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- M. Jin-Gye CHOI - Directeur Général
- Mlle Yeon-Ju LEE Directrice Adjointe
- M. Frédéric Claveau - Responsable Investissements
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Dans ce numéro :
- - ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE EN VUE ENTRE LE CANADA ET LA CORÉE DU SUD
- - LA CORÉE DU SUD N'AIME PAS GOOGLE EARTH
- - SAMSUNG COMPTE LANCER UN LECTEUR AUX NORMES BLU-RAY ET HD-DVD
- - LA CORÉE S'INQUIÈTE DES CYBER-DÉPENDANTS ET RÉAGIT
- - LYRTECH : MISE À JOUR SUR LE PROJET STRATÉGIQUE EN CORÉE DU SUD
- - KOREA BECOMES REGIONAL PLASTIC SURGERY HUB
- - DÉFENSE : FABRICATION EN SÉRIE D'AVIONS À RÉACTION D'ENTRAINEMENT SUPERSONIQUES T-50
- - SAMSUNG PARIE SUR DE NOUVELLES PUCES ET LES ECRANS PLATS
- - SAMSUNG BAT NOKIA ET SAGEM EN FRANCE
- - LG.PHILIPS CONSTRUIT UNE USINE BACK-END DE LCD EN POLOGNE
- - HYUNDAI MULTIPLIE SES IMPLANTATIONS DUSINES
- - LE CORÉEN KIA VEUT AFFIRMER SON IDENTITÉ
- - HYUNDAI MOTORS SIGNE AVEC SIEMENS
- ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE EN VUE ENTRE LE CANADA ET LA CORÉE DU SUD
Le Canada et la Corée du Sud entreprendront des négociations formelles en vue de la signature d'une entente de libre-échange.
C'est ce qu'a affirmé le ministre canadien du Revenu national, John McCallum, selon AP.
M. McCallum s'est entretenu des progrès réalisés en vue d'un accord de libre-échange avec son homologue sud-coréen, Han Duck-soo, en marge de la conférence sur la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), en Corée du Sud.
«J'ai fait comprendre que nous espérions que cela avancerait rapidement et sérieusement afin que nous puissions peut-être avoir des résultats à temps pour la rencontre des dirigeants (de l'APEC) en novembre», a affirmé le ministre canadien lors d'un entretien accordé à Dow Jones Newswires.
Les ministres des Finances de l'APEC doivent se rencontrer ce jeudi et vendredi à Seogwipo, dans l'île sud-coréenne de Jeju. Les dirigeants des pays membres de l'APEC doivent quant à eux prendre part à un sommet prévu les 18 et 19 novembre, à Pusan, également en Corée du Sud.
M. Han a exprimé le «même désir d'aller de l'avant aussi rapidement que possible afin d'obtenir la signature d'un accord de libreéchange», a indiqué M. McCallum, selon lequel «les deux parties souhaitent certainement que ces discussions progressent de solide façon».
Source : canoe.com 07/09/05
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- LA CORÉE DU SUD N'AIME PAS GOOGLE EARTH
En couvrant la terre entière de ses photographies satellitaires, Google Earth, service d'imagerie par satellite en grande partie gratuit, ne pouvait évidemment pas satisfaire tout le monde !
Avec Google Earth, l'utilisateur peut pointer un endroit précis du globe et zoomer dessus pour en faire apparaître le détail. Pas toujours simple à manipuler, surtout si l'on ne dispose pas des coordonnées précises du lieu, mais le résultat est spectaculaire.
Suffisamment précis en tout cas pour que la Corée du Sud, toujours en guerre contre le régime totalitaire de la Corée du Nord,s'inquiète de voir son ennemi disposer de données photographiques via Google.
Le gouvernement sud-coréen prend cas l'affaire très au sérieux, et a officiellement prié son homologue américain d'intervenir auprès de Google. Selon son porte-parole, Google Eath montre de manière trop précise des «images de la Blue House présidentielle et de bases militaires».
Qu'en est-il exactement ? Pour se faire une idée de la menace, notre confrère britannique The Register a publié trois images extraites de Google Earth.
