LA LETTRE DE CORÉE - Septembre 2005
Centre Coréen du Commerce Extérieur et des Investissements 
http://www.kotraparis.com
 
KOTRA PARIS - 19 avenue de l'Opéra - 75001 Paris
Téléphone : +33 (0) 155 35 88 80 - Télécopie : +33 (0) 155 35 88 89 - email : fckotra@hotmail.com
M. Jin-Gye CHOI - Directeur Général
Mlle Yeon-Ju LEE – Directrice Adjointe
M. Frédéric Claveau - Responsable Investissements

 


- EXTRAITS -

 

°

Dans ce numéro :

- ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE EN VUE ENTRE LE CANADA ET LA CORÉE DU SUD
- LA CORÉE DU SUD N'AIME PAS GOOGLE EARTH
- SAMSUNG COMPTE LANCER UN LECTEUR AUX NORMES BLU-RAY ET HD-DVD
- LA CORÉE S'INQUIÈTE DES CYBER-DÉPENDANTS ET RÉAGIT
- LYRTECH : MISE À JOUR SUR LE PROJET STRATÉGIQUE EN CORÉE DU SUD
- KOREA BECOMES REGIONAL PLASTIC SURGERY HUB
- DÉFENSE : FABRICATION EN SÉRIE D'AVIONS À RÉACTION D'ENTRAINEMENT SUPERSONIQUES T-50
- SAMSUNG PARIE SUR DE NOUVELLES PUCES ET LES ECRANS PLATS
- SAMSUNG BAT NOKIA ET SAGEM EN FRANCE
- LG.PHILIPS CONSTRUIT UNE USINE BACK-END DE LCD EN POLOGNE
- HYUNDAI MULTIPLIE SES IMPLANTATIONS D’USINES
- LE CORÉEN KIA VEUT AFFIRMER SON IDENTITÉ
- HYUNDAI MOTORS SIGNE AVEC SIEMENS
 


- ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE EN VUE ENTRE LE CANADA ET LA CORÉE DU SUD

Le Canada et la Corée du Sud entreprendront des négociations formelles en vue de la signature d'une entente de libre-échange.

C'est ce qu'a affirmé le ministre canadien du Revenu national, John McCallum, selon AP.

M. McCallum s'est entretenu des progrès réalisés en vue d'un accord de libre-échange avec son homologue sud-coréen, Han Duck-soo, en marge de la conférence sur la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), en Corée du Sud.

«J'ai fait comprendre que nous espérions que cela avancerait rapidement et sérieusement afin que nous puissions peut-être avoir des résultats à temps pour la rencontre des dirigeants (de l'APEC) en novembre», a affirmé le ministre canadien lors d'un entretien accordé à Dow Jones Newswires.

Les ministres des Finances de l'APEC doivent se rencontrer ce jeudi et vendredi à Seogwipo, dans l'île sud-coréenne de Jeju. Les dirigeants des pays membres de l'APEC doivent quant à eux prendre part à un sommet prévu les 18 et 19 novembre, à Pusan, également en Corée du Sud.

M. Han a exprimé le «même désir d'aller de l'avant aussi rapidement que possible afin d'obtenir la signature d'un accord de libreéchange», a indiqué M. McCallum, selon lequel «les deux parties souhaitent certainement que ces discussions progressent de solide façon».

Source : canoe.com – 07/09/05

____________________________

- LA CORÉE DU SUD N'AIME PAS GOOGLE EARTH

En couvrant la terre entière de ses photographies satellitaires, Google Earth, service d'imagerie par satellite en grande partie gratuit, ne pouvait évidemment pas satisfaire tout le monde !

Avec Google Earth, l'utilisateur peut pointer un endroit précis du globe et zoomer dessus pour en faire apparaître le détail. Pas toujours simple à manipuler, surtout si l'on ne dispose pas des coordonnées précises du lieu, mais le résultat est spectaculaire.

Suffisamment précis en tout cas pour que la Corée du Sud, toujours en guerre contre le régime totalitaire de la Corée du Nord,s'inquiète de voir son ennemi disposer de données photographiques via Google.

Le gouvernement sud-coréen prend cas l'affaire très au sérieux, et a officiellement prié son homologue américain d'intervenir auprès de Google. Selon son porte-parole, Google Eath montre de manière trop précise des «images de la Blue House présidentielle et de bases militaires».

