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Expo Ha Cha youn
Concert MESEUNG
Danses et chansons
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Festival du nouvel an coréen / Grenoble 2003
L'Âme coréenne : à travers ses sons et ses couleurs

- 30 janvier 2003 à 20heures : Danses et chansons traditionnelles coréennes

à l'Auditorium du Musée de Grenoble
  • Seungmu : danse bouddhique
  • Ipchum : danse accompagnée d'un chant
  • Guemmu : danse du sabre
  • Gayakeum-sanjo :chant accompagné du Gayakeum
  • Janggochum : danse du tambour
  • Taepyungga : hymne à la paix
  • Minyochang : Danse et chant folklorique

-  La danse coréenne

La danse traditionnelle coréenne

De la simple improvisation dans une fête de campagne aux attitudes les plus subtilement sophis-tiquées. la danse et la musique ont toujours rythmé la vie de la société coréenne.

Danses de cour, danses populaires. chant dramatique. satire des danses masquées ou chamanisme des danses paysannes, par leur diversité et leur importance, ces danses expriment l'âme du pays du matin calme.

Certaines danses coréennes reposent d'ailleurs plus sur l'expression corporelle par laquelle les danseurs tentent de traduire les sentiments qu'ils éprouvent que sur les mouvements qu'ils exécutent. La danse, ici, ne raconte pas une histoire, elle tente seulement de transposer un état d'âme. Ces figures exigent cependant, des années d'apprentissage et un entraînement rigoureux.

Le danseur utilise son corps comme une entité dont aucune partie ne saurait se mouvoir seule. Presque tous les mouvements naissent de la partie supérieure du torse. Les bras s'étendent horizontalement dans le prolongement de la poitrine tandis que les jambes semblent relier le torse au sol par une verticale. Le poids du corps semble être maintenu par d'invisibles fils partant des épaules. Les mouvements sont curvilignes et les articulations qui les permettent n'apparaissent pas angulaires mais arrondies.

La coupe des costumes traditionnels contribue à accentuer cette impression de liane.

La seule exception à la souplesse de l'ensemble est la position des pieds dont la pointe est relevée et qui prennent appui sur les talons pour marcher ou tourner.

Les jupes des danseuses descendent, la plupart du temps, jusqu'à terre et dissimulent leurs pieds ce qui donne l'impression que la ballerine glisse tout doucement comme si elle était propulsée d'un endroit à un autre sur un coussin d'air.

Toute attitude naturelle est interdite, un danseur ne change jamais de position mais glisse de l'une à l'autre; même s'il semble s'arrêter un moment, il n'est jamais immobile, son corps entier vibre d'un léger mouvement ondulatoire.

Contrairement au ballet occidental, la danse coréenne ne vise pas à échapper à la pesanteur mais s'ancre dans le sol et trouve ses respirations

dans les grands rythmes telluriques. Le danseur doit intérioriser le sentiment de la grandeur de la terre, inspirer profondément par le ventre et descendre toute l'énergie corporelle au-dessous du nombril, en abaissant au maximum son centre de gravité.

Elément central, la respiration, la plus profonde possible, est semblable à celle des pratiques zen. Même dans l'effort, le danseur maîtrise sa respiration et garde l'esprit léger.

 

 À suivre .... Travail en cours ...

 


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FRANCE-CORÉE Léon C. ROCHOTTE Janvier 2003

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