- La première montre une base aérienne située à 45 miles nautiques de la zone démilitarisée, en territoire sud-coréen. C'est une base que les opposants 'communistes' connaissent bien, la Corée du Sud l'a construite avec les chinois durant la guerre de Corée. Avec un tel niveau de précision, on s'interroge sur le danger réel d'une telle photographie ?
- La seconde image est plus précise, et concerne la Blue House, le palais présidentiel. Si les formes géométriques attirent immédiatement l'oeil, une observation plus précise révèle sur la droite un alignement d'avions, dont, marqué par une flèche en bas à droite, un bombardier B52. Certes ici la démonstration est plus flagrante, mais on peut légitimement s'interroger sur les dangers que recèle ce qui semble n'être qu'un musée de l'aviation, au vu de l'exposition pour le moins hétéroclite !
- Enfin, la dernière image démontre que Google Earth peut aussi être l'objet de toute l'attention des internautes sud-coréen. Il s'agit de Yongbyon, le principal centre de recherche nucléaire de la Corée du Nord.
Google Earth représente-t-il véritablement un danger ? Certainement dans un climat paranoïaque, pour préparer une attaque terroriste sur le ranch de Steve Jobs dans le Nevada, par exemple.
En revanche, des solutions existent. Microsoft, sur son service MSN Virtual Earth concurrent de Google, a fait disparaître le quartier général d'Apple (Steve Jobs est rassuré !), ainsi que la légendaire base aérienne américaine Area 51, chère aux admirateurs des XFiles et de la théorie des vaisseaux extraterrestres détenus par l'US Army.
La dernière image représente Area 51 retravaillée par les bons soins de Microsoft. Tout ce qui pourrait être intéressant est remplacé par des carrés gris !
Il ne reste plus aux infographistes de Google, capables d'apporter un simili 3D pour de fausses perspectives sur des immeubles, usines ou centres commerciaux, à faire de même sur les zones stratégiques militaires américaines et sud-coréennes. Mais attention, les espions communistes ont peut-être déjà envahi la place !
Source : Lapresseaffaires.com 01/09/05
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- SAMSUNG COMPTE LANCER UN LECTEUR AUX NORMES BLU-RAY ET HD-DVD
Samsung Electronics prévoit de commercialiser l'an prochain un lecteur de DVD compatible avec les technologies Blu-ray et HD-DVD si les entreprises qui soutiennent chacun des deux formats n'arrivent pas à se mettre d'accord sur une norme unique. "Nous accueillerions à bras ouverts une norme unifiée mais si ça ne se produit pas, ce qui semble devoir être le cas, nous proposerons une solution unifiée au marché", a déclaré le patron de la branche électronique grand public de Samsung, Choi Gee-sung, au quotidien économique allemand Financial Times Deutschland. "Ca ne sera pas simple mais vous verrez notre solution dans l'année à venir." La concurrence entre les deux camps retarde le lancement des DVD de nouvelle génération et leur promesse d'une plus grande capacité de stockage. Les studios de cinéma hésitent à s'engager sur l'un ou l'autre des formats. Samsung soutient le format Blu-ray, à l'image d'une majorité des fabricants de produits électroniques dont Sony, Matsushita, propriétaire de la marque Panasonic, et Philips. La norme HD-DVD, présentée par ses partisans comme moins onéreuse et compatible avec les DVD et CD existants, est soutenue notamment par Toshiba, NEC et Sanyo Electric.
Source : Libération- 06/09/05
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- LA CORÉE S'INQUIÈTE DES CYBER-DÉPENDANTS ET RÉAGIT
Le Ministre de l'information et de la communication coréen prévoit de sérieuses mesures contre la dépendance envers le Net et les jeux vidéo. La Corée est un des pays les plus «connecté» du monde, et nombre de coréens raffolent du Net ou de MMORPG, au point d'en être dépendants pour certains. L'idée du gouvernement est de «construire des centres qui ont pour objectif d'éviter la dépendance provoquée par le jeu en ligne et le Net». Autre mesure prévue par le Ministère de l'information et de la communication, la création de cours de prévention contre ce genre de dépendance dans les différentes universités du pays.