Qu'en est-il exactement ? Pour se faire une idée de la menace, notre confrère britannique The Register a publié trois images extraites de Google Earth.

- La première montre une base aérienne située à 45 miles nautiques de la zone démilitarisée, en territoire sud-coréen. C'est une base que les opposants 'communistes' connaissent bien, la Corée du Sud l'a construite avec les chinois durant la guerre de Corée. Avec un tel niveau de précision, on s'interroge sur le danger réel d'une telle photographie ?

- La seconde image est plus précise, et concerne la Blue House, le palais présidentiel. Si les formes géométriques attirent immédiatement l'oeil, une observation plus précise révèle sur la droite un alignement d'avions, dont, marqué par une flèche en bas à droite, un bombardier B52. Certes ici la démonstration est plus flagrante, mais on peut légitimement s'interroger sur les dangers que recèle ce qui semble n'être qu'un musée de l'aviation, au vu de l'exposition pour le moins hétéroclite !

- Enfin, la dernière image démontre que Google Earth peut aussi être l'objet de toute l'attention des internautes sud-coréen. Il s'agit de Yongbyon, le principal centre de recherche nucléaire de la Corée du Nord.

Google Earth représente-t-il véritablement un danger ? Certainement dans un climat paranoïaque, pour préparer une attaque terroriste sur le ranch de Steve Jobs dans le Nevada, par exemple.

En revanche, des solutions existent. Microsoft, sur son service MSN Virtual Earth concurrent de Google, a fait disparaître le quartier général d'Apple (Steve Jobs est rassuré !), ainsi que la légendaire base aérienne américaine Area 51, chère aux admirateurs des XFiles et de la théorie des vaisseaux extraterrestres détenus par l'US Army.

La dernière image représente Area 51 retravaillée par les bons soins de Microsoft. Tout ce qui pourrait être intéressant est remplacé par des carrés gris !

Il ne reste plus aux infographistes de Google, capables d'apporter un simili 3D pour de fausses perspectives sur des immeubles, usines ou centres commerciaux, à faire de même sur les zones stratégiques militaires américaines et sud-coréennes. Mais attention, les espions communistes ont peut-être déjà envahi la place !

Source : Lapresseaffaires.com – 01/09/05

____________________________

- SAMSUNG COMPTE LANCER UN LECTEUR AUX NORMES BLU-RAY ET HD-DVD

Samsung Electronics prévoit de commercialiser l'an prochain un lecteur de DVD compatible avec les technologies Blu-ray et HD-DVD si les entreprises qui soutiennent chacun des deux formats n'arrivent pas à se mettre d'accord sur une norme unique. "Nous accueillerions à bras ouverts une norme unifiée mais si ça ne se produit pas, ce qui semble devoir être le cas, nous proposerons une solution unifiée au marché", a déclaré le patron de la branche électronique grand public de Samsung, Choi Gee-sung, au quotidien économique allemand Financial Times Deutschland. "Ca ne sera pas simple mais vous verrez notre solution dans l'année à venir." La concurrence entre les deux camps retarde le lancement des DVD de nouvelle génération et leur promesse d'une plus grande capacité de stockage. Les studios de cinéma hésitent à s'engager sur l'un ou l'autre des formats. Samsung soutient le format Blu-ray, à l'image d'une majorité des fabricants de produits électroniques dont Sony, Matsushita, propriétaire de la marque Panasonic, et Philips. La norme HD-DVD, présentée par ses partisans comme moins onéreuse et compatible avec les DVD et CD existants, est soutenue notamment par Toshiba, NEC et Sanyo Electric.

Source : Libération- 06/09/05

____________________________

- LA CORÉE S'INQUIÈTE DES CYBER-DÉPENDANTS ET RÉAGIT

Le Ministre de l'information et de la communication coréen prévoit de sérieuses mesures contre la dépendance envers le Net et les jeux vidéo. La Corée est un des pays les plus «connecté» du monde, et nombre de coréens raffolent du Net ou de MMORPG, au point d'en être dépendants pour certains. L'idée du gouvernement est de «construire des centres qui ont pour objectif d'éviter la dépendance provoquée par le jeu en ligne et le Net». Autre mesure prévue par le Ministère de l'information et de la communication, la création de cours de prévention contre ce genre de dépendance dans les différentes universités du pays.

