ses encouragements pour la politique compréhensive que Séoul pratique envers la Corée du Nord. La France entend pour sa part continuer à garder une démarche prudente et graduée dans son approche politique de la Corée du Nord. KIM a souhaité que la France puisse jouer un rôle constructif en encourageant la Corée du Nord à garder le rythme dans les réformes et l'ouverture.
Les deux dirigeants ont confirmé leur intention de voir leurs deux pays soumissioner ensemble pour la construction de chemins de fer à Grande Vitesss TGV dans trois pays dont la Chine.
CHIRAC a exposé à KIM que plusieurs entreprises françaises étaient intéressées par la vente sous-marins et d'avions de combat à la Corée. Selon le porte-parole de Chong Wa Dae, PARK, le président KIM aurait répondu que le gouvernement de Séoul considérerait sérieusement les propositions des entreprises françaises tant que celles-ci seraient favorables.
Concenrnant le projet de Réseau électronique Trans-Eurasien, le chef du cabinet économique du président coréen, LEE Ki-ho a souligné qu'il s'agissait "d'une partie du Projet Mondial pour le Millénaire du Président KIM Dae-jung, lequel devrait apporter prospérité et bien-être dans les deux blocs écomiques. Les détails devraient en être exposés lors du 3ème ASEM à Séoul en Octobre". LEE a qualifié le projet de second round de l' E_WTO (World Trade Organization) ...
Selon cette proposition, un réseau d'information à grand débit serait d'abord réalisé entre l'Europe et l'Asie, reliant les grands centres de recherche et celà dès l'an prochain. La seconde étape consistera à relier les infrastructures d'information Asie-Pacifique avec les instituts des États-Unis à l'horizon 2002. LEE pense que le Réseau Trans Eurasie sera complètement opérationnel en 2003 si tout se déroule normalement: "La Corée et l'Europe seront alors engagés complétement dans l'E_commerce, E_affaires, E_éducation, E_technologie et l'E_culture..." . Selon LEE, la France et l'Italie auraient déjà manifesté un grand enthousiasme pour ce "Trans-Eurasia Network Project".
Dernier point fort de la visite du Président KIM Dae-jung: un accord a été signé entre les deux pays concernant l'échange d' "Informations Défense" dénommé KOREA-FRANCE MILITARY SECRETS and INFORMATION PROTECTION PACT. (Korean Information Service) Retour Actualités