La décision du gouvernement intervient après la constatation d'une grande croissance des appels à l'aide de la part de joueurs en ligne dépendants. En 2003 déjà, 2 243 personnes dépendantes appelaient à l'aide le KADO (Korea Agency for Digital Opportunity and Promotion), mais en 2004 le chiffre a quadruplé, atteignant 8 978 personnes en détresse pour cause d'addiction au Net.
L'agence d'aide coréenne prévoit un chiffre en constante augmentation, avec une estimation de 12 500 appels pour cette année 2005. Une véritable hécatombe qui a des conséquences tragiques sur la vie réelle des ces dépendants. Les histoires se répètent et sont désormais connues, une personne morte d'épuisement après être restée plusieurs jours sans s'alimenter devant un PC, un couple ayant négligé son enfant, décédé lui-aussi ...La Corée du Sud est ainsi un des pays les plus touchés par ce mal des temps modernes, que les psychologues sont juste en train de commencer à étudier. Le KADO envoie déjà des psychologues dans les cyber-cafés pour des opérations de préventions, et organise des thérapies de groupe contre ce genre d'addiction. Bref, un mal universel, une nouvelle drogue apparaît ...
Source : PCInpact.com 14/09/05
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- LYRTECH : MISE À JOUR SUR LE PROJET STRATÉGIQUE EN CORÉE DU SUD
Lyrtech inc. , chef de file mondial dans les technologies de traitement de signaux numériques, est fière d'annoncer la réussite des tests de son prototype effectués au profit de son client en Corée du Sud. Tel qu'annoncé le 22 Décembre 2004, la valeur totale de ce projet pour Lyrtech pourrait s'élever à approximativement $ 14 Millions CDA, si Lyrtech était retenu comme fournisseur de cet équipement. "Nous sommes fiers d'avoir atteint cet objectif important et sommes confiants pour les phases subséquentes" dit Miguel Caron, président et chef de la direction chez Lyrtech. "Les résultats obtenus démontrent les capacités de Lyrtech car le développement de systèmes de défense requiert une expertise et un savoir-faire considérable. Nous sommes à une étape très compétitive du processus et nous croyons à la qualité de notre solution". Une décision finale sur le choix du fournisseur de l'équipement est attendue d'ici la fin de l'année. "Les résultats de ce projet à ce jour, sont le fruit d'une étroite collaboration entre différents employés de Lyrtech et de son partenaire clé en Corée, Aerostar Industry. Aerostar a su apporter une contribution extraordinaire à Lyrtech au cours des deux dernières années en Corée du Sud. Lyrtech est commis à fournir des solutions à haute valeur ajoutées à ses clients, ce qui amène une collaboration avec de solides partenaires de façon à offrir des solutions complètes et innovatrices."
Source : CNW Telbec 15/09/05
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- KOREA BECOMES REGIONAL PLASTIC SURGERY HUB
An increasing number of Chinese and Japanese women head to Korea for beauty treatments and plastic surgery, encouraged by a vogue for Korean actresses among Asias young people and a Korean pop culture boom in the region. Taiwans Zhongguo Shibao (China Times) said Tuesday that after Korean TV drama Daejanggeum (The Jewel of the Palace) started airing in Hunan Province early this year, women flocked to plastic surgeons armed with pictures of Lee Young-ae, the star of the soap, asking doctors to make them look like her. They coveted the Korean stars huge eyes, high nose and small mouth, the daily said.
Many others make the trip to Korea itself. A dermatology clinic in southern Seoul sees some 10 Chinese women a month for cosmetic treatment. More than 90 percent of the patients are professionals or family of staff with large Chinese corporation or high-ranking government officials. They range in age from their 20s to 50s. Korean doctors say most Chinese patients kill two birds with one stone, seeking dermatological treatment and plastic surgery together. The clinic has a website in Chinese and gets frequent enquiries from patients in China.
Chinese women are often seen posing for pictures in Apgujeonng-dong, the part of Seoul where many dermatology and plastic surgery clinics are located. According to one cosmetic surgery clinic, some Chinese people regularly come twice a year to get their Botox injections renewed. Chinese patients will make the trip from Shanghai to Seoul several times if their plastic surgery has to be done in stages.