La décision du gouvernement intervient après la constatation d'une grande croissance des appels à l'aide de la part de joueurs en ligne dépendants. En 2003 déjà, 2 243 personnes dépendantes appelaient à l'aide le KADO (Korea Agency for Digital Opportunity and Promotion), mais en 2004 le chiffre a quadruplé, atteignant 8 978 personnes en détresse pour cause d'addiction au Net.

L'agence d'aide coréenne prévoit un chiffre en constante augmentation, avec une estimation de 12 500 appels pour cette année 2005. Une véritable hécatombe qui a des conséquences tragiques sur la vie réelle des ces dépendants. Les histoires se répètent et sont désormais connues, une personne morte d'épuisement après être restée plusieurs jours sans s'alimenter devant un PC, un couple ayant négligé son enfant, décédé lui-aussi ...La Corée du Sud est ainsi un des pays les plus touchés par ce mal des temps modernes, que les psychologues sont juste en train de commencer à étudier. Le KADO envoie déjà des psychologues dans les cyber-cafés pour des opérations de préventions, et organise des thérapies de groupe contre ce genre d'addiction. Bref, un mal universel, une nouvelle drogue apparaît ...

Source : PCInpact.com – 14/09/05

____________________________

- LYRTECH : MISE À JOUR SUR LE PROJET STRATÉGIQUE EN CORÉE DU SUD

Lyrtech inc. , chef de file mondial dans les technologies de traitement de signaux numériques, est fière d'annoncer la réussite des tests de son prototype effectués au profit de son client en Corée du Sud. Tel qu'annoncé le 22 Décembre 2004, la valeur totale de ce projet pour Lyrtech pourrait s'élever à approximativement $ 14 Millions CDA, si Lyrtech était retenu comme fournisseur de cet équipement. "Nous sommes fiers d'avoir atteint cet objectif important et sommes confiants pour les phases subséquentes" dit Miguel Caron, président et chef de la direction chez Lyrtech. "Les résultats obtenus démontrent les capacités de Lyrtech car le développement de systèmes de défense requiert une expertise et un savoir-faire considérable. Nous sommes à une étape très compétitive du processus et nous croyons à la qualité de notre solution". Une décision finale sur le choix du fournisseur de l'équipement est attendue d'ici la fin de l'année. "Les résultats de ce projet à ce jour, sont le fruit d'une étroite collaboration entre différents employés de Lyrtech et de son partenaire clé en Corée, Aerostar Industry. Aerostar a su apporter une contribution extraordinaire à Lyrtech au cours des deux dernières années en Corée du Sud. Lyrtech est commis à fournir des solutions à haute valeur ajoutées à ses clients, ce qui amène une collaboration avec de solides partenaires de façon à offrir des solutions complètes et innovatrices."

Source : CNW Telbec – 15/09/05

____________________________

- KOREA BECOMES REGIONAL PLASTIC SURGERY HUB

An increasing number of Chinese and Japanese women head to Korea for beauty treatments and plastic surgery, encouraged by a vogue for Korean actresses among Asia’s young people and a Korean pop culture boom in the region. Taiwan’s Zhongguo Shibao (China Times) said Tuesday that after Korean TV drama “Daejanggeum (The Jewel of the Palace)” started airing in Hunan Province early this year, women flocked to plastic surgeons armed with pictures of Lee Young-ae, the star of the soap, asking doctors to make them look like her. They coveted the Korean star’s huge eyes, high nose and small mouth, the daily said.

Many others make the trip to Korea itself. A dermatology clinic in southern Seoul sees some 10 Chinese women a month for cosmetic treatment. More than 90 percent of the patients are professionals or family of staff with large Chinese corporation or high-ranking government officials. They range in age from their 20s to 50s. Korean doctors say most Chinese patients kill two birds with one stone, seeking dermatological treatment and plastic surgery together. The clinic has a website in Chinese and gets frequent enquiries from patients in China.

Chinese women are often seen posing for pictures in Apgujeonng-dong, the part of Seoul where many dermatology and plastic surgery clinics are located. According to one cosmetic surgery clinic, some Chinese people regularly come twice a year to get their Botox injections renewed. Chinese patients will make the trip from Shanghai to Seoul several times if their plastic surgery has to be done in stages.