Some Korean companies trading with China offer free plastic surgery in Korea as a means of consolidating relationships with their trading partners. The head of a cosmetic surgery clinic who gave his name as Park said he operated on two female family members of an executive with a Chinese company whose Korean partner was paying. The Korean plastic surgery boom is also expanding its reach to Japan. Early this month, Japans Nihon TV reporters visited a skin clinic in Shinsa-Dong, Seoul to introduce Korean skincare methods to Japanese audiences. The programs presenter had exactly the same hairstyle and outfits as Korean actor Bae Yong-joon, and filmed the laser treatments that Korean stars had, doctors at the clinic said. It will be aired later this month. A growing number of Japanese tourists look on the web which skin clinics Korean stars frequent and then visit us, the clinics director said.
Cynics say the boom wont last. Kim Si-wan, the director of a medical consulting firm OpenDoctors, said, Chinese plastic surgery skills have developed, so more and more Chinese doctors perform operations using Korean techniques in their hospitals in China.
In other words, it is the Chinese clinics that reap the rewards of the Korean Wave when they put up pictures of Korean stars in the reception as a marketing gimmick.
Source : ChosunIlbo 16/09/05
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- DÉFENSE : FABRICATION EN SÉRIE D'AVIONS À RÉACTION D'ENTRAINEMENT SUPERSONIQUES T-50
Le constructeur aérospatial sud-coréenn KAI a commencé à fabriquer en série des avions à réaction d'entraînement supersoniques T-50 dans une usine aéronautique à Sacheon, à environ 430 km au sud-est de Séoul, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. La KAI, une société d'Etat, envisage de fabriquer et livrer 94 avions T-50 à l'armée de l'air d'ici à 2011. La fabrication en série de ce type d'avions s'inscrit dans le cadre d'un projet d'un montant d'environ 6,2 milliards de dollars établi par le ministère sud-coréen de la Défense pour promouvoir son industrie d'aviation militaire.
"La fabrication des T-50 sera un événement marquant une nouvelle ère dans notre industrie aérospatiale", a estimé le président sud-coréen Roh Moo-hyun, cité par Yonhap, lors de la cérémonie du lancement de la fabrication des T-50 organisée à Sacheon. "L'industrie de la défense est la base de notre position d'auto- défense et d'une nouvelle force dynamique", a souligné le chef d'Etat, ajoutant que l'industrie aérospatiale est une industrie à forte valeur ajoutée qui aura un impact à long terme sur d'autres secteurs et crée beaucoup d'emplois. "Les perspectives de son futur marché sont très brillantes", a-t-il conclu.
D'une longueur de 13,13 mètres, d'une largeur de 9,45 mètres et d'une hauteur de 4,94 mètres, le T-50 peut voler à Mach 1,4 et à une altitude de 14 630 mètres.
Source : XINHUANET - 30/08/05.
NDLR: Selon le "Training and Simulation Journal" TSJ octobre-novembre 2005, le T50 "Golden Eagle" dont la fabrication en série a commencé fin août s'inscrit dans l'apparition de jets d'entraînement à hautes performances dans un marché mondial en plein renouvellement estimé à 2000 unités pour les seuls avions à réaction. Il aura à se mesurer à plus de 20 types d'appareils dont le Hawk Advanced Jet Trainer 128 de BAE le Javelin Mk20 AJT de U.S.-kased AVG/Israel Aircraft Industries, et le Aermacchi M-346.
Le T-50 Golden Eagle, avion d'entraînement à réaction de hautes performances, est un produit commun de Korea Aerospace Industries KAI et de Lockeed Martin USA.
(Source: article de Léon C. Rochotte, France-Corée, 30 octobre)
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- SAMSUNG PARIE SUR DE NOUVELLES PUCES ET LES ECRANS PLATS
Samsung Electronics est prêt à développer une nouvelle série de mémoires et des écrans encore plus fins que ceux à cristaux liquides (LCD), pour maintenir sa position de pépinière technologique asiatique au cours de la prochaine décennie.
Le groupe sud-coréen, premier fabricant mondial de mémoires et d'écrans LCD, devrait parier sur la prochaine génération de RAM magnétiques et ferroélectriques et sur les écrans avec la technologie OLED (organic light-emitting diode), qui utilisent une diode émettant de la lumière visible sous n'importe quel angle.
Contrairement aux mémoires DRAM, les mémoires RAM magnétiques conservent les données enregistrées quand le courant est coupé et sont plus rapides. Les RAM ferroélectriques traitent, elles, l'information plus rapidement qu'une mémoire flash et consomment moins d'énergie.
Ces deux technologies peuvent être appliquées sur une multitude d'appareils, allant de la carte à puce au combiné de téléphone portable le plus perfectionné.
"La recherche de la mémoire parfaite est perpétuelle, cette mémoire qui sauvegarderait les données sans être alimentée, qui consommerait moins d'énergie tout en étant très rapide. C'est ce à quoi Samsung veut parvenir dans le futur", a déclaré Peter Yu, analyste chez BNP-Paribas.
Selon une porte-parole de Samsung, le groupe prévoit de dépenser en recherche et développement 5,7 milliards de dollars cette année (soit 9% de son chiffre d'affaires attendu).
Samsung devrait se concentrer sur la technologie OLED, qui en est à ses balbutiements, selon les analystes. Contrairement aux écrans LCD, les plus utilisés pour les écrans plats de téléviseurs et d'ordinateurs, les écrans OLED sont aussi fins que du papier, davantage polyvalents et consomment moins d'énergie.
Les analystes estiment que le coût de fabrication d'un écran OLED pourrait être entre 20 et 50% inférieur à celui d'un écran LCD.
Source : Reuters 26/08/05
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- SAMSUNG BAT NOKIA ET SAGEM EN FRANCE
Le groupe sud-coréen s'impose comme numéro un avec un quart du marché
Même dans le téléphone mobile, la France cultive son exception. Le finlandais Nokia et l'américain Motorola, numéro un et deux dans le monde, occupent des rangs plus modestes dans l'Hexagone. Le sud-coréen Samsung s'impose comme le leader. La performance est si étonnante qu'une vingtaine de journalistes sud-coréens ont été invités à Paris pour étudier le succès français.
Sur les sept premiers mois de l'année, Samsung a capté un quart des ventes, devant Nokia (20%) et le français Sagem intégré dans le groupe Safran. Fort de cette performance, Philippe Barthelet, directeur des portables de Samsung en France, vise «un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros en 2005, après 500 millions l'an dernier».
Comment expliquer cet exploit ? D'abord, le groupe profite de la baisse de régime de ses concurrents français. Alcatel, dont les portables ont été cédés au chinois TCL, recule nettement. Sagem a perdu de sa superbe après avoir conquis en 2004 la place de numéro un. «Faute de portables adaptés aux dernières technologies», affirment ses adversaires. Ensuite, les appareils de Samsung sont plébiscités pour leur design. De ce fait, ils sont plus que d'autres subventionnés par les opérateurs, et donc à des prix attractifs. Son modèle D500 est en tête des ventes en France et à la deuxième place en Europe.
Deux fois moins présent en France qu'ailleurs en Europe, Nokia admet n'avoir pas su répondre à la demande. «Nous allons combler ce retard au deuxième semestre. Et renouveler notre gamme. Le marché de la troisième génération de téléphonie mobile frémit seulement depuis mai», se rassure Jacques Sylvander, directeur de la division téléphones de la filiale française.
Même analyse chez Motorola. Pour sa directrice marketing en France, Maryse Mougin, «la troisième génération de téléphonie mobile est lente à démarrer en France. Le «3», la filiale du groupe de Hongkong Hutchison, qui ne propose que des services UMTS, dope le marché en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne». Or cet opérateur n'est pas implanté en France.
Nokia et Mororola comptent rattraper leur retard une fois les Français convertis à l'UMTS et aux formes futuristes. L'un des appareils extraplats de Motorola le RazR V3 remporte un solide succès en Europe, mais pas dans l'Hexagone.