Some Korean companies trading with China offer free plastic surgery in Korea as a means of consolidating relationships with their trading partners. The head of a cosmetic surgery clinic who gave his name as Park said he operated on two female family members of an executive with a Chinese company whose Korean partner was paying. The Korean plastic surgery boom is also expanding its reach to Japan. Early this month, Japan’s Nihon TV reporters visited a skin clinic in Shinsa-Dong, Seoul to introduce Korean skincare methods to Japanese audiences. “The program’s presenter had exactly the same hairstyle and outfits as Korean actor Bae Yong-joon, and filmed the laser treatments that Korean stars had,” doctors at the clinic said. It will be aired later this month. “A growing number of Japanese tourists look on the web which skin clinics Korean stars frequent and then visit us,” the clinic’s director said.

Cynics say the boom won’t last. Kim Si-wan, the director of a medical consulting firm OpenDoctors, said, “Chinese plastic surgery skills have developed, so more and more Chinese doctors perform operations using Korean techniques in their hospitals in China.”

In other words, it is the Chinese clinics that reap the rewards of the Korean Wave when they put up pictures of Korean stars in the reception as a marketing gimmick.

Source : ChosunIlbo – 16/09/05

____________________________

 

- DÉFENSE : FABRICATION EN SÉRIE D'AVIONS À RÉACTION D'ENTRAINEMENT SUPERSONIQUES T-50

Le constructeur aérospatial sud-coréenn KAI a commencé à fabriquer en série des avions à réaction d'entraînement supersoniques T-50 dans une usine aéronautique à Sacheon, à environ 430 km au sud-est de Séoul, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. La KAI, une société d'Etat, envisage de fabriquer et livrer 94 avions T-50 à l'armée de l'air d'ici à 2011. La fabrication en série de ce type d'avions s'inscrit dans le cadre d'un projet d'un montant d'environ 6,2 milliards de dollars établi par le ministère sud-coréen de la Défense pour promouvoir son industrie d'aviation militaire.

"La fabrication des T-50 sera un événement marquant une nouvelle ère dans notre industrie aérospatiale", a estimé le président sud-coréen Roh Moo-hyun, cité par Yonhap, lors de la cérémonie du lancement de la fabrication des T-50 organisée à Sacheon. "L'industrie de la défense est la base de notre position d'auto- défense et d'une nouvelle force dynamique", a souligné le chef d'Etat, ajoutant que l'industrie aérospatiale est une industrie à forte valeur ajoutée qui aura un impact à long terme sur d'autres secteurs et crée beaucoup d'emplois. "Les perspectives de son futur marché sont très brillantes", a-t-il conclu.

D'une longueur de 13,13 mètres, d'une largeur de 9,45 mètres et d'une hauteur de 4,94 mètres, le T-50 peut voler à Mach 1,4 et à une altitude de 14 630 mètres.

Source : XINHUANET - 30/08/05.

 

NDLR: Selon le "Training and Simulation Journal" TSJ octobre-novembre 2005, le T50 "Golden Eagle" dont la fabrication en série a commencé fin août s'inscrit dans l'apparition de jets d'entraînement à hautes performances dans un marché mondial en plein renouvellement estimé à 2000 unités pour les seuls avions à réaction. Il aura à se mesurer à plus de 20 types d'appareils dont le Hawk Advanced Jet Trainer 128 de BAE le Javelin Mk20 AJT de U.S.-kased AVG/Israel Aircraft Industries, et le Aermacchi M-346.

Le T-50 Golden Eagle, avion d'entraînement à réaction de hautes performances, est un produit commun de Korea Aerospace Industries KAI et de Lockeed Martin USA.

(Source: article de Léon C. Rochotte, France-Corée, 30 octobre)

____________________________

 

- SAMSUNG PARIE SUR DE NOUVELLES PUCES ET LES ECRANS PLATS

Samsung Electronics est prêt à développer une nouvelle série de mémoires et des écrans encore plus fins que ceux à cristaux liquides (LCD), pour maintenir sa position de pépinière technologique asiatique au cours de la prochaine décennie.