Source : le Figaro 31/08/05
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- LG.PHILIPS CONSTRUIT UNE USINE BACK-END DE LCD EN POLOGNE
LG.Philips LCD, grand fabricant décrans à cristaux liquides, a annoncé le 6 septembre sa volonté de consacrer 429 millions deuros à la construction dune usine de production back-end de modules LCD à Wroclaw, dans le sud de la Pologne.
Les modules qui y seront produits devraient équiper les écrans LCD dordinateurs et de téléviseurs européens dans le cadre dune stratégie de centralisation de la production initiale décrans dune part, et de répartition de lassemblage des modules dans les usines régionales dautre part.
Lentreprise devrait très prochainement signer un accord dinvestissement pour lusine avec le gouvernement polonais. LG.Philips LCD prévoit de monter une filiale locale en septembre 2005 et de creuser les fondations du bâtiment au premier semestre 2006.
La production de modules LCD devrait commencer au premier semestre 2007 avec une capacité de fabrication de 3 millions de modules par an.
Lentreprise a déclaré quelle prévoyait dinvestir un montant total de 429 millions deuros dans lusine dici 2011, année pendant laquelle elle devrait atteindre sa capacité de production théorique de 11 millions dunités par an. LG.Philips LCD envisage daffecter la capacité de lusine locale à la production de grands et larges modules TV LCD de 26 pouces, de 32 pouces, de 37 pouces et de 42 pouces et à la production décrans dordinateurs de 19 pouces et plus.
«Le projet de construction dune usine de modules LCD TFT en Pologne sinscrit dans notre stratégie de nous positionner à la tête du marché en plein essor des téléviseurs LCD en Europe et de répondre aux besoins de nos clients en leur fournissant des produits en temps voulu et en leur offrant un support technique rapide. Ceci sera facilité par la création dune unité de production plus proche deux. Cette initiative suit la tendance actuelle des principaux fabricants de téléviseurs qui installent leurs usines de production en Europe de lest et en Europe centrale», a déclaré Duke Koo, vice-président exécutif des ventes mondiales chez LG.Philips LCD.
Source : eetimes.fr 08/09/05
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- HYUNDAI MULTIPLIE SES IMPLANTATIONS DUSINES
Le coréen investit massivement en Europe, aux Etats-Unis et en Chine. Sa filiale KIA entame sa production en Russie
Alors que ses usines étaient paralysées, vendredi, en Corée par une nouvelle grève sur les salaires, Hyundai poursuit obstinément son intercontinentalisation ». Sa filiale Kia entame ainsi en Russie lassemblage de son modèle Spectra (Cerato en Europe Occidentale). Elle espère en fabriquer 8 000 en 2005 à Ijevsk, dans lOural, 25 000 unités en 2006 et 40 000 en 2007. Le coréen construit par ailleurs une usine en Slovaquie, dont la production devrait démarrer fin 2006 avec une capacité initiale de 200000 voitures par an. Sur les sept premiers mois de 2005, le groupe a accru de 22% ses immatriculations en Europe, à 339560 unités (hors utilitaires). Sa pénétration y atteint 3,5%.
Hyundai a , en outre, inauguré fin mai sa première usine américaine. Investissement : 900 millions deuros pour des capacités de 300 000 unités. Et sa filiale Kia projette dy bâtir un second site. Aux Etats-Unis, les ventes des deux marques ont crû de 8,2% sur sept mois, à 438 000, soit une pénétration de 4,2%.
En Chine, Hyundai a doublé ses ventes de voitures sur six mois à plus de 108000 unités, grâce à sa co-entreprise pékinoise. Le groupe a aussi décidé de débourser 1 milliard deuros dans une société spécialisée dans les camions, cars et bus. Des son côté, Kia a conclu un accord pour construire une autre usine de voitures pour 650 millions deuros avec des capacités de 300 000 unités. Au total, le coréen veut produire plus de 1 million de véhicules en Chine dici cinq ans. En Inde, Hyundai dépense 400 millions pour doubler ses capacités à 400 000 unités.
Comptes opaques.
Le groupe espère devenir lun des six grands constructeurs automobiles mondiaux dici à 2010. Mais doù sort- il largent ? Ses comptes demeurent opaques et Hyundai est fort endetté. Mais il puise aussi ses ressources dans un marché intérieur verrouillé, donc très profitable. Le groupe a affiché au deuxième trimestre un profit net honorable de 620 millions deuros.