Le groupe sud-coréen, premier fabricant mondial de mémoires et d'écrans LCD, devrait parier sur la prochaine génération de RAM magnétiques et ferroélectriques et sur les écrans avec la technologie OLED (organic light-emitting diode), qui utilisent une diode émettant de la lumière visible sous n'importe quel angle.

Contrairement aux mémoires DRAM, les mémoires RAM magnétiques conservent les données enregistrées quand le courant est coupé et sont plus rapides. Les RAM ferroélectriques traitent, elles, l'information plus rapidement qu'une mémoire flash et consomment moins d'énergie.

Ces deux technologies peuvent être appliquées sur une multitude d'appareils, allant de la carte à puce au combiné de téléphone portable le plus perfectionné.

"La recherche de la mémoire parfaite est perpétuelle, cette mémoire qui sauvegarderait les données sans être alimentée, qui consommerait moins d'énergie tout en étant très rapide. C'est ce à quoi Samsung veut parvenir dans le futur", a déclaré Peter Yu, analyste chez BNP-Paribas.

Selon une porte-parole de Samsung, le groupe prévoit de dépenser en recherche et développement 5,7 milliards de dollars cette année (soit 9% de son chiffre d'affaires attendu).

Samsung devrait se concentrer sur la technologie OLED, qui en est à ses balbutiements, selon les analystes. Contrairement aux écrans LCD, les plus utilisés pour les écrans plats de téléviseurs et d'ordinateurs, les écrans OLED sont aussi fins que du papier, davantage polyvalents et consomment moins d'énergie.

Les analystes estiment que le coût de fabrication d'un écran OLED pourrait être entre 20 et 50% inférieur à celui d'un écran LCD.

Source : Reuters – 26/08/05

____________________________

- SAMSUNG BAT NOKIA ET SAGEM EN FRANCE

Le groupe sud-coréen s'impose comme numéro un avec un quart du marché

Même dans le téléphone mobile, la France cultive son exception. Le finlandais Nokia et l'américain Motorola, numéro un et deux dans le monde, occupent des rangs plus modestes dans l'Hexagone. Le sud-coréen Samsung s'impose comme le leader. La performance est si étonnante qu'une vingtaine de journalistes sud-coréens ont été invités à Paris pour étudier le succès français.

Sur les sept premiers mois de l'année, Samsung a capté un quart des ventes, devant Nokia (20%) et le français Sagem intégré dans le groupe Safran. Fort de cette performance, Philippe Barthelet, directeur des portables de Samsung en France, vise «un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros en 2005, après 500 millions l'an dernier».

Comment expliquer cet exploit ? D'abord, le groupe profite de la baisse de régime de ses concurrents français. Alcatel, dont les portables ont été cédés au chinois TCL, recule nettement. Sagem a perdu de sa superbe après avoir conquis en 2004 la place de numéro un. «Faute de portables adaptés aux dernières technologies», affirment ses adversaires. Ensuite, les appareils de Samsung sont plébiscités pour leur design. De ce fait, ils sont plus que d'autres subventionnés par les opérateurs, et donc à des prix attractifs. Son modèle D500 est en tête des ventes en France et à la deuxième place en Europe.

Deux fois moins présent en France qu'ailleurs en Europe, Nokia admet n'avoir pas su répondre à la demande. «Nous allons combler ce retard au deuxième semestre. Et renouveler notre gamme. Le marché de la troisième génération de téléphonie mobile frémit seulement depuis mai», se rassure Jacques Sylvander, directeur de la division téléphones de la filiale française.

Même analyse chez Motorola. Pour sa directrice marketing en France, Maryse Mougin, «la troisième génération de téléphonie mobile est lente à démarrer en France. Le «3», la filiale du groupe de Hongkong Hutchison, qui ne propose que des services UMTS, dope le marché en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne». Or cet opérateur n'est pas implanté en France.

Nokia et Mororola comptent rattraper leur retard une fois les Français convertis à l'UMTS et aux formes futuristes. L'un des appareils extraplats de Motorola – le RazR V3 – remporte un solide succès en Europe, mais pas dans l'Hexagone.

Source : le Figaro – 31/08/05

____________________________

- LG.PHILIPS CONSTRUIT UNE USINE BACK-END DE LCD EN POLOGNE

LG.Philips LCD, grand fabricant d’écrans à cristaux liquides, a annoncé le 6 septembre sa volonté de consacrer 429 millions d’euros à la construction d’une usine de production back-end de modules LCD à Wroclaw, dans le sud de la Pologne.

Les modules qui y seront produits devraient équiper les écrans LCD d’ordinateurs et de téléviseurs européens dans le cadre d’une stratégie de centralisation de la production initiale d’écrans d’une part, et de répartition de l’assemblage des modules dans les usines régionales d’autre part.

L’entreprise devrait très prochainement signer un accord d’investissement pour l’usine avec le gouvernement polonais. LG.Philips LCD prévoit de monter une filiale locale en septembre 2005 et de creuser les fondations du bâtiment au premier semestre 2006.

La production de modules LCD devrait commencer au premier semestre 2007 avec une capacité de fabrication de 3 millions de modules par an.

L’entreprise a déclaré qu’elle prévoyait d’investir un montant total de 429 millions d’euros dans l’usine d’ici 2011, année pendant laquelle elle devrait atteindre sa capacité de production théorique de 11 millions d’unités par an. LG.Philips LCD envisage d’affecter la capacité de l’usine locale à la production de grands et larges modules TV LCD de 26 pouces, de 32 pouces, de 37 pouces et de 42 pouces et à la production d’écrans d’ordinateurs de 19 pouces et plus.

«Le projet de construction d’une usine de modules LCD TFT en Pologne s’inscrit dans notre stratégie de nous positionner à la tête du marché en plein essor des téléviseurs LCD en Europe et de répondre aux besoins de nos clients en leur fournissant des produits en temps voulu et en leur offrant un support technique rapide. Ceci sera facilité par la création d’une unité de production plus proche d’eux. Cette initiative suit la tendance actuelle des principaux fabricants de téléviseurs qui installent leurs usines de production en Europe de l’est et en Europe centrale», a déclaré Duke Koo, vice-président exécutif des ventes mondiales chez LG.Philips LCD.

Source : eetimes.fr – 08/09/05

____________________________

- HYUNDAI MULTIPLIE SES IMPLANTATIONS D’USINES

Le coréen investit massivement en Europe, aux Etats-Unis et en Chine. Sa filiale KIA entame sa production en Russie

Alors que ses usines étaient paralysées, vendredi, en Corée par une nouvelle grève sur les salaires, Hyundai poursuit obstinément son ‘intercontinentalisation ». Sa filiale Kia entame ainsi en Russie l’assemblage de son modèle Spectra (Cerato en Europe Occidentale). Elle espère en fabriquer 8 000 en 2005 à Ijevsk, dans l’Oural, 25 000 unités en 2006 et 40 000 en 2007. Le coréen construit par ailleurs une usine en Slovaquie, dont la production devrait démarrer fin 2006 avec une capacité initiale de 200000 voitures par an. Sur les sept premiers mois de 2005, le groupe a accru de 22% ses immatriculations en Europe, à 339560 unités (hors utilitaires). Sa pénétration y atteint 3,5%.

Hyundai a , en outre, inauguré fin mai sa première usine américaine. Investissement : 900 millions d’euros pour des capacités de 300 000 unités. Et sa filiale Kia projette d’y bâtir un second site. Aux Etats-Unis, les ventes des deux marques ont crû de 8,2% sur sept mois, à 438 000, soit une pénétration de 4,2%.

En Chine, Hyundai a doublé ses ventes de voitures sur six mois à plus de 108000 unités, grâce à sa co-entreprise pékinoise. Le groupe a aussi décidé de débourser 1 milliard d’euros dans une société spécialisée dans les camions, cars et bus. Des son côté, Kia a conclu un accord pour construire une autre usine de voitures pour 650 millions d’euros avec des capacités de 300 000 unités. Au total, le coréen veut produire plus de 1 million de véhicules en Chine d’ici cinq ans. En Inde, Hyundai dépense 400 millions pour doubler ses capacités à 400 000 unités.

Comptes opaques.

Le groupe espère devenir l’un des six grands constructeurs automobiles mondiaux d’ici à 2010. Mais d’où sort- il l’argent ? Ses comptes demeurent opaques et Hyundai est fort endetté. Mais il puise aussi ses ressources dans un marché intérieur verrouillé, donc très profitable. Le groupe a affiché au deuxième trimestre un profit net honorable de 620 millions d’euros.

Source : La Tribune – 29/08/05

____________________________

- LE CORÉEN KIA VEUT AFFIRMER SON IDENTITÉ

Au milieu d’un marché automobile européen morose, la bonne santé de KIA Motors tranche avec le reste du secteur. Le constructeur sud-coréen affilié depuis 1998 au groupe Hyundai vise 301 000 à 305 000 ventes dans la grande Europe cette année, un nouveau bond par rapport à l’an dernier. «On aura ainsi triplé notre score en trois ans», se félicite le Français Jean-Charles Lievens, senior vice-président de KIA Motors Europe, ravi de la parité actuelle entre le won et l’euro, qui représente «un avantage phénoménal» pour importer ses voitures de Corée. L’Europe vient de devenir la première zone d’exportation de la marque devant les Etats-Unis, et les ventes de KIA font désormais jeu égal avec celles de Hyundai, qui s’est implanté plus tôt dans de nombreux pays. Le constructeur, qui a restylé en quatre ans ses 4x4 Sorento, Sportage, sa petite berline Rio, et lancé la citadine Picanto, vise sur le Vieux Continent des ventes d’au moins 340 000 unités en 2006, 420 000 en 2007 et 500 000 en 2008, ce qui lui conférerait une part de marché de 3% dès 2008, contre 0,6% en 2002 et 1,7% cet été.

Pour assouvir ses ambitions, la firme va inaugurer en 2006 sa première usine européenne, située en Slovaquie (Zilina). Déjà très avancé alors que le choix du site remonte seulement à mars 2004, ce bâtiment prévu pour une capacité de 300 000 voitures par an avec trois équipes sera livré avec quelques mois d’avance. Ce qui permettra de peaufiner la mise en route des chaînes, selon Chang-Hyun Han, vice-président de KIA Slovakia. Le site lancera alors la production de la nouvelle berline Cerato, aux lignes plus européennes que le modèle actuel, dont la durée de vie sera abrégée à trois ans. Cette berline de 4,24 mètres qui se frottera aux Golf, Renault Mégane et Ford Focus sera lancée en version 5 portes (décembre 2006), puis break (automne 2007) et coupé 3 portes (2008). Après cela, KIA pourra assembler sur ses chaînes, si nécessaire, deux modèles de 4x4. Aucun modèle de Hyundai n’est pour l’instant prévu. La production slovaque devrait couvrir 40% des ventes Europe de la marque à la fin de la décennie.

Siège social autonome

Second vecteur de développement : KIA veut de plus en plus affirmer sa différence vis-à-vis de Hyundai, qui est à la fois son actionnaire et une marque cousine. En termes de style, la marque retravaille aux goûts européens (intérieurs et extérieurs) des modèles conçus pour le monde entier, sous la houlette du designer français Grégory Guillaume, issu du groupe Volkswagen. Un peu à la manière des relations entre Peugeot et Citroën, KIA et Hyundai partagent leur R&D, ainsi que plusieurs plates-formes et certains moteurs, en fonction des volumes considérés. «Mais nous avons maintenant deux territoires bien définis, et le client va sentir de plus en plus la différence», promet Jean-Charles Lievens : «Nous jouons une carte plus émotionnelle, permettant l’accès à l’automobile, tandis que Hyundai s’adresse à des clients plus établis, plus raffinés», énonce-t-il. Symbole de cette émancipation, KIA Europe va quitter en 2007 les installations qu’il partage avec Hyundai (pour la partie R&D) dans la banlieue de Francfort, pour construire un siège social autonome de 11 étages, en pleins coeur de la capitale financière allemande, et y loger son propre centre de design.

Source : Les Echos – 01/09/05

____________________________

- HYUNDAI MOTORS SIGNE AVEC SIEMENS

Le constructeur sud-coréen Hyundai et Siemens ont signé un accord pour créer une joint-venture de fabrication de pièces détachées automobiles. La coentreprise produira des composants électroniques pour sièges et systèmes d’air conditionné, et des composants multimédias pour autoradios et systèmes de navigation.

Source : Les Echos – 06/09/05


 
Sommaire général - . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- Retour Pages KOTRA