Source : La Tribune 29/08/05
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- LE CORÉEN KIA VEUT AFFIRMER SON IDENTITÉ
Au milieu dun marché automobile européen morose, la bonne santé de KIA Motors tranche avec le reste du secteur. Le constructeur sud-coréen affilié depuis 1998 au groupe Hyundai vise 301 000 à 305 000 ventes dans la grande Europe cette année, un nouveau bond par rapport à lan dernier. «On aura ainsi triplé notre score en trois ans», se félicite le Français Jean-Charles Lievens, senior vice-président de KIA Motors Europe, ravi de la parité actuelle entre le won et leuro, qui représente «un avantage phénoménal» pour importer ses voitures de Corée. LEurope vient de devenir la première zone dexportation de la marque devant les Etats-Unis, et les ventes de KIA font désormais jeu égal avec celles de Hyundai, qui sest implanté plus tôt dans de nombreux pays. Le constructeur, qui a restylé en quatre ans ses 4x4 Sorento, Sportage, sa petite berline Rio, et lancé la citadine Picanto, vise sur le Vieux Continent des ventes dau moins 340 000 unités en 2006, 420 000 en 2007 et 500 000 en 2008, ce qui lui conférerait une part de marché de 3% dès 2008, contre 0,6% en 2002 et 1,7% cet été.
Pour assouvir ses ambitions, la firme va inaugurer en 2006 sa première usine européenne, située en Slovaquie (Zilina). Déjà très avancé alors que le choix du site remonte seulement à mars 2004, ce bâtiment prévu pour une capacité de 300 000 voitures par an avec trois équipes sera livré avec quelques mois davance. Ce qui permettra de peaufiner la mise en route des chaînes, selon Chang-Hyun Han, vice-président de KIA Slovakia. Le site lancera alors la production de la nouvelle berline Cerato, aux lignes plus européennes que le modèle actuel, dont la durée de vie sera abrégée à trois ans. Cette berline de 4,24 mètres qui se frottera aux Golf, Renault Mégane et Ford Focus sera lancée en version 5 portes (décembre 2006), puis break (automne 2007) et coupé 3 portes (2008). Après cela, KIA pourra assembler sur ses chaînes, si nécessaire, deux modèles de 4x4. Aucun modèle de Hyundai nest pour linstant prévu. La production slovaque devrait couvrir 40% des ventes Europe de la marque à la fin de la décennie.
Siège social autonome
Second vecteur de développement : KIA veut de plus en plus affirmer sa différence vis-à-vis de Hyundai, qui est à la fois son actionnaire et une marque cousine. En termes de style, la marque retravaille aux goûts européens (intérieurs et extérieurs) des modèles conçus pour le monde entier, sous la houlette du designer français Grégory Guillaume, issu du groupe Volkswagen. Un peu à la manière des relations entre Peugeot et Citroën, KIA et Hyundai partagent leur R&D, ainsi que plusieurs plates-formes et certains moteurs, en fonction des volumes considérés. «Mais nous avons maintenant deux territoires bien définis, et le client va sentir de plus en plus la différence», promet Jean-Charles Lievens : «Nous jouons une carte plus émotionnelle, permettant laccès à lautomobile, tandis que Hyundai sadresse à des clients plus établis, plus raffinés», énonce-t-il. Symbole de cette émancipation, KIA Europe va quitter en 2007 les installations quil partage avec Hyundai (pour la partie R&D) dans la banlieue de Francfort, pour construire un siège social autonome de 11 étages, en pleins coeur de la capitale financière allemande, et y loger son propre centre de design.
Source : Les Echos 01/09/05
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- HYUNDAI MOTORS SIGNE AVEC SIEMENS
Le constructeur sud-coréen Hyundai et Siemens ont signé un accord pour créer une joint-venture de fabrication de pièces détachées automobiles. La coentreprise produira des composants électroniques pour sièges et systèmes dair conditionné, et des composants multimédias pour autoradios et systèmes de navigation.
Source : Les Echos 06/